Nucléaire: "une filière d'avenir", pour Montebourg

[artragis]

Il le sera sans doute un jour, mais ce n'est pas encore le cas actuellement.

Pour être exact l'éolien est rentable aux USA, le solaire à concentration dans le bassin méditerranéen, et le solaire thermique toujours (pour le chauffage des installations publiques du moins).

Une énergie autre que le nucléaire est devenue un luxe vu notre économie.

faux.

Mais on avait déjà inventé la balance des paiements ! Donc, on préférait ne pas devoir tout importer.

Et pourtant. A l'époque c'était fuel + hydrauélectrique + charbon (+ nucléaire une fois la décision prise).
Et je rappelle que le nucléaire est une énergie 100% importée. dans le cas de la France;

[mps]

Et je rappelle que le nucléaire est une énergie 100% importée. dans le cas de la France;

Il faudrait voir le prix de l'uranium dans le Kw délivré.


http://futura24.voila.net/nucle/prix_cout.htm

Quand les décisions ont été prises, le prix de cet uranium était de 5 % du processus.

[artragis]

Il faudrait voir le prix de l'uranium dans le Kw délivré.

Pourquoi donc?
Quand je vois les installations que nécessite l'uranium pour son transport, son traitement, son utilisation, le simple fait qu'on doive l'importer signifie qu'on a créé ça pour consommer des produits étrangers. Finalement on n'a pas acquis notre indépendance énergétique, loin de là.

[Nombrilist]

On sera indépendant énergétiquement tant qu'on arrivera à maintenir des dictateurs en place grâce à notre armée. Quand ça changera, il faudra vraiment espérer avoir développé des alternatives.

[Nico37]

Le nucléaire à l'heure du doute 28.12

Ni Three Mile Island en 1979 ni Tchernobyl en 1986 n'avaient délié les langues à ce point-là. Il a fallu attendre la catastrophe nucléaire de Fukushima du 11 mars 2011 pour que les défenseurs de l'atome, même parmi les plus acharnés, se mettent à douter de l'"excellence" d'une énergie qu'ils ont longtemps défendue les yeux fermés.
Dernier en date à s'interroger : le directeur de l'agence belge de sûreté nucléaire, Willy De Roovere. "Nous devons nous demander si le risque nucléaire est encore acceptable. En toute honnêteté, si je considère ce risque, je choisirais d'autres formes d'énergie...", a-t-il déclaré la veille de Noël, alors qu'il quitte ses fonctions à la fin de l'année.

(...)