Qu'en pensez vous ?Que la France parvienne ou non à convaincre ses partenaires de l'Union Européenne (UE), les propos de Jean-Marc Ayrault à leur sujet samedi dans son discours de clôture de la Conférence environnementale sont une première.
Jamais en effet, un gouvernement français n'avait jusqu'ici désavoué publiquement les biocarburants de première génération (ou agrocarburants). C'est pourtant une certitude depuis plusieurs années : s'ils émettent moins de gaz à effet de serre sur la route, leur empreinte carbone est en réalité nettement supérieure à celle des essences « standard ». Car lesdits combustibles, élaborés à partir de produits alimentaires (maïs, betterave etc.), supposent déforestation et changements d'affectations des sols. Ils ont aussi, de l'avis de la FAO (Food and Agriculture Organization), activement contribué à la crise alimentaire mondiale de 2007-2008.
Ce n'est pourtant que tout récemment que Bruxelles a ouvert les yeux, tandis que les Etats-Unis et le Brésil continuent d'octroyer de généreuses subventions à la filière. Car l'UE réfléchit à présent à plafonner l'utilisation des essences « propres » - ou prétendues telles - qui ont un impact élevé sur l'affectation des sols. Un projet de loi en ce sens pourrait être publié dans le courant du mois prochain, ont rapporté nos confrères de l'AFP.
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