Sans pesticides point de salut, toute une éducation...
Voilà une doc distribuée aux enfants au salon de l'agriculture par l'UIPP...
L'UIPP...l'Union des Industries des Produits Phytosanitaires. Monsanto, Basf, Syngenta...que des bienfaiteurs de l'humanité.
Les produits phytosanitaires ne sont pas des produits à chiottes fait à base de plantes mais des pesticides...produits phytosanitaire de suite ça marque mieux.
http://www.mdrgf.org/-MDRGFvsUIPP/0-publicite-UIPP.html
Prenez le temps de lire et d'y réfléchir
L'UIPP...l'Union des Industries des Produits Phytosanitaires. Monsanto, Basf, Syngenta...que des bienfaiteurs de l'humanité.
Les produits phytosanitaires ne sont pas des produits à chiottes fait à base de plantes mais des pesticides...produits phytosanitaire de suite ça marque mieux.
http://www.mdrgf.org/-MDRGFvsUIPP/0-publicite-UIPP.html
Prenez le temps de lire et d'y réfléchir
Tu veux dire qu'il n'y a pas de parasites destructeurs, et qu'il suffit de laisser faire pour aavoir à bouffer ?
Exemple : à la fin de la guerre, et en l'absence de traitements adéquats, le mildioux de la pomme de terre a détruit ... 90 % de la production annuelle.
Il faut bien entendu choisir les produits les moins toxiques pour l'homme, les appliquer avec parcimonie (ce qu'on fait désormais), mais il n'est pas question de s'en passer.
Exemple : à la fin de la guerre, et en l'absence de traitements adéquats, le mildioux de la pomme de terre a détruit ... 90 % de la production annuelle.
Il faut bien entendu choisir les produits les moins toxiques pour l'homme, les appliquer avec parcimonie (ce qu'on fait désormais), mais il n'est pas question de s'en passer.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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"les appliquer avec parcimonie (ce qu'on fait désormais), "
Qu'est-ce que tu en sais, il n'y a aucun contrôle sur les quantités achetées et épendues. La quantité de pesticide vendue augmente d'année en années, et pourtant les terre à blé ne produisent pas maintenant plus de quintaux à l'hectare qu'elles en produisaient il y a 20 ans.
Qu'est-ce que tu en sais, il n'y a aucun contrôle sur les quantités achetées et épendues. La quantité de pesticide vendue augmente d'année en années, et pourtant les terre à blé ne produisent pas maintenant plus de quintaux à l'hectare qu'elles en produisaient il y a 20 ans.
mps a écrit :Tu veux dire qu'il n'y a pas de parasites destructeurs, et qu'il suffit de laisser faire pour aavoir à bouffer ?
Exemple : à la fin de la guerre, et en l'absence de traitements adéquats, le mildioux de la pomme de terre a détruit ... 90 % de la production annuelle.
Il faut bien entendu choisir les produits les moins toxiques pour l'homme, les appliquer avec parcimonie (ce qu'on fait désormais), mais il n'est pas question de s'en passer.
C'est éxactement ce qu'on nous apprend dans les écoles agricoles....
il y a des problèmes en culture et il faut traiter ces problèmes, toute une gamme de pesticides est à votre disposition. Avant on traitait trop mais maintenant on raisonne nos traitements...
Mais au sortir de la guerre ou on a commencer à utiliser le miracle des phytosanitaires, toute la recherche s'est axée dans ce sens parce que c'était là qu'était le chiffre d'affaire. Tout moyen alternatif a été jugé inutile et chaque problème a trouvé sa solution non pas dans les pratiques culturales mais dans le phytosanitaire...
Les agriculteurs bio, en marge, sont seuls à cultiver sans pesticides. On les fait passer pour de soixanthuitards attardés...
Faut dire que cette agriculture est fait par des convaincus qui raisonnent dans leur coin, avec très peu de moyens pour la recherche vu qu'ils ne représentent rien.
Dans ce contexte ils apparaissent comme peu crédibles.
Mais comme le montre le site en référence, les industriels de l'agrochimie pédalent dur pour conserver et cultiver la convicion que sans traitements point de salut, que la pollution aux pesticides est un mal nécessaire, et que tout moyen alternatif est voué à l'échec...
Ah voilà pourquoi L'UIPP se démène :
http://www.enviscope.com/17556-pesticid ... cides.htmlEn 2008, les utilisations de produits de protection des plantes ont augmenté de 2% en volume et de 14% en valeur pour atteindre 2, 079 milliards d’euros selon le bilan donné par l’Union des Industries de Protection des Plantes ( UIPP) qui regroupe les industries du secteur
Ils se targuent d'une baisse de 20% en 9ans...mais c'est une foule de produits avec des concentrations différentes, moins de poid mais plus concentré c'est comme la lessive.
2008 +2% en volume, + 14% en chiffre d'affaire...ils disent pas en 9 ans l'évolution du chiffre d'affaire...
- artragis
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Là tu te trompes, Frédo te le dira l'utilisation des phytosanitaires et des engrais avec parcimonie c'est devenu la norme européenne et française. Ho je ne dis pas que pour certaines cultures il n'y a pas d'abus mais bon, il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier, en France les contrôles sont nombreux et de plus en plus de pesticides sont interdits.Qu'est-ce que tu en sais, il n'y a aucun contrôle sur les quantités achetées et épendues.
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.
- Bastien Vert
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Ce qui n'empèche pas qu'à chaque inspection, on découvre des quantités inquiétantes de pesticides dans le vin, notamment, dans les fruits et légumes, dans les céréales... Fredo a raison sur le constat. Mais il sous estime le role du bio. Il y a une vrai demande en France, puisque notre pays importe du bio es pays voisns, à terme le développement de la fillière bio au delà de ce qu'elle ait actuellement est inévitable. D'ailleurs, le paysans qui se convertissent au bio sont de plus en plus nombreux malgré le manque d'efforts de l'etat et la stupîdité de la PAC qui ne subventionne que les grosses exploitations irrigués et gavés de pesticides (en clair, pas du tout écolos) et tuent ainsi les petits producteurs du Nord comme du Sud.
Encore à côté de la plaque.Qu'est-ce que tu en sais, il n'y a aucun contrôle sur les quantités achetées et épendues. La quantité de pesticide vendue augmente d'année en années, et pourtant les terre à blé ne produisent pas maintenant plus de quintaux à l'hectare qu'elles en produisaient il y a 20 ans.
Comme il n'y a pas de marché noir des pesticides, chaque exploitation doit garder l'inventaire (factures) de ses achats dans un registre régulièrement contrôlé en fonction des cultures.
Pour l'épandage, jadis à la volée, il a été réduit des 2/3 par des machines qui disposent de très fines lignes exactement sur les sillons.
Pour preuve, la France, super mauvais élève, ne présente "que" 8 % de produits contaminés, ce qui revient à dire qu'au pire, 92 % des cultures sont correctes.
Enfin, ton affirmation sur la production stable de blé est démentie
Évolution des rendements de blé à l'hectare
entre 1961 et 2005 en tonnes Source : Secrétariat de la CNUCED d'après La production française à l'Ha a quasi doublé en 40 ans. Tu t'informerais de temps en temps que cela ne pourrait que rendre nos débats plus intéressants.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
- Bastien Vert
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Si tu étais proche du milieu agricole tu saurais que la production réele de blé à l'hectare n'a pas augmenté depuis 1989. Quand aux contrôle, laisse moi rire, je connais un bon nombre d'agriculteurs qui sont installés depuis plus de 20 ans aucun d'eux n'a jamais été controlé.mps a écrit :Encore à côté de la plaque.Qu'est-ce que tu en sais, il n'y a aucun contrôle sur les quantités achetées et épendues. La quantité de pesticide vendue augmente d'année en années, et pourtant les terre à blé ne produisent pas maintenant plus de quintaux à l'hectare qu'elles en produisaient il y a 20 ans.
Comme il n'y a pas de marché noir des pesticides, chaque exploitation doit garder l'inventaire (factures) de ses achats dans un registre régulièrement contrôlé en fonction des cultures.
Pour l'épandage, jadis à la volée, il a été réduit des 2/3 par des machines qui disposent de très fines lignes exactement sur les sillons.
Pour preuve, la France, super mauvais élève, ne présente "que" 8 % de produits contaminés, ce qui revient à dire qu'au pire, 92 % des cultures sont correctes.
Enfin, ton affirmation sur la production stable de blé est démentie
Évolution des rendements de blé à l'hectare entre 1961 et 2005 en tonnes
Source : Secrétariat de la CNUCED d'après La production française à l'Ha a quasi doublé en 40 ans. Tu t'informerais de temps en temps que cela ne pourrait que rendre nos débats plus intéressants.
- Bastien Vert
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Voilà une véritable préoccupation écologiste et j'apprécierais de voir les verts plus réactifs et hostiles à des produits destructeurs avec autant d'acharnement que leur haine autophobe.
Des normes plus strictes à l'égard de ces produits me paraissent indispensables, de même qu'une meilleure protection des appellations de terroirs qui caractérisent la France devraient à mon sens être mis en place....
Des normes plus strictes à l'égard de ces produits me paraissent indispensables, de même qu'une meilleure protection des appellations de terroirs qui caractérisent la France devraient à mon sens être mis en place....
J'ai une ferme de 300 Ha, dont les fermages sont payés en "sacs à l'Ha". Te dire que je connais ...Si tu étais proche du milieu agricole tu saurais que la production réele de blé à l'hectare n'a pas augmenté depuis 1989. Quand aux contrôle, laisse moi rire, je connais un bon nombre d'agriculteurs qui sont installés depuis plus de 20 ans aucun d'eux n'a jamais été controlé.
Evidemment que la production n'a pzs changé depuis 1989 : époque où l'usage de pesticides était forcené.
Si tu veux parler de l'efficacité des pesticides et de l'accroissement de rendements, tu dois t'en référer à une période antérieure où ils n'étaient quasi pas utilisés.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Pas de marché noir...certes. Mais des magasins au delà des frontières.mps a écrit :Encore à côté de la plaque.Qu'est-ce que tu en sais, il n'y a aucun contrôle sur les quantités achetées et épendues. La quantité de pesticide vendue augmente d'année en années, et pourtant les terre à blé ne produisent pas maintenant plus de quintaux à l'hectare qu'elles en produisaient il y a 20 ans.
Comme il n'y a pas de marché noir des pesticides, chaque exploitation doit garder l'inventaire (factures) de ses achats dans un registre régulièrement contrôlé en fonction des cultures.
Pour l'épandage, jadis à la volée, il a été réduit des 2/3 par des machines qui disposent de très fines lignes exactement sur les sillons.
Pour preuve, la France, super mauvais élève, ne présente "que" 8 % de produits contaminés, ce qui revient à dire qu'au pire, 92 % des cultures sont correctes.
Enfin, ton affirmation sur la production stable de blé est démentie
Évolution des rendements de blé à l'hectare
entre 1961 et 2005 en tonnes Source : Secrétariat de la CNUCED d'après La production française à l'Ha a quasi doublé en 40 ans. Tu t'informerais de temps en temps que cela ne pourrait que rendre nos débats plus intéressants.
Eh oui les rendements ont bien augmenté en parrallèle de l'usage des pesticides. Mais il faut préciser que d'autres facteurs ont joué, la mécanisation, l'irrigation, la fertilisation, les variétés...
Dire que ces rendements ont augmentés grace aux pesticides c'est nier que le tracteur est plus efficace que le cheval...
- wesker
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Defendre les productions est une nécessité pour assurer la perennité des exploitations agricoles et ce n'est pas moi qui vais le remettre en cause, mais la sauvegarde des espèces animales et l'existence de produits phytosanitaires plus respectueux des normes environnementales peut aussi être envisagé pour éviter la destructuration de nos écosystèmes et les desequilibres qu'ils engendrent.
Notre agriculture est basée sur un système de protection aux pesticides, fort rentable pour ce commerce (2079 milliards d'euros de chiffre d'affaire en 2008) qui contrôle bien les choses. Tout la recherche depuis plus de 50 ans a été axée dans ce sens en délaissant volontairement toute lutte alternative...pas interessante pour le commerce de pesticides. Toute l'agriculture est éduquée selon le principe que les pesticides sont indispensables...et c'est vrai dans l'agriculture actuelle : on ne peut pas lui enlever le phytosanitaire du jour au lendemain...elle a évolué avec.kpmpf a écrit :Defendre les productions est une nécessité pour assurer la perennité des exploitations agricoles et ce n'est pas moi qui vais le remettre en cause, mais la sauvegarde des espèces animales et l'existence de produits phytosanitaires plus respectueux des normes environnementales peut aussi être envisagé pour éviter la destructuration de nos écosystèmes et les desequilibres qu'ils engendrent.
Mais le Phylloxera (un puceron des racines) a dévasté les vignes françaises à la fin du XIXème siècle et la loi du phytosanitaire n'étant pas établie à l'époque, après diverses tentatives et beaucoup de problèmes financiers, on a replanté tout le vignoble en vignes greffées...on l'aurait pris 100 ans plus tard on aurait trouvé le pesticide adéquat...que de chiffre d'affaire perdu pour l'agrochimie, dommage pour eux, tant mieux pour la planète.
Des méthodes de protection alternatives éxistent mais quand on cherche pas on ne trouve pas.
Il y a des pucerons ? Font pas de dégats mais ça fait pas propre...
Un bon pesticide bien polyvalent tue les bons et les mauvais et on se retrouve avec un problème d'acariens (le traitement ayant tué leurs ennemis naturels). Heureusement qu'on a d'excellents acaricides pour les arréter...on mélangera avec un anti mildiou rendu nécessaire car la culture sur fertilisée est trop sensible, un anti Botrytis en préventif et un engrais foliaire des fois que ça manque...
Les pucerons étaient pourtant en dessous du seuil de tolérance (pas de dégats) mais c'est la force de l'habitude, et de toute façon fallait passer pour le mildiou la culture étant trop feuillus donc sensible. Et puis le commercial est passé et il a dit que le voisin avait de gros problèmes pucerons...l'est gentil le commercial alors j'ai acheté le produit puceron, l'est pas passé pour rien. Le voisin m'a dit après qu'il avait aussi traité les pucerons parce que j'était embété... le commercial lui avait dit.
Le système fonctionne beaucoup comme celà mais c'est vrai qu'il ne faut pas imaginer que tout se passe bien sans rien faire...il faut être conscient que le problème nait d'un déséquilibre, et que le premier déséquilibre c'est la culture.
Mais on s'est fourvoyé en pensant tout controler avec des pesticides et en délaissant toutes les alternatives. On peut utiliser un ennemi naturel de la pyrale sur maïs, le Trichogramme, il suffit d'en acheter d'élevage et de les distribuer dans la culture au bon moment...on peut aussi traiter les pyrales en préventif c'est plus facile et plus dans le moeurs (et puis le commercial m'a dit que les trichogrammes c'était bidon) ou même utiliser une plante qui produit son propre insecticide (un OGM Bt).
Vu les enjeux financiers, qui fait la promotion de quoi...retour au sujet d'origine, sans pesticides point de salut.
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