Qu'en pensez vous ?Selon une étude, la planète pourrait gagner 4 degrés dès 2060. L'impact serait désastreux.
A peine quelques degrés supplémentaires, et les conséquences pourraient être catastrophiques, imprévisibles et mondiales. Dans son rapport sur le changement climatique publié lundi, la Banque mondiale tire ainsi la sonnette d'alarme : sans effort supplémentaire, la planète va droit à la catastrophe, citant entre autres des vagues de chaleur sans précédent, de graves sécheresses, une baisse des stocks mondiaux de denrées alimentaires, une perte d’écosystèmes et de biodiversité et une élévation dangereuse du niveau des mers.
Quatre degrés supplémentaires dans cinquante ans ? Selon le rapport de l'institution financière, le calendrier est le suivant : même si nous respectons les engagements actuels de réduction des gaz à effet de serre, la température mondiale devrait augmenter de plus de 3%, peut-être de 4% d'ici 2100. Si ces engagements ne sont pas tenus, la hausse pourrait se produire encore plus vite, en 2060, soit dans moins de cinquante ans. Or, une hausse de 4% signifie une élévation du niveau de la mer de 0,5 à 1 mètre.
Les plus pauvres sont les plus menacés. "Aucune nation ne sera épargnée par les impacts du changement climatique", prévient le rapport. Cependant, les régions plus pauvres seront les plus touchées, celles-là même qui sont "le moins aptes économiquement, institutionnellement, scientifiquement et techniquement à faire face et à s'adapter aux catastrophes". Les Petits Etats insulaires en développement (SIDS) et les Pays les moins avancés (LDC), deux catégories de pays reconnues par les Nations unies, ont prévenu qu'une hausse de la température supérieure à 1,5° menacerait leur développement, voire leur survie.
L'exemple de l'Afrique subsaharienne. Dans ce rapport, on peut retenir un exemple : l'Afrique subsaharienne.
(...)
L'intégralité de cet article à lire sur Europe1.fr
A plus tard,