Le débat sur la transition énergétique est ouvert

[politicien]

Bonjour,

Michel Rollier, ex-dirigeant du groupe Michelin, et Georges Mercadal, ancien vice-président de la Commission nationale du débat public, vont compléter le comité de pilotage du débat sur la transition énergétique, qui comprend désormais six "sages", sous la houlette de la ministre de l'Ecologie Delphine Batho.

Ce débat national sur la transition énergétique durera plusieurs mois. Il doit élaborer des recommandations pour réduire le poids des énergies fossiles et du nucléaire dans le système énergétique français, qui déboucheront sur une loi de programmation attendue en 2013.

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L'intégralité de cet article à lire sur Challenges.fr

[Nombrilist]

Le gaz de schiste je vous dis !

[politicien]

Bonjour,

Contrairement à la conférence environnementale qui s'est tenue sur deux jours,le débat national sur la transition énergétique s'inscrit dans la durée. La réunion s'ouvre à 15h ce jeudi sous la houlette de la ministre de l'écologie, Delphine Batho. Initialement prévu le 20 novembre, le débat a été repoussé en raison du congrès des maires qui démarrait au même moment.


Huit mois de travaux seront nécessaires avant l'aboutissement d'une loi de programmation, vraisemblablement votée à l'automne 2013. Dès février, le débat se poursuivra dans les régions. Au menu des concertations: nucléaire, gaz de schiste, sobriété énergétique... Autant de dossiers variés qui doivent fixer le cap de la politique énergétique du quinquennat de François Hollande... mais aussi au-delà: le débat doit permettre de se projeter jusqu'en 2025, date à laquelle la part du nucléaire dans le mix énergétique doit être réduite à 50%. Surtout, la grande réunion doit définir les contours d'une France moins dépendante aux énergies fossiles.

Six instances
Le débat sera coordonné par six instances pour garantir un processus démocratique, bien que complexe. Le conseil national du débat fixe les grandes orientations des travaux et le calendrier. Il procèdera régulièrement à des auditions publiques. A l'issue du processus, il formulera des recommandations et actera aussi les désaccords. Le comité de pilotage, où siègent des "Sages" désignés par le gouvernement, devra quant à lui garantir le pluralisme du débat, soumettre des questions au Conseil national et encourager la participation du plus grand nombre.

Du côté des instances subsidiaires figurent le comité des experts. Il est composé de scientifiques français et étrangers et sera sollicité par le Conseil national du débat. Présidé par l'économiste Alain Grandjean, il évaluera notamment les scénarios énergétiques existants. Surtout, il sera chargé d'apporter des données objectives. Pour ne pas que le débat se résume à des discussions entre professionnels et politiques, le comité citoyen représentera la diversité socioprofessionnelle de la société et veillera à la prise en compte de ses questionnements.

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L'intégralité de cet article à lire sur L'express.fr

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[El Fredo]

Bien !

[politicien]

Bonjour,

2013 sera "l'année de la transition énergétique", visant à réduire la dépendance du pays à l'égard du pétrole et du nucléaire, grâce au débat national engagé par le gouvernement, a estimé lundi la ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Delphine Batho.

"Nous sommes au seuil d'une nouvelle année, l'année 2013, qui va être l'année de la transition énergétique au cours de laquelle les Français vont pouvoir participer à des choix décisifs, les choix de la politique énergétique", a déclaré la ministre.

Le débat sur la transition énergétique, lancé formellement à la fin novembre, doit déboucher sur une loi de programmation énergétique vers septembre 2013. Il doit notamment permettre de mettre en oeuvre la promesse gouvernementale de réduire de 75% à 50% la part du nucléaire dans la production électrique française d'ici à 2025.

La ministre, qui s'exprimait lors d'une visite à des équipes de RTE et ERDF, filiales d'EDF qui gèrent les réseaux électriques, a estimé que "c'est l'occasion de mettre en lumière le travail d'agents du service public de l'énergie qui travaillent pour la sécurité de l'approvisionnement électrique, pour que tout le monde puisse avoir de la lumière et se chauffer, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, y compris le 31 décembre".

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L'intégralité de cet article à lire sur Liberation.fr

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A plus tard,

[Nombrilist]

Pas grand chose. Pour le moment, on ne voit pas bien ce qui ressort de ces débats. Améliorer le réseau de distribution pour diminuer les pertes, c'est une très bonne chose. Parcontre, on n'apprend pas de quoi sera faite l'énergie de demain.

[El Fredo]

Ravi de voir qu'elle place le réseau au sommet des priorités. Les prédécesseurs axaient tout sur les capacités de production nucléaire.

[Golgoth]

C'est très bien mais j'attends de voir dans les faits. Pour l'instant Batho brille par sa capacité à écouter les lobbies, comme ses prédécesseurs.

[politicien]

Bonjour,

Le débat sur la transition énergétique mis en œuvre par le gouvernement se poursuit. Mais les ONG environnementales s'inquiètent de décisions qui "creusent l'écart entre l'ambition affichée et la réalité". Pour leJDD.fr, le directeur de Greenpeace France Jean-François Julliard, qui a quitté en novembre dernier la table des discussions, dresse un premier bilan très critique.

Quel premier bilan faites-vous du débat sur la transition énergétique?
Un bilan très négatif. Nous n'avons pas l'impression que le changement attendu est en train de se préparer et que l'on s'achemine vers une véritable transition énergétique. Il va y avoir des ajustements à la marge : un peu moins de nucléaire, un peu plus de renouvelable… Notre conception de la transition énergétique, ce n'est pas cela.

Nous avons le sentiment aujourd'hui que tous les arbitrages sont faits en faveur de l'industrie du nucléaire. Delphine Batho est en train de changer peu à peu son discours et elle est désormais la première à parler de la nécessité de continuer à utiliser cette énergie. Quand François Hollande a annoncé une réduction du nucléaire, nous avons tous pris cela pour une ouverture vers une baisse du nucléaire, et potentiellement vers une sortie du nucléaire. Aujourd'hui, nous nous rendons compte que ce n'est pas du tout cela, et que quelque part nous nous sommes fait avoir. François Hollande semble plutôt dans un état d'esprit propice à développer cette énergie. Avec son voyage en Inde par exemple, où il se fait le VRP du nucléaire. Ce double discours n'est pas tenable.

Pour vous, il n'y a aucun signe positif dans ce débat?
En tout cas, nous n'avons rien qui soit à la hauteur de l'enjeu. Il y a effectivement quelques mesures qui vont dans le bon sens : de nouveaux appels d'offre, on relance un peu les filières éoliennes et solaires… Tant mieux. Mais c'est très loin d'être suffisant. Nous avons l'impression que ce gouvernement n'est toujours pas convaincu de l'impératif climatique et de la nécessité de protéger l'environnement. Il faut qu'il aille beaucoup plus loin.

2013 devait être l'année de la transition énergétique. Vous êtes au final plus que pessimiste?
Nous ne sommes pas confiants. Le débat prend de plus en plus de retard et par conséquent, nous ne sommes pas du tout sûrs qu'il y ait une loi avant la fin de l'année (prévue à l'automne, Ndlr). Nous avons le sentiment, quand on écoute le gouvernement et les différents acteurs, que les changements ne seront pas conséquents. Cette loi sera peut-être mieux que la situation actuelle, mais loin de répondre aux enjeux.

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L'intégralité de cet article à lire sur Le Jdd.fr

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[Nico37]

Changer de modèle énergétique, vite ! Philippe Mabille | 25/03

L'énergie la moins chère est celle que l'on ne consomme pas. C'est en vertu de ce principe de bon sens que se dessine la transition énergétique.

En France, on n'a pas de pétrole mais on a des idées, disait-on au bon vieux temps de la « chasse au gaspi », le slogan gouvernemental de l'après-choc pétrolier de 1973. Depuis la fin des années 1970, le monde a bien changé. L'énergie, nous sommes de plus en plus nombreux à en avoir besoin. 7 milliards, bientôt 9 milliards d'habitants sur terre. Comme le répète souvent Christophe de Margerie, le patron de Total, du pétrole, il y a en a plein..

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[politicien]

Bonjour,

Un groupe de travail crucial du débat sur la transition énergétique a présenté jeudi quatre scénarios pour le futur "bouquet" énergétique de la France, tous censés permettre d'atteindre les engagements pris par Paris pour le climat.

Ces quatre "trajectoires" différentes vont d'un scénario (baptisé "sobriété") de sortie du nucléaire, avec une forte baisse de 50% de la demande d'énergie d'ici 2050, à un autre opposé (baptisé "décarboné"), donnant la priorité à l'atome pour combattre les émissions de CO2 avec une réduction moindre (20%) de la consommation.

Deux autres scénarios, moins radicaux, sont également avancés; l'un, nommé "efficacité", qui retient une baisse de 50% de la demande globale, mais un rôle accru de l'électricité. Et un autre ("diversité") basé sur une baisse de 20% de la demande, avec une taxe carbone, une hypothèse de croissance moyenne "médiane" (1,7%) et le remplacement partiel du parc nucléaire.

Les membres de ce groupe de travail, piloté par deux personnalités aussi différentes que la responsable écologiste d'ONG Maryse Arditi au représentant du secteur français de l'électricité Robert Durdilly, ont expliqué avoir choisi cette méthode faute d'être parvenus à un consensus.

L'avenir du nucléaire en France et la nécessité ou non de diviser par deux la consommation énergétique totale ont été les deux pommes de discorde, ont-ils expliqué.

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L'intégralité de cet article à lire sur Le Nouvel Obs.fr

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[Nico37]

J'en parlerais demain soir à mon retour de la réunion régionale Centre...

[politicien]

Bonjour,

Le blocage a finalement été évité. Après avoir fait monter la pression jeudi matin en annonçant qu'ils pourraient refuser d'endosser les recommandations d'un débat long de neuf mois, le Medef, la CGPME, la FNSEA et l'UPA ont finalement accepté le document final rebaptisé à leur demande "Synthèse pour la transition énergétique de la France". Les acteurs économiques voulaient souligner par ce changement que le document comportait beaucoup de points de divergence et qu'il ne constituait donc pas un recueil de propositions unanimes. "On ne va pas se plaindre qu'il y ait des dissensus, c'est tout le but du débat !" s'est exclamée Maryse Arditi, spécialiste énergie à France nature environnement.

Les travaux du comité national du débat, initié fin 2012 à la demande de François Hollande, se sont donc conclus sous les applaudissements de la salle, remplie par les représentants d'ONG, d'élus locaux et nationaux, de représentants des entreprises et d'associations. La médiatrice, Laurence Tubiana, a essayé de garder le sourire toute la journée en ironisant sur les demandes des uns et des autres : "Si on change le mot recommandations par synthèse, vous pouvez vivre avec ça ?" a-t-elle lancé au directeur général du Medef, Michel Guilbaud, qui venait d'exposer de nombreuses réserves sur le texte final. Un refus en bloc de dernière minute par le patronat de l'ensemble des travaux aurait été étonnant, explique le député vert Denis Baupin.

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Voici le résumé des principales propositions :

Réduire la consommation des énergies
Les engagements internationaux de la France en matière d'émissions de gaz à effet de serre s'appuient sur une réduction de 50 % de la consommation énergétique finale. Un objectif qui n'est néanmoins pas partagé par l'ensemble des acteurs du débat. Les entreprises considèrent cet objectif contraire à la compétitivité et proposent une réduction plus modérée, de 20 %. La synthèse retient notamment la nécessité de "sensibiliser" les citoyens à la maîtrise de leurs consommations en développant, par exemple, l'étiquetage énergétique ou les compteurs électriques "intelligents".

Rénover les bâtiments
La réduction des consommations d'énergie du bâtiment, premier poste de consommation (environ 40 % du total), est "un objectif prioritaire de la transition énergétique". Plusieurs pistes sont préconisées pour "se donner les moyens" de rénover 500 000 logements par an : un guichet unique d'information, "changer d'échelle" en matière de formation des professionnels aux travaux de rénovation énergétique, créer un dispositif financier de démarrage avec des moyens dédiés. À terme pourrait être introduire une obligation de travaux à certains moments-clés de la vie des bâtiments.

Partager les transports
Pour l'automobile, un programme national "deux personnes par voiture" encouragerait les services de voitures partagées et étudierait la possibilité de réduire les vitesses sur les autoroutes (120 ou 110 km/h au lieu de 130), les routes (de 90 à 80 km/h) et en ville (de 50 à 30 km/h) ou d'instaurer des péages urbains. Le fret, fluvial et ferroviaire, à la peine, doit aussi être relancé. Les transports contribuent à un tiers de la consommation finale d'énergie, après les bâtiments.

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L'intégralité de cet article à lire sur Le Point.fr

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[freeze]

donc aucune solution alternative au pétrole
on cherche simplement a réduire la consommation ?

[politicien]

Est-ce que l'on est prêt à se passer du pétrole ?