Face à la crise, les Français se détournent de l'environnement

[artragis]

Si c'est un compromis alors chacun a dû faire un "sacrifice"... Sinon ça s'appelle plus un compromis.

[Pent]

L'ampleur du sacrifice peut être réduite, voir pratiquement nul. De plus, si on ne fait pas un sacrifice maintenant, notre santé et notre porte-monnaie s'en ressentira dans 50 ans, donc j'appellerai cela investissement pour l'avenir.

[artragis]

L'ampleur du sacrifice peut être réduite, voir pratiquement nul. De plus, si on ne fait pas un sacrifice maintenant, notre santé et notre porte-monnaie s'en ressentira dans 50 ans, donc j'appellerai cela investissement pour l'avenir.

Si tu fais un "investissement écologique" alors soit ce n'est pas un investissement (il ne rapportera rien de quantitatif) soit ce n'est pas écologique.

[Nombrilist]

Remarque, Pent a raison. Faire de l'écologie, c'est vecteur de croissance et d'emploi. Restaurer l'environnement, toussa... J'ai bien dit croissance (à noter qu'un cataclysme est toujours vecteur de croissance). Mais c'est à fond perdu. Celui qui passe commande ne peut pas en retirer un bénéfice économique. Alors qui va payer?

[artragis]

Bah à ce jeu les projets pharaoniques de tous nos présidents créent de la croissance de PIB.

[Nombrilist]

Ce que je voulais dire implicitement, c'est que faire de la croissance, ça ne veut rien dire. croissance != création de richesses.

[artragis]

Non, ça veut juste dire création de PIB. C'est pour ça que pour l'instant en fait on est dans l'impasse.

[Nombrilist]

Je faisais la correction pour Pent qui - il me semble - confond les deux.

[les orteils]

C'est bien, les français redescendent sur terre. Il n'y a vraiment aucune raison de se faire du souci pour l'environnement, l'UE y veille et si déjà la France arrivait à suivre, çà serait bien. Point besoin de politique nationale en la matière, et foin du Ministère à la c.. qui s'en occupe.

l'UE est très en retard sur le renouvelable,la Chine est en pointe sur ces technologies. Se lancer dans la transition énergétique est coûteux mais comparable à une reconstruction d'après-guerre : un énorme potentiel de croissance, indispensable face au réchauffement climatique (+4° en 2060...).

[johanono]

Bonjour,

La dernière enquête annuelle de l'Agence de l'environnement et de la maitrise énergétique (Ademe) sur "les Français et l'environnement" montre une érosion des préoccupations environnementales dans la population.

Crise aidant, les Français sont de plus en plus sensibles aux problèmes sociaux, chômage en tête, et mettent les questions environnementales de côté. La pollution n'arrive plus qu'en troisième position de leurs préoccupations, devancée désormais par les inégalités sociales. "Ce n'est pas une surprise, quand l'économie va mal, les questions environnementales disparaissent au profit de questions plus pragmatiques, le travail principalement", explique Chantal Derkenne, de l'Ademe.

Or, si la ministre de l'environnement, Delphine Batho a promis "la création de 100 000 "emplois verts" d'ici trois ans", les Français peinent à associer environnement et développement économique. Ainsi, s'ils sont plus en plus familiers avec la notion de développement durable (52% disent en avoir une idée précise ou très précise, contre un tiers seulement en 2004), ils l'associent essentiellement à la protection de l'environnement. Seul 20% d'entre eux font référence à ses aspects sociaux et économiques.

(...)

Le désir de consommation reste une valeur forte. L'enquête pointe notamment une progression de l'attrait pour l'innovation : 60% des Français se disent ainsi "à l'affut des nouveaux produits", contre 50% en 2007. Dans le même temps, ils sont de moins en moins nombreux à penser que "consommer mieux, c'est consommer moins" (54% contre 58% en 2008).

(...)

La diminution de la facture énergétique passe donc par des comportements économes. On chauffe moins de pièces, moins longtemps et moins fort. 52% des Français déclarent ainsi porter des vêtements plus chauds pour pouvoir baisser la température de leur logement, contre 43% en 2008 (et 35% en 2002).

L'intégralité de cet article à lire sur Le Monde.fr

Qu'en pensez vous ?

Voilà qui confirme ce que j'ai déjà depuis longtemps, à savoir que l'environnement, ça coûte cher, et les Français ont d'autres priorités que de défendre l'environnement, même si par ailleurs ils se disent écologistes.

[Florian]

C'est bien, les français redescendent sur terre. Il n'y a vraiment aucune raison de se faire du souci pour l'environnement, l'UE y veille et si déjà la France arrivait à suivre, çà serait bien. Point besoin de politique nationale en la matière, et foin du Ministère à la c.. qui s'en occupe.

l'UE est très en retard sur le renouvelable,la Chine est en pointe sur ces technologies. Se lancer dans la transition énergétique est coûteux mais comparable à une reconstruction d'après-guerre : un énorme potentiel de croissance, indispensable face au réchauffement climatique (+4° en 2060...).

L'environnement, ce n'est pas qu'un problème de "renouvelables". La Chine fait peut-être un effort de chauffe-eaux soliaires et de panneaux solaires, mais à côté de çà c'est quand même un pays archi-dégueulasse (eau, air, déchzets, sols pollués, contamination de la chaine alimentaire).

[Nombrilist]

"L'environnement, ce n'est pas qu'un problème de "renouvelables"."

Tout à fait d'accord avec Florian. C'est ce que j'essaie d'expliquer depuis hier.

[les orteils]

Je suis d'accord, ce n'est pas que ça, mais la transition énergétique n'en reste pas moins urgente à engager.

[artragis]

la transition énergétique ça passe surtout par le negawatt.

[Nombrilist]

J'irais même plus loin: la transition énergétique, ça passera un jour ou l'autre par un rationnement énergétique des foyers.