ne te sens pas agressé
comment je pourrais t'imposer mes vues j'suis pas à coté de toi à pointer un flingue sur ta tempe, je ne peux qu'essayer de te démontrer que tu as tort et essayer de te convaincre, et en aucune façon ce n'est une violence que d'essayer de te faire changer d'avis par la discussion et le débat
si pour toi j'ai été violent et si j'ai froissé ta sensibilité, alors je te fais mes plus plates excuses, ce n'était pas mon intention, je me rends compte que tout le monde n'est pas habitué aux débats musclés qu'on peut avoir entre militants politiques, et que sur un forum public justement il n'y a pas que des militants
si tu les acceptes, alors stp, réponds à cette simple question
comment décider "ensemble" sans voter ?
La liberté politique : La démocratie
c'est passé pour moi.
je suis habitué aux débats musclés, voire à d'autres joutes..Je ne reviens pas sur "l'échange" de cet après-midi et ne demande pas d'excuses. Je respecte ce que tu penses, dis, Logan et c'est au-delà des mots.
Je suis militant politique depuis...années, mais je comprends qu'untel n'ait pas la même perception, en quoi que ce soit d'ailleurs; surtout si la convergence, le feeling est proche.
Voilà ma réponse, qui n'est pas forcément celle de tous mes copains anars: décider, et c'est ce que nous faisons régulièrement, revient à exprimer un besoin, une urgence, une initiative,..Et là, suivant le degré : soit des copains plus compétents se déclarent prêts à le faire, et rendront compte au groupe de leur travail, mission,..soit c'est le groupe complet qui se charge de la tâche, sans chef,..
J'aime autant te dire que ce genre d'exercice décrasse sérieusement les us et habitudes .
Plus politiquement, un besoin exprimé par un groupe, peut exiger l'unanimité ( surtout s'il est conséquent ) et, pour l'obtenir, remodeler son projet jusqu'à l'obtenir.C'est le principe de l'unanimité, mis en exergue surtout, lors de positions lourdes; politiques, stratégiques, mais souvent déclinées.Différentes oppositions peuvent y faire face: opposition nette demandant un nouveau travail de mise en forme, ou bien opposition amicale: le projet peut se mettre en place, et vu l'urgence de la situation, les peu enclins à partager cet objectif, ne se mettront pas en travers.
Pour finir, le mandat impératif recouvre surtout un besoin collectif à couvrir.
Dans le même esprit, un individu exprime une idée; si celle-ci n'est pas refusée, le camarade s'en charge et devra de toute façon en rendre compte.
D'autres possibilités existent, mais se rejoignent toutes sur la nécessité de ne pas écraser, imposer une décision ( même à une minorité ) et tu peux me croire: ce n'est pas que de la théorie..
Je te laisse: je suis crevé, levé depuis 2 h du mat.
je suis habitué aux débats musclés, voire à d'autres joutes..Je ne reviens pas sur "l'échange" de cet après-midi et ne demande pas d'excuses. Je respecte ce que tu penses, dis, Logan et c'est au-delà des mots.
Je suis militant politique depuis...années, mais je comprends qu'untel n'ait pas la même perception, en quoi que ce soit d'ailleurs; surtout si la convergence, le feeling est proche.
Voilà ma réponse, qui n'est pas forcément celle de tous mes copains anars: décider, et c'est ce que nous faisons régulièrement, revient à exprimer un besoin, une urgence, une initiative,..Et là, suivant le degré : soit des copains plus compétents se déclarent prêts à le faire, et rendront compte au groupe de leur travail, mission,..soit c'est le groupe complet qui se charge de la tâche, sans chef,..
J'aime autant te dire que ce genre d'exercice décrasse sérieusement les us et habitudes .
Plus politiquement, un besoin exprimé par un groupe, peut exiger l'unanimité ( surtout s'il est conséquent ) et, pour l'obtenir, remodeler son projet jusqu'à l'obtenir.C'est le principe de l'unanimité, mis en exergue surtout, lors de positions lourdes; politiques, stratégiques, mais souvent déclinées.Différentes oppositions peuvent y faire face: opposition nette demandant un nouveau travail de mise en forme, ou bien opposition amicale: le projet peut se mettre en place, et vu l'urgence de la situation, les peu enclins à partager cet objectif, ne se mettront pas en travers.
Pour finir, le mandat impératif recouvre surtout un besoin collectif à couvrir.
Dans le même esprit, un individu exprime une idée; si celle-ci n'est pas refusée, le camarade s'en charge et devra de toute façon en rendre compte.
D'autres possibilités existent, mais se rejoignent toutes sur la nécessité de ne pas écraser, imposer une décision ( même à une minorité ) et tu peux me croire: ce n'est pas que de la théorie..
Je te laisse: je suis crevé, levé depuis 2 h du mat.
ok donc moi j'ai une idée qui me tient à coeur, j'ai besoin de plusieurs milliards d'euros parce que je veux construire des centrales géothermiques et des centrales solaires pour pouvoir remplacer des centrales nucléaires vu que je pense qu'il faut les fermer et les démanteler le plus vite possible
comment je fais avec ton système de décision tu peux être plus concret stp en t'appuyant sur cet exemple ?
comment je fais avec ton système de décision tu peux être plus concret stp en t'appuyant sur cet exemple ?
à cette taille là, je ne peux que donner des pistes, en me référant à des canevas existants.
Il importe que la propriété privée des moyens de production soit abolie; il est prévu que des structures fédérales ( s'appuyant sur la volonté, le besoin exprimé par les populations ) puissent préparer une étude de besoins à satisfaire.
Dès lors, des professionnels compétents effectuent le travail demandé.
Concernant la taille économique, je m'en réfère par exemple, à la préparation puis à la mise en place des tramways de Barcelone( guerre d'Espagne ). L'exemple est différent, certes, mais je veux signifier par là, qu'en fonction des projets plus ou moins importants, le fonds de la démarche reste identique, mais peut et doit s'adapter, suivant l'urgence, l'impact économique. Et tout celà, bien sûr, très sérieusement.
Cette autogestion libertaire des tramways de Barcelone, s'est effectuée suivant ces principes ( et avec d'autres qui se sont greffés: écrasement de la grille hiérarchique; prise en compte du besoin de développement du réseau ) sous les bombardements et en pleine guerre!Certainement que des décisions rapides ont dû être prises, mais beaucoup plus d'un point de vue technique ( maintenance, entretien,..) que d'un point de vue politique.
On en parle peu ( et, pour cause ), mais beaucoup de structures économiques fonctionnent déjà sur ce modèle, en france et ailleurs: squatts bien sûr, mais restaurants autogérés, certaines coopératives, SCOP,..
Ce qui compte à mes yeux, c'est de conserver à l'esprit la préservation de l'individu ( voire du groupe ) contre toute tentative autoritaire; ensuite, les schémas peuvent varier d'un terrain à l'autre, d'une culture à l'autre ( la manière des Espagnols d'autogérer leur système économique ne convient pas forcément aux contraintes que nous connaissons ici,etc.. )
Puisque j'ouvre ce chapitre de domination ( ou plutôt de lutte contre toute tentative de domination, qui interpelle plusieurs champs: philosophie,..) , j'en profite pour évoquer l'immensité du terrain à (re)conquérir: contre la domination des individus par d'autres, domination de la femme par l'homme,..
Et il est plus sain, cohérent, d'articuler cette exigence avec le projet social et économique; d'ailleurs, elle est au centre de celui-là.
Sans vivre dans un monde de bisounours, bien au contraire, le combat contre la domination, ou même notre propre tentation d'exercer la domination, me semble un bon début, un bon chantier permanent, de révolution, non ?
Il importe que la propriété privée des moyens de production soit abolie; il est prévu que des structures fédérales ( s'appuyant sur la volonté, le besoin exprimé par les populations ) puissent préparer une étude de besoins à satisfaire.
Dès lors, des professionnels compétents effectuent le travail demandé.
Concernant la taille économique, je m'en réfère par exemple, à la préparation puis à la mise en place des tramways de Barcelone( guerre d'Espagne ). L'exemple est différent, certes, mais je veux signifier par là, qu'en fonction des projets plus ou moins importants, le fonds de la démarche reste identique, mais peut et doit s'adapter, suivant l'urgence, l'impact économique. Et tout celà, bien sûr, très sérieusement.
Cette autogestion libertaire des tramways de Barcelone, s'est effectuée suivant ces principes ( et avec d'autres qui se sont greffés: écrasement de la grille hiérarchique; prise en compte du besoin de développement du réseau ) sous les bombardements et en pleine guerre!Certainement que des décisions rapides ont dû être prises, mais beaucoup plus d'un point de vue technique ( maintenance, entretien,..) que d'un point de vue politique.
On en parle peu ( et, pour cause ), mais beaucoup de structures économiques fonctionnent déjà sur ce modèle, en france et ailleurs: squatts bien sûr, mais restaurants autogérés, certaines coopératives, SCOP,..
Ce qui compte à mes yeux, c'est de conserver à l'esprit la préservation de l'individu ( voire du groupe ) contre toute tentative autoritaire; ensuite, les schémas peuvent varier d'un terrain à l'autre, d'une culture à l'autre ( la manière des Espagnols d'autogérer leur système économique ne convient pas forcément aux contraintes que nous connaissons ici,etc.. )
Puisque j'ouvre ce chapitre de domination ( ou plutôt de lutte contre toute tentative de domination, qui interpelle plusieurs champs: philosophie,..) , j'en profite pour évoquer l'immensité du terrain à (re)conquérir: contre la domination des individus par d'autres, domination de la femme par l'homme,..
Et il est plus sain, cohérent, d'articuler cette exigence avec le projet social et économique; d'ailleurs, elle est au centre de celui-là.
Sans vivre dans un monde de bisounours, bien au contraire, le combat contre la domination, ou même notre propre tentation d'exercer la domination, me semble un bon début, un bon chantier permanent, de révolution, non ?
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