"A savoir que l'auto-réflexion est la capacité de penser par soi même, dans la lucidité critique par rapport à soi, aux autres et au monde, pour se mettre à l'abri des erreurs et surtout des illusions qui sont à la racine des principales aliénations dont un individu peut être victime."worldpeace a écrit : Les phénomènes sociaux comme les boucs émissaires (cf Shoah) sont étudiées par la raison en psychologie sociale. Il y a aussi la dilution de la responsabilité. Peut-être qu'on devrait donner des cours de psychologie sociale au collège.
La rationalisation des idées, y compris néfastes, est-elle en rapport avec la raison ? Ce sont des structures cognitives, des schémas mentaux. Il faudrait faire la distinction alors entre la pensée rationnelle avec des structures cognitives et la raison au sens de l'analyse, la pondération et la sagesse.L'expression me semble paradoxale, puisqu'une emprise dénote évidemment un emprisonnement. Si on entend la raison comme l'analyse, la pondération et la sagesse, alors il s'agit plutôt d'attitudes mentales favorisant la compréhension et les choix éclairés, attitude qui de par sont effet bénéfique se renforce naturellement sans qu'il y ait de contrainte.l'homme ne peut être libre que pour autant qu'il vit sous l'emprise de la raison.
Tout est dit, l'analyse critique permet de contourner les pièges du préjugé, de l'erreur, de l'illusion, voir de l'aliénation...
On ne doit pas juger intuitivement, on doit raisonner pour juger.
Sinon, tu abordes un point intéressant, la distinction à faire entre raison analytique et raison dialectique. La raison analytique (la raison pure) prouvant la vérité à partir du réel, et la raison dialectique servant à établir la vérité à partir de représentation abstraite de la réalité.