A l'époque de la guerre froide, la fin de l'humanité dépendait d'une poignée de personnes et de leur égo. De ce point de vue ça va mieux.
Pessimiste pour l'avenir de la France ? Tout dépend de ce qu'on considérerait positif. Si on veut une France proche du modèle socialiste, on n'en est pas très éloignés et on risque en effet de s'en écarter naturellement après avoir atteint le pic.
Si on considère le niveau de vie relativement à nos voisins, il pourrait baisser en même temps qu'on atteindra le pic social, puis se relever lentement. Cela fait partie du cycle.
Si on considère le niveau de vie des français dans l'absolu, il devrait stagner mais pas régresser grâce à la technologie. Puis redécoller après quelques réformes pragmatiques dans ce sens (toujours le pic).
Si on considère l'UE, elle reste à faire et on ne peut rien prédire à moyen terme car on n'a pas de recul.
Quant à l'influence des européens dans le monde, elle tend à se réduire mais pourrait reprendre du poids : les USA perdent leur hégémonie, et on va vers un monde multipolaire dans lequel l'Europe aura davantage de poids, comme c'était le cas à l'époque du bloc soviétique.
d'où ces questions :
- se complaire dans le malheur entretient-il le bonheur ?
- ne voir que l'aspect négatif de l'être humain, le fait-il évoluer ?
On ne se complaît pas dans le malheur. On craint simplement le changement qu'on sent venir inéluctablement. Cela entretient-il le bonheur ? Je ne vois pas comment ça pourrait l'entretenir.
L'aspect négatif de l'être humain ? Cela ne le fait pas évoluer mais il est important de faire l'effort d'analyser ses aspects positifs et négatifs. Même si le jugement est difficile à porter de l'intérieur :
Nous nous considérons comme une espèce à part. Je crois que c'est ce qui nous empêche d'évaluer la situation correctement. Si on se remet "dedans", on abandonne cette idée du paradis perdu et on considère la planète comme elle est sans porter de jugement nostalgique erroné et sans culpabilité idiote. Les prophètes de l'apocalypse sont de mauvais conseillers.