La gauche européenne ne me donne vraiment pas l'impression de vouloir mettre fin à la lute des classes. Je pense que les PS espagnols et Portugais avaient cette lute des classes dans leurs programme clandestins (avant 1975 et 1974 respectivement) mais une fois les dictatures de ces pays mis à terre (pas dans les mêmes conditions mais là n'est pas le sujet) ces deux PS se sont empressés de renier la lute des classes la socialisation et ce genre de dogme idéologiques pour mettre en place des programmes plus pragmatiques.Baltorupec » 03 Oct 2015, 16:55:07 a écrit :En tout cas, selon ton principe, le libéralisme ne peut être de gauche, car je pense que l'on peut considérer que la gauche européenne et surtout française a comme but suprême de mettre fin à la lutte des classes et la misère.
Quant aux scandinaves, déjà dans les années 70 ils étaient plus sociaux-démocrate que "marxisants" ou "socialisants". Et depuis ils ont tous évoluer.
@National7
Je ne cite ou ne commente les choses sur les quelles nous sommes d'accord (a quelques nuances près) et je passe directement à la phrase avec la quelle je ne pourrait être d'accord que je cite:
<<On peut également se poser la question de savoir s'il est pertinent de limiter le pouvoir du peuple souverain.
A priori non : le souverain ne connait aucun contre-pouvoir en principe.>>
Alors pourquoi vouloir limiter les pouvoirs du souverain? plaçons nous dans une optique pragmatique. Disons que nous avons gagné la liberté d'expression, qui est un principe de base de toute démocratie (sans expression il n'y à pas de débats donc pas de démocratie possible) et que le souverain, même peuple, décide qu'en faite il y à liberté d'expression sauf sur la religion, sauf sur le code du travail et sauf sur la sexualité (exemples totalement pris au hasard inutile de les commenter^^) pourrions-nous dire qu'il reste une liberté d'expression? Je ne pense pas. mais alors, pourquoi laisser au souverain le droit d'aller à l'encontre de quelque chose qui est à la base de la démocratie, à savoir la liberté de parole?
Voilà pourquoi il faut limiter les pouvoirs de tout souverain.
La réduction du temps de travail ne fait pas vraiment parti des libertés. Là on est exactement dans la situation où l'on confonds "capacité" et "libertés". Pour expliquer la différence fondamentale entre les deux concepts il y à une boutade très claire à ce" sujet: "Je n'ai pas la capacité de sauter à pieds joints au dessus de la manche, mais ce n'est pas pour cela que je ne suis pas libre."