Sarkozy : mais pourquoi tant de haines ?
Source : La Tribune.fr -
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Dans son dernier livre, « Sarkologies », le sociologue Michel Maffesoli porte son regard sur les mythes incarnés en la personne du chef de l'État et sur les raisons profondes de la défiance profonde qu'il suscite chez beaucoup de Français. A lire à l'heure où l'Elysée dresse le bilan de « quatre ans d'actions » et prépare le terrain pour la bataille de mai 2012.
Il y a une forme de jubilation dans la volonté de Michel Maffesoli de décrypter la hargne que suscite l'actuel président de la République. À un an du rendez-vous de 2012, le sociologue de la postmodernité, penseur iconoclaste, prend un plaisir certain à se payer à la fois ceux qui font profession d'anti-sarkozysme parfois primaire, et l'intéressé lui-même dont il dresse un portrait sans concession de toutes les petites et grandes faiblesses.
Rien, du péché originel du Fouquet's, des vacances sur le yacht de Bolloré, de l'affichage ostentatoire d'un luxe jugé vulgaire par une certaine bourgeoisie qui pourtant fit son accession au pouvoir, aux aventures sentimentales (Cécilia, le divorce, le remariage avec Carla), en passant par le soutien à son fils (le prince Jean) dans les Hauts-de-Seine, n'est épargné à Nicolas Sarkozy. Mais de cette chronique de la geste présidentielle, Michel Maffesoli tire de toutes autres conclusions que celle que l'on peut lire quotidiennement dans les médias qui dopent leur tirage en tirant à vue sur le président. Pour Maffesoli, si Nicolas Sarkozy suscite une telle hystérie, c'est que par bien des côtés, il nous ressemble trop : par ses tics, ses maladresses de langage, sa réactivité, ses colères, il est humain, trop humain.
Certes, la hargne qu'il déclenche s'explique aussi, comme l'avait identifié l'essai destructeur du philosophe Alain Badiou (« De quoi Sarkozy est-il le nom ? »), par le fait qu'il représente, « d'une manière caricaturale », ce dont on a peur, mais dont on pressent que, inéluctablement, « ça arrive ». En cela, Nicolas Sarkozy est bien un président postmoderne, au sens que donne Maffesoli à cette notion : il est étroitement lié au quotidien des gens, vibre de la même émotivité et par son caractère diviseur plus que rassembleur des Français, est bien le symbole de ce morcellement de la France en « tribus », autre notion essentielle de la pensée « postmoderne ».
Nicolas Sarkozy devient ainsi l'incarnation des maux de notre temps (société fragmentée, ultra-violente, qui divise et oppose) et des peurs de notre époque : peur de la mondialisation et peur des autres, peur du déclassement et du déclin. Ainsi, la haine contre Sarkozy serait fille de notre propre panique face à ce qu'il faut bien appeler la fin d'un cycle. « On craint moins Sarkozy "en soi" que comme symbole du monde qui rattrape la France et l'oblige dans la douleur à évoluer. » En somme, il est une bonne « autobiographie du moment ».
Mais on aurait tort, selon Maffesoli, de déduire de ses (mauvaises) courbes de popularité que Nicolas Sarkozy a d'ores et déjà perdu toutes chances d'être réélu. En s'intéressant aux faits de tous les jours, des plus anecdotiques aux plus essentiels, il conserve une forte audience, parce que ce qu'il dit et fait entre en résonance avec le peuple. Que ce soit dans la haine ou dans l'admiration, il demeure présent dans les conversations de tous les jours. En langage tactique « sarkozien », il occupe le terrain et reste un bon fonds de commerce politique.
Incontournable pour 2012 ? En jouant des « deux corps du roi » (tels que décryptés par l'historien Kantorowicz), le corps naturel, que l'on pouvait maudire, et le corps surnaturel, qui reste « intouchable », sacré, « on peut dire que le corps politique du président Sarkozy perdure lui aussi, intact, au-delà des attaques dont il est l'objet », écrit Maffesoli. Alors, bien sûr, il y a du tragique chez Sarkozy, qui en fait presque un personnage de roman ; il y a aussi du démoniaque : il est la « figure du diable » dont on ne peut pas prononcer le nom sans hystérie) ; on brocarde sa petite taille (comme si François Mitterrand avait été grand, lui qui ne dépassait pas de beaucoup, en centimètres, son lointain successeur !). Sans voir que, au-dessus des talonnettes, Sarkozy a chaussé des bottes de sept lieues et fait changer la France plus profondément qu'elle ne le croit. « Il y a quelque chose de fatal en lui : il est en accord avec le commencement d'un nouveau cycle », incarné aussi par la crise de 2008, note maffesoli. La suite, reconnaît l'auteur, n'est pas écrite : son sort dépendra des différentes tribus qui l'ont élu en 2007 : « De leur engagement, de leur indifférence, de leur rage, va surgir, un certain dimanche (de mai 2012), une inclination du pays. » C'est là que sera tiré le rideau de ces « sarkologies », à lire pour comprendre la bataille politique qui se prépare.
Philippe Mabille
Sarkozy : mais pourquoi tant de haines ?
C'est vrai que Sarkozy mérite ses critiques. Les présidents précédents étaient tellement sains et honnêtes icon_cheesygrin
Prenons Mitterrand par exemple qui nous a montré les vertus d'une famille unie, qui ne se serait jamais permis d'utiliser l'argent du contribuable a des fins non avouables et qui surtout, prônait la transparence du moindre de ses agissements. Quel saint cet homme ! comment voulez vous qu'un Sarkozy qui ose porter une montre ne provenant pas du supermarché du coin et qui ne passe pas ses vacances en centres de familles rurales ne soit pas critiqué...
Quant on est anti quelqu'un, quoi qu'il fasse, ce sera un c.. !
Prenons Mitterrand par exemple qui nous a montré les vertus d'une famille unie, qui ne se serait jamais permis d'utiliser l'argent du contribuable a des fins non avouables et qui surtout, prônait la transparence du moindre de ses agissements. Quel saint cet homme ! comment voulez vous qu'un Sarkozy qui ose porter une montre ne provenant pas du supermarché du coin et qui ne passe pas ses vacances en centres de familles rurales ne soit pas critiqué...
Quant on est anti quelqu'un, quoi qu'il fasse, ce sera un c.. !
- pwalagratter
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Evolution signifierait : chômage, accumulation de lois mal ficelées justifiées par des faits divers, division de la population, cadeaux systématiques aux plus riches... Personnellement j'aurais utilisé "regression" voir même "retour au 19e siècle" !« On craint moins Sarkozy "en soi" que comme symbole du monde qui rattrape la France et l'oblige dans la douleur à évoluer.
Je ne suis pas d'accord avec le contenu de cet article : avant même son arrivée, il était détesté non pas pour les raisons expliquées par le sociologue mais tout simplement que son ambition démesurée n'était que sa seule "qualité". Déjà ministre du Budget de Balladur en 93 ses mesures avait creusé un sacré déficit. Il était bien mal placé pour donner des leçons aux autres.
C'est juste un bon candidat mais un mauvais gestionnaire et il n'a rien d'un visionnaire, bien au contraire il ne fait que défendre des intérêts financiers et cela se savait auparavant.
Désolée, je pensais que nous pouvions réagir sur un article. Mais, si le but est juste d'afficher les pensées d'un sociologue et de nous convaincre qu'il a raison, soit, mais précise dès le départ qu'il est interdit d'émettre un avis contraire... icon_cheesygrinCobalt a écrit : Ce n'est pas l'objet de cet article,qui est sociologique et qui explique ce qui a plus aux français pour l'élire et pourquoi il est haït.
Je suis d'accord avec Tryphon pour une fois !
En plus ce n'est pas tant de la haine que Sarkozy génère, c'est bien plus subtil que ça. Il y a un mélange fluctuant d'indignation, de mépris, de gêne, de répugnance, d'indifférence, de rage, d'espoir anéanti, de confusion, etc.
En plus ce n'est pas tant de la haine que Sarkozy génère, c'est bien plus subtil que ça. Il y a un mélange fluctuant d'indignation, de mépris, de gêne, de répugnance, d'indifférence, de rage, d'espoir anéanti, de confusion, etc.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
Avant qu'il ne devienne président il catalysait aussi de good vibes puisque 53% des votants l'ont élu au second tour. L'auteur dont il est question ici aborde peut-être le problème dans son livre que je ne lirai pas
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
Je ne trouve pas non plus cet article très passionnant j'ai hésité 48 h00 avant de poster,cela dit ce que je retiens de cet article,et qui me semble être l'essentiel de ce qu'il dit c'est que les gens qui ont voté pour lui donc au dessus vous n'êtes pas concernés^^.
Les gens se sont reconnus en lui,ça fait peur on a autour de nous une personne sur deux qui lui ressemble ,agité,nerveux prêt à bondir sans la moindre réflexion,sans le moindre recul.Et 2 personnes sur dix qui pensent comme marine...
Mais en même temps ils se sont rendu compte qu'au fond il ne voulait pas d'un président qui leur ressemble,maintenant ils veulent un sosie d'eux ,(marine)et sans s'en rendre compte.
Les gens se sont reconnus en lui,ça fait peur on a autour de nous une personne sur deux qui lui ressemble ,agité,nerveux prêt à bondir sans la moindre réflexion,sans le moindre recul.Et 2 personnes sur dix qui pensent comme marine...
Mais en même temps ils se sont rendu compte qu'au fond il ne voulait pas d'un président qui leur ressemble,maintenant ils veulent un sosie d'eux ,(marine)et sans s'en rendre compte.
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L'opinion, s'est forgée au vu du marasme actuel.Tout simplement.Sarkosi n'a aucune formation si ce n'est une capa accordée par ses pairs (RPR) sans études..
Il nomme un ministre des finances ,avocat,un ex ministre quasi inculte ministre de l'industrie ,estrosi (épargnez moi,je le connais perso à travers la moto) un ministre de l'agriculture avec un BEP etc etc...Les compétences requises sont bien au dessus de ces clowns tout simplement...Lula a su s'entourer ...
Il nomme un ministre des finances ,avocat,un ex ministre quasi inculte ministre de l'industrie ,estrosi (épargnez moi,je le connais perso à travers la moto) un ministre de l'agriculture avec un BEP etc etc...Les compétences requises sont bien au dessus de ces clowns tout simplement...Lula a su s'entourer ...
Démocratie :le pouvoir pour les poux de manger les lions Clémenceau
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L'ex dirigeant du Brésil....Le peuple voulait que la constitution soit modifiée pour qu'il puisse poursuivre un autre mandat. C'est un ex métallurgiste qui a redressé son pays de façon spectaculaire ,exactement le contraire de Nabotléon...Détesté et qui a doublé la dette ,tout en créant un chômage de masse...
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Ah,oui Lula sur le coup je ne voyais pas du tout,mais il existe des gens extrêmement brillant et qui ne font pas d'étude,déjà le gouvernement n'était pas favorable à ce que sarko publie son bilan et pour cause l'ayant fait maintenant tout le monde va s'atteler à démontrer l'inverse ce qui sera sans doute très bien,peut être certain vont retrouver la vue.^^
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