limites de la peau

[poésietoute]

A examiner la peau ( humaine, de préférence ), nous pouvons être ébahis par son immensité, quasiment sans limites.Elle se renouvelle, se développe, reconstitue, comme tout constituant du vivant, certes.
On peut même supposer que nos propres limites sont conditionnées par sa surface, cette enveloppe.
Donc, peut-on avancer que nos barrages existentiels sont dûs à un volume trop étroit ? La question du sens de la vie prend pied, ( ou perd pied ), car l' esprit ( le feu, l'âtre..)est trop empesé , prisonnier dans une masse par trop charnelle.S'agit-il donc d'équilibre à revoir entre l'esprit et la matière ( la nôtre ) ou n'y a-t-il aucune issue ?

En corollaire, peut-on greffer la suivante question du dépassement.
Le nécessaire dépassement est envisagé pour combler l'espace entre soi et les autres: autre vision complémentaire du politique. Ne serait-ce qu'en tentant de combler les "trous" sociaux , politiques, voire affectifs,..par un agrandissement de notre voilure, envergure,..peau.Mais n'est-ce qu'une chimère ou un engagement humaniste ( a minima ) trop tardif ?

[Adeline]

je n'ai rien compris  icon_mrgreen

[Emmanuel]

Message supprimé

[Adeline]

tu me le fais découvrir 

Je viens de trouver un lien, résumant de façon assez claire la théorie de Didier Anzieu...

Avis aux amateurs http://www.bibliotheques-psy.com/spip.php?article873

[poésietoute]

As tu lu le "Moi Peau"... ? Je te le conseille poésietoute.

Je connais le thème du livre, ainsi que les débats qu'il a provoqués, et convoque toujours.Je ne l'ai pas encore lu; il est en bonne place dans la tonne d'ouvrages que je me suis promis de dévorer.
En fait, c'était plutôt une réflexion à cheval sur plusieurs axes, que je voulais lancer.
Tout d'abord, si l'on observe d'un peu plus près, l'expression artistique, plastique, poétique,..actuelle, nous pouvons déduire que le corps, la peau prend une position centrale; et ce n'est pas gratuit. A l'opposé d'un questionnement qui nous met en scène , dans une espèce de repli sur soi, c'est , je pense, vers un corps ou peau-sujet que ces expressions ( voire études ) renvoient ou interrogent.
De ce point de départ, j'ai élargi à la peau  la condition du dépassement ( très métaphorique, quoique.. ); celui-ci peut-il encore être encore vecteur  des espaces ( à combler sur tous les plans ) entre les êtres, ou bien l'enfermement est-il abouti au point que l'enveloppe-catalyseur de toutes les limites, retraits,.. enferre physiquement, mentalement,..

[racaille]

A examiner la peau ( humaine, de préférence ), nous pouvons être ébahis par son immensité, quasiment sans limites.Elle se renouvelle, se développe, reconstitue, comme tout constituant du vivant, certes.
On peut même supposer que nos propres limites sont conditionnées par sa surface, cette enveloppe.
Donc, peut-on avancer que nos barrages existentiels sont dûs à un volume trop étroit ? La question du sens de la vie prend pied, ( ou perd pied ), car l' esprit ( le feu, l'âtre..)est trop empesé , prisonnier dans une masse par trop charnelle.S'agit-il donc d'équilibre à revoir entre l'esprit et la matière ( la nôtre ) ou n'y a-t-il aucune issue ?

En corollaire, peut-on greffer la suivante question du dépassement.
Le nécessaire dépassement est envisagé pour combler l'espace entre soi et les autres: autre vision complémentaire du politique. Ne serait-ce qu'en tentant de combler les "trous" sociaux , politiques, voire affectifs,..par un agrandissement de notre voilure, envergure,..peau.Mais n'est-ce qu'une chimère ou un engagement humaniste ( a minima ) trop tardif ?

Quelques pistes à explorer sur le concept de corps sans organes de Deleuze et Guattari :

http://kinoks.org/article.php3?id_article=316
http://cyberkor100org.canalblog.com/arc ... ps_sans_or…
http://fr.wikipedia.org/wiki/Corps-sans-organes