J'ai décidé de faire un petit sujet de philo tiré de Wikipédia, avec comme interrogation, Rousseau était il démocrate ?
Qu'en pensez vous ?Jean-Jacques Rousseau, né le 28 juin 1712 à Genève et mort le 2 juillet 1778 à Ermenonville, est un écrivain, philosophe et musicien genevois de langue française.
La vie de Jean-Jacques Rousseau est une vie d'indépendance et même d'instabilité. Il quitte d'abord Genève à seize ans pour la Savoie où il se forme en autodidacte chez Mme de Warrens avant de gagner Paris en 1742 pensant faire carrière dans la musique. Il a alors une existence difficile, cherchant divers protecteurs et vivant avec Thérèse Levasseur qui lui donnera cinq enfants, abandonnés à l'Assistance Publique. Dans le même temps il rencontre Diderot et écrit des articles sur la musique pour l'Encyclopédie, cependant s'il participe à l'esprit des Lumières par son rejet des régimes autocratiques, il s'en sépare sur l'idée d'un « heureux siècle de fer » et de progrès cher à Voltaire. Entretenant de façon générale des relation interpersonnelles difficiles, il se réfugie plusieurs fois dans la solitude séjournant de nouveau en Suisse en 1762 après la condamnation de ses ouvrages par le Parlement de Paris. Il entreprend alors d'écrire son autobiographie pour se justifier et multiplie les lieux de résidence pour finalement retourner à Paris en 1770 et vivre en copiant de la musique. Il meurt à 66 ans en 1778 et sa dépouille sera transférée au Panthéon par la Convention au moment de la Révolution française en 1794.
Rousseau démocrate ?
Le Contrat social a parfois été considéré comme le texte fondateur de la République française, non sans malentendus, ou à titre d'accusation de la part des opposants à la République. On s'est surtout attaché à sa théorie de la souveraineté : celle-ci appartient au peuple et non à un monarque ou à un corps particulier. Assurément, c'est chez Rousseau qu'il faut chercher les sources de la conception française de la volonté générale : contrairement aux théories politiques anglo-saxonnes, Rousseau ne considère pas la volonté générale comme la somme des volontés particulières — c'est-à-dire la volonté de tous -, mais comme ce qui procède de l'intérêt commun : « ôtez [des volontés particulières] les plus et les moins qui s'entre-détruisent, reste pour somme des différences la volonté générale ».
On oublie souvent que Rousseau destinait son Contrat social à de petits États. Il s'inspirait de deux modèles, l'un antique (la cité grecque, notamment Sparte alors tenue pour démocratique), l'autre moderne (la République de Genève). Rousseau s'opposait à l'opinion de la majeure partie des « Philosophes » qui admiraient souvent les institutions anglaises, modèle d'équilibre des pouvoirs loué par Montesquieu et Voltaire. Parmi ses écrits politiques (Livre de poche ISBN 978-2-253-05593-8) Rousseau a été mandaté par la république de Gènes afin de donner une Constitution à la Corse où le « small is beautyfull » est souligné car il se base sur le fonctionnement institutionnel de la Confédération Helvétique de son époque, il a aussi étudié le fonctionnement du gouvernement de la Pologne. Rousseau s'opposait également avec force au principe de la démocratie représentative et lui préférait une forme participative de démocratie, calquée sur le modèle antique. Se borner à voter, c'était, selon lui, disposer d'une souveraineté qui n'était qu'intermittente ; quant à la représentation, elle supposait la constitution d'une classe de représentants, nécessairement voués à défendre leurs intérêts de corps avant ceux de la volonté générale. En revanche, il s'opposait à la diffusion massive des savoirs, comme le montre son Discours sur les sciences et les arts qui y voit la cause de la décadence moderne. Le modèle de Rousseau est bien plus Sparte, cité martiale, dont le modèle entretenait déjà quelque rapport avec la cité de La République de Platon, qu'Athènes, cité démocratique, bavarde et cultivée. Certains critiques — comme l'universitaire Américain Lester G. Crocker —, particulièrement sensibles au modèle d'autarcie et d'unité nationales de Rousseau, lui ont reproché d'avoir favorisé le totalitarisme moderne. Cette opinion est devenue minoritaire depuis quelque temps, mais elle témoigne de la force polémique qu'ont encore de nos jours les écrits du « Citoyen de Genève » .
La liberté naturelle de l'homme implique l'absence d'engagement ou d'obligation naturelle. Les talents étant répartis inégalement entre les individus, les inégalités apparaissent, puis se développent de plus en plus vite. Dans le Discours sur l'inégalité, Rousseau évoque la progression de l'inégalité : « l'égalité rompue fut suivie du plus affreux désordre : c'est ainsi que les usurpations des riches, les brigandages des pauvres, les passions effrénées de tous étouffant la pitié naturelle, et la voix encore faible de la justice, rendirent les hommes avares, ambitieux, et méchants ».
Dans le Contrat social, Rousseau cherche le fondement d'une autorité légitime parmi les hommes. Il s'agit pour lui de définir à quelles conditions l'homme peut se soumettre à une autorité, ici de nature politique, sans rien perdre de sa liberté. L'homme étant naturellement libre, ce fondement ne peut être qu'une convention. Comment les hommes peuvent-ils associer leurs forces, sans renoncer pour autant à la liberté ? Tel est le problème du contrat social, énoncée en ces termes : « Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même, et reste aussi libre qu'auparavant ». Pour en savoir plus : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Jacqu ... ocrate_.3F
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