Enfer chrétien, du feu.
Enfer païen, du feu.
Enfer mahométan, du feu.
Enfer hindou, des flammes.
A en croire les religions,
Dieu est né rôtisseur.
Choses vues (1887-1900)
Citations de Victor Hugo
Références de Victor Hugo
selon VICTOR HUGO
- domi
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selon VICTOR HUGO
« La règle d’or de la conduite est la tolérance mutuelle, car nous ne penserons jamais tous de la même façon, nous ne verrons qu’une partie de la vérité et sous des angles différents. »
Gandhi, extrait de Tous les hommes sont frères
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Re: selon VICTOR HUGO
Et si tu lis l'Ancien Testament ça ne laisse aucun doute vu le nombre de barbecues que Dieu exige de ses ouailles.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.
- domi
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Re: selon VICTOR HUGO
Les romains offrent aux Dieux des animaux domestiques
- Bovins - Ovins - Suidés - Parfois des Chiens
Le sacrifice se procéde en plusieurs étapes qui doivent être impérativement respectées dans le bon ordre pour des offrandes réussies :
- La Praefatio : l'offrande inaugurale avec l'utilisation du Vin qui symbolise la reconnaissance des Dieux mais également des Encens.
- L'Immolatio qui consiste à verser sur le dos de l'animal de la Mola Salsa : une farine salée. On considère cet acte comme une consécration de l'animal : passer du monde humain au monde divin : l'appartenance à Dieu. Le prêtre répend quelques gouttes de vin sur le front de l'animal puis passe le couteau sur le dos d'un geste rapide pour montrer que la bête est consacrée aux sacrifices pour les divinités.
- Les romains ne décrivent pas l'étape suivante qui est la mise à mort de l'animal. L'esclave chargé de tuer l'animal doit demander la permission avant de l'égorger. On attache les cornes de manière à ce qu'il incline la tête pour ensuite l'assommer avec un maillet.
- La precatio : la prière prononcée à haute voix par les prêtres
- La Litatio : la versification et l'acceptation du sacrifice par les divinités
- Le Partage sacrificiel
- Le Banquet sacrificiel.
A savoir qu'une offrande ne peut avoir lieu si l'animal ne tient pas en place, s'il est effrayé, malade ou s'enfuit. Dans ce cas pour maintenir l'offrande les romains doivent choisir une autre bête docile en bonne santé.
en grèce:
Le sacrifice ici décrit est une hécatombe (ἑκατόμϐη / hekatombê), littéralement un « [sacrifice de] cent bœufs », ce qu'il faut comprendre métaphoriquement comme un sacrifice de grande taille. Homère en décrit les étapes :
purification par le lavage des mains ;
prière au cours de laquelle l'officiant rappelle ce que le dieu a déjà accompli pour lui ;
offrande de grains d'orge émondé et non moulu ;
le sacrifice proprement dit débute :
la tête de l'animal doit être tournée vers le ciel pour que le sang monte vers les dieux olympiens,
on égorge la ou les bêtes,
celui-ci est écorché,
suit un découpage très précis de la dépouille, dont nous ne connaissons pas tous les détails, afin de séparer ce que l'on va consommer de ce qui revient aux dieux,
les cuisses sont brûlées avec du vin,
l'on distribue ensuite ce qui revient aux dieux (la graisse et les os des cuisses) et ce qui revient aux hommes, viande et entrailles (l'entourage seul de l'officiant ayant le privilège de consommer ces dernières, celles-ci pouvant servir à la prise d'oracle) ;
commence enfin le banquet proprement dit, le sacrifice étant une cérémonie collective ;
après avoir mangé, les convives boivent ensemble, sans avoir oublié les libations : c'est le συμπόσιον / sumpósion (« symposion »).
Il existe un autre type de sacrifice sanglant, l'holocauste (énagisme, ou ἐνάγισμα / enágisma), destiné aux dieux chtoniens ; il n'est là pas question de partager avec les vivants, c'est pourquoi la victime est intégralement brûlée. Celle-ci est placée près du sol, ou directement au sol, la tête tournée vers la terre et son sang est recueilli dans une fosse, le βόθρος / bóthros, afin de nourrir les puissances d'en-bas, pour les invoquer ou les apaiser. C'est ce type de sacrifice qu'Homère décrit dans l'extrait cité dans la 1re partie. Lors d'un sacrifice, on prélève également quelques poils sur la tête de la victime, en présage de sa mort
chez les incas :
Les sacrifices humains ne se faisaient que lors de périodes de grands troubles, lorsque l'Inca était malade ou mort, par exemple, ou lors de catastrophes naturellesMétraux 5. L'objectif était alors d'apaiser le ou les dieux.
Les personnes, hommes, femmes ou enfants offerts en sacrifice devaient être en bonne condition physique et de parfaite constitution. Avant le sacrifice, le sacrifié buvait de la chicha (un alcool) pour atténuer la perception de ses sens. Dans de nombreux cas, il était ensuite enterré vivant. Pour l'honorer, les prêtres conduisaient des cérémonies qui l'accompagnaient tandis que son esprit quittait la terre. Parmi les jeunes filles choisies dans chaque province pour être femmes choisies, une partie était destinée à être sacrifiée.
La religion aztèque pratiquait le rite du sacrifice humain de manière régulière et massive : Hernán Cortés a estimé que 3 000 à 4 000 personnes étaient sacrifiées par an
Les méthodes de sacrifice étaient variées — pendaison, crémation, noyade — et dépendaient du dieu auquel on consacrait les victimes ainsi que du rituel, mais la forme la plus fréquente était la cardiectomie (extraction du cœur) et se pratiquait sur une victime encore vivante, à l'aide d'un couteau d'obsidienne ou de silex.
.sources :wilkipédia
Ou je trouve qu'on a peut etre bien fait de les coloniser
Dieux cruels, épuisez sur moi votre colère
(François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE, Triumv. II,5
La cruauté, c'est le premier des attributs de Dieu.
Gide
Quand on voudra s'occuper utilement du bonheur des hommes, c'est par les Dieux du ciel que la réforme doit commencer.
Holbach
Les religions naissent de nos craintes et de nos faiblesses, s'agrandissent dans le fanatisme et meurent dans l'indifférence.
Chateaubriand
Dieu ne recevra jamais le prix Nobel de la paix.
José Artur
- Bovins - Ovins - Suidés - Parfois des Chiens
Le sacrifice se procéde en plusieurs étapes qui doivent être impérativement respectées dans le bon ordre pour des offrandes réussies :
- La Praefatio : l'offrande inaugurale avec l'utilisation du Vin qui symbolise la reconnaissance des Dieux mais également des Encens.
- L'Immolatio qui consiste à verser sur le dos de l'animal de la Mola Salsa : une farine salée. On considère cet acte comme une consécration de l'animal : passer du monde humain au monde divin : l'appartenance à Dieu. Le prêtre répend quelques gouttes de vin sur le front de l'animal puis passe le couteau sur le dos d'un geste rapide pour montrer que la bête est consacrée aux sacrifices pour les divinités.
- Les romains ne décrivent pas l'étape suivante qui est la mise à mort de l'animal. L'esclave chargé de tuer l'animal doit demander la permission avant de l'égorger. On attache les cornes de manière à ce qu'il incline la tête pour ensuite l'assommer avec un maillet.
- La precatio : la prière prononcée à haute voix par les prêtres
- La Litatio : la versification et l'acceptation du sacrifice par les divinités
- Le Partage sacrificiel
- Le Banquet sacrificiel.
A savoir qu'une offrande ne peut avoir lieu si l'animal ne tient pas en place, s'il est effrayé, malade ou s'enfuit. Dans ce cas pour maintenir l'offrande les romains doivent choisir une autre bête docile en bonne santé.
en grèce:
Le sacrifice ici décrit est une hécatombe (ἑκατόμϐη / hekatombê), littéralement un « [sacrifice de] cent bœufs », ce qu'il faut comprendre métaphoriquement comme un sacrifice de grande taille. Homère en décrit les étapes :
purification par le lavage des mains ;
prière au cours de laquelle l'officiant rappelle ce que le dieu a déjà accompli pour lui ;
offrande de grains d'orge émondé et non moulu ;
le sacrifice proprement dit débute :
la tête de l'animal doit être tournée vers le ciel pour que le sang monte vers les dieux olympiens,
on égorge la ou les bêtes,
celui-ci est écorché,
suit un découpage très précis de la dépouille, dont nous ne connaissons pas tous les détails, afin de séparer ce que l'on va consommer de ce qui revient aux dieux,
les cuisses sont brûlées avec du vin,
l'on distribue ensuite ce qui revient aux dieux (la graisse et les os des cuisses) et ce qui revient aux hommes, viande et entrailles (l'entourage seul de l'officiant ayant le privilège de consommer ces dernières, celles-ci pouvant servir à la prise d'oracle) ;
commence enfin le banquet proprement dit, le sacrifice étant une cérémonie collective ;
après avoir mangé, les convives boivent ensemble, sans avoir oublié les libations : c'est le συμπόσιον / sumpósion (« symposion »).
Il existe un autre type de sacrifice sanglant, l'holocauste (énagisme, ou ἐνάγισμα / enágisma), destiné aux dieux chtoniens ; il n'est là pas question de partager avec les vivants, c'est pourquoi la victime est intégralement brûlée. Celle-ci est placée près du sol, ou directement au sol, la tête tournée vers la terre et son sang est recueilli dans une fosse, le βόθρος / bóthros, afin de nourrir les puissances d'en-bas, pour les invoquer ou les apaiser. C'est ce type de sacrifice qu'Homère décrit dans l'extrait cité dans la 1re partie. Lors d'un sacrifice, on prélève également quelques poils sur la tête de la victime, en présage de sa mort
chez les incas :
Les sacrifices humains ne se faisaient que lors de périodes de grands troubles, lorsque l'Inca était malade ou mort, par exemple, ou lors de catastrophes naturellesMétraux 5. L'objectif était alors d'apaiser le ou les dieux.
Les personnes, hommes, femmes ou enfants offerts en sacrifice devaient être en bonne condition physique et de parfaite constitution. Avant le sacrifice, le sacrifié buvait de la chicha (un alcool) pour atténuer la perception de ses sens. Dans de nombreux cas, il était ensuite enterré vivant. Pour l'honorer, les prêtres conduisaient des cérémonies qui l'accompagnaient tandis que son esprit quittait la terre. Parmi les jeunes filles choisies dans chaque province pour être femmes choisies, une partie était destinée à être sacrifiée.
La religion aztèque pratiquait le rite du sacrifice humain de manière régulière et massive : Hernán Cortés a estimé que 3 000 à 4 000 personnes étaient sacrifiées par an
Les méthodes de sacrifice étaient variées — pendaison, crémation, noyade — et dépendaient du dieu auquel on consacrait les victimes ainsi que du rituel, mais la forme la plus fréquente était la cardiectomie (extraction du cœur) et se pratiquait sur une victime encore vivante, à l'aide d'un couteau d'obsidienne ou de silex.
.sources :wilkipédia
Ou je trouve qu'on a peut etre bien fait de les coloniser
Dieux cruels, épuisez sur moi votre colère
(François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE, Triumv. II,5
La cruauté, c'est le premier des attributs de Dieu.
Gide
Quand on voudra s'occuper utilement du bonheur des hommes, c'est par les Dieux du ciel que la réforme doit commencer.
Holbach
Les religions naissent de nos craintes et de nos faiblesses, s'agrandissent dans le fanatisme et meurent dans l'indifférence.
Chateaubriand
Dieu ne recevra jamais le prix Nobel de la paix.
José Artur
« La règle d’or de la conduite est la tolérance mutuelle, car nous ne penserons jamais tous de la même façon, nous ne verrons qu’une partie de la vérité et sous des angles différents. »
Gandhi, extrait de Tous les hommes sont frères
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- Libre Plume
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- Enregistré le : 05 févr. 2010, 00:00:00
Re: selon VICTOR HUGO
Peuples ! écoutez le poète !
Ecoutez le rêveur sacré !
Dans votre nuit, sans lui complète,
Lui seul a front éclairé !
Des temps futurs perçant les ombres
Lui seul distingue en leurs flancs sombres
Le germe qui n’est pas éclos.
Homme, il est doux comme une femme.
Dieu parle à voix basse à son âme
Comme aux forêts et comme aux flots !
C’est lui qui, malgré les épines,
L’envie et la dérision,
Marche courbé dans vos ruines,
Ramassant la tradition.
De la tradition féconde
Sort tout ce qui couvre le monde,
Tout ce que le ciel peut bénir.
Toute idée, humaine ou divine,
Qui prend le passé pour racine
A pour le feuillage l’avenir.
Il rayonne ! il jette sa flamme
Sur l’eternelle vérité !
Il la fait résplendir pour l’âme
D’une merveilleuse clarté !
Il inonde de sa lumière
Ville et désert, louvre et chaumière,
Et les plaines et les hauteurs ;
A tout d’en haut il la dévoile ;
Car la poésie est l’étoile
Qui mène à Dieu rois et pasteurs !
Avril 1839
VICTOR HUGO
Les rayons et les ombres, v. 277-fin
Pour Victor Hugo, c’est dans le divin que s’affirment les plus grandes qualités de l’être humain, d’ailleurs n’écrivait-il pas que leur triomphe apporte la joie, leur perte entraine leur désespoir, l’angoisse et la solitude, l’impression d’être coupé de tout.
Les croyants de différentes religions peuvent y voir des symboles propres à leur foi, mais à l’origine de tout, c’est une force vibrante de l’absolu qu’il évoque dans sa poésie.
Ce n’est pas faux quelque part, car en tant que absolu le divin est dépourvu de forme.
- domi
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- Enregistré le : 20 mars 2010, 00:00:00
- Parti Politique : Les Républicains (LR)
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Re: selon VICTOR HUGO
si les hommes s'en tenait à leur spiritualité et ne fondait pas des religions qu'ils pervertissent !
« La règle d’or de la conduite est la tolérance mutuelle, car nous ne penserons jamais tous de la même façon, nous ne verrons qu’une partie de la vérité et sous des angles différents. »
Gandhi, extrait de Tous les hommes sont frères
Gandhi, extrait de Tous les hommes sont frères
Re: selon VICTOR HUGO
Très chouette topic Domi, qui illustre à merveille le caractère illimité de l'imagination humaine.
A noter quand même que le Dieu de Spinoza n'est pas cruel et ne réclame pas notre soumission inconditionnelle. Comme ce philosophe l'identifie à la Nature ("Deus sive natura"), il est par conséquent indifférent à tout ce qui peut se produire. Ce n'est pas un dieu créateur ; il se contente, comme toute chose, de persévérer dans son être. Le dieu parfait pour les athées en somme
Je crois que l'holocause est aussi un sacrifice traditionnel juif fait à Dieu (enfin plus de nos jours hein^^), mais dans ce cas il s'agit d'un animal et non d'un sacrifice humain. J'ai du lire ça dans la Genèse mais ma mémoire n'est plus ce qu'elle étaitIl existe un autre type de sacrifice sanglant, l'holocauste (énagisme, ou ἐνάγισμα / enágisma), destiné aux dieux chtoniens ; il n'est là pas question de partager avec les vivants, c'est pourquoi la victime est intégralement brûlée. Celle-ci est placée près du sol, ou directement au sol, la tête tournée vers la terre et son sang est recueilli dans une fosse, le βόθρος / bóthros, afin de nourrir les puissances d'en-bas, pour les invoquer ou les apaiser. C'est ce type de sacrifice qu'Homère décrit dans l'extrait cité dans la 1re partie. Lors d'un sacrifice, on prélève également quelques poils sur la tête de la victime, en présage de sa mort
A noter quand même que le Dieu de Spinoza n'est pas cruel et ne réclame pas notre soumission inconditionnelle. Comme ce philosophe l'identifie à la Nature ("Deus sive natura"), il est par conséquent indifférent à tout ce qui peut se produire. Ce n'est pas un dieu créateur ; il se contente, comme toute chose, de persévérer dans son être. Le dieu parfait pour les athées en somme
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
- Libre Plume
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Re: selon VICTOR HUGO
Certains n'ont pas besoin des religions pour se pervertir !si les hommes s'en tenait à leur spiritualité et ne fondait pas des religions qu'ils pervertissent !
Si on s’intéresse à Victor Hugo, il n’est pas difficile de comprendre que la philosophie et la spiritualité sont une émanation de l'intelligence humaine.
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