racaille a écrit :Un grand des Lumières dont on cite rarement le nom, et pourtant nous lui devons notre conception moderne de la justice : Beccaria ("des délits et des peines").
Michel onfray a consacré une années de cours aux Lumières, en particulier les "gauchos" des Lumières mais aussi, en creux, sur les plus connus - ceux cités dans le premier post de ce topic. Il parle notamment d'Helvetius, du baron d'Holbach, de Meslier, de Sade, des matérialistes quoi. C'est un regard peu habituel sur les Lumières, ont a plutôt tendance à nous parler des pré-libéraux tels que Voltaire ou des vieux réacs tels que Rousseau. C'est peut-être aussi pourquoi cette période ne m'avait pas tant intéressé que ça lorsque je l'avais étudié à l'école
Tu oublies Diderot qui est, à mon sens, le philosophe matérialiste le plus reconnus de ce siècle. (et celui la, on a éventuellement la chance de l'étudier à l'école
)
D'un point de vue général, je trouve que, le siècle des lumières, fut le siècle de la symbiose entre Science et Philosophie; ce savant mélange mit en évidence la vérité matérialiste, notamment grâce aux travaux de Galilée, ce dernier fut un précurseur indéniable pour les philosophes qui ont suivis.
Sans vouloir t'offenser, à l'époque Voltaire et Rousseau n'étaient pas considérés comme réactionnaire, c'est ta vue moderne qui te fait penser ça, globalement les philosophes des lumières remirent en cause la religion de culte, allant du simple déiste comme Voltaire, au plus matérialiste comme Holbach.