Mort aux pauvres ...
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Ce prix est loin de la réalité, j'ai une amie en étude de kiné qui loue son appartement de 15 m2 environ 600€.
"La moyenne parisienne des loyers ressort à 21,5 euros le m2. Autrement dit, pour un deux pièces de 40 m2, tous quartiers de Paris confondus, il faut compter, en moyenne, 860 euros par mois. Et 1.044 euros dans l'arrondissement le plus recherché." Les Echos.
"La moyenne parisienne des loyers ressort à 21,5 euros le m2. Autrement dit, pour un deux pièces de 40 m2, tous quartiers de Paris confondus, il faut compter, en moyenne, 860 euros par mois. Et 1.044 euros dans l'arrondissement le plus recherché." Les Echos.
800 euros, c'est le prix d'un superbe 100 m² dans la capitale de l'UE ! Avec ascenseur, concierge serviable, et tout et tout ...
Ce qui est intéressant, c'est d'analyser la raison de ces différences.
En France, toujours avide de plumer les "riches" et de caser les impécunieux, on a bloqué les loyers. D'où dégoût légitime des propriétaires, déglingue du patrimoine locatif, raréfaction ...
En économie comme dans la vie, quand on crache en l'air, cela vous retombe toujours sur le nez icon_biggrin
Autre facteur favorable aux loyers ultra bas en Belgique, la déductibilité des intérêts pour tout emprunt destiné à l'immobilier, sans limitation de temps, de valeur, ou de nombre de biens. Ce qui s'isncrit dans une dynamique finalement profitable aux locataires, qui trouvent une offre surabondante.
Quand je pense que le petit embryon de déductibilité instauré récemment a fait gueuler, en France, ...
Ce qui est intéressant, c'est d'analyser la raison de ces différences.
En France, toujours avide de plumer les "riches" et de caser les impécunieux, on a bloqué les loyers. D'où dégoût légitime des propriétaires, déglingue du patrimoine locatif, raréfaction ...
En économie comme dans la vie, quand on crache en l'air, cela vous retombe toujours sur le nez icon_biggrin
Autre facteur favorable aux loyers ultra bas en Belgique, la déductibilité des intérêts pour tout emprunt destiné à l'immobilier, sans limitation de temps, de valeur, ou de nombre de biens. Ce qui s'isncrit dans une dynamique finalement profitable aux locataires, qui trouvent une offre surabondante.
Quand je pense que le petit embryon de déductibilité instauré récemment a fait gueuler, en France, ...
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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Je te reconnais un certains talent rhétorique ma chère mps.
On peut analyser d'une autre manière.
Paris c'est 800 € pour 40m2, 900 € pour 50m2, alors imaginons pour 100m2..., la marge est effectivement grande avec Bruxelles.
Où j'habite, le loyer est quasiment le même qu'à Paris, du fait du prestige du lieux.
Je crois que le facteur géographique est aussi a prendre en compte dans la valeur d'un bien.
Du lieu prestigieux ressort une demande supérieur à l'offre, donc un prix élevé.
L'Offre est rare et très prisée, de ce fait l'immobilier s'envole, ce qui a des répercussions sur les populations natives, je pense à mon canton, où on assiste à un incroyable exode des bas revenus depuis ces 20 dernières années, où la population bourgeoise urbaines a pris le pas sur les natifs : 80% de maison secondaire, valeur immobilière surélevée, la valeur des biens immobiliers a été mutliplié par DIX en vingt ans... C'est à la fois un problème, et une bénédiction pour les propriétaires comme moi.
En ce qui concerne Paris, il s'est passé la même chose, on parle aujourd'hui d'exode urbain, les populations pauvres habitent de plus en plus en banlieue, et les populations aisées habitent en centre ville, c'est une forme de ségrégation du à la valeur de l'immobilier par secteur géographique.
Je suis d'accord pour réduire une partie des charges qui pèsent sur les propriétaires. Cela dit, je ne suis pas sur que l'offre s'accroitera abondamment via des réductions de charge immobilière, mais tu as raison sur le fait qu'une offre plus abondante permettrait de baisser les prix et donc de répondre efficacement à la demande. C'est la loi du marché...
On peut analyser d'une autre manière.
Paris c'est 800 € pour 40m2, 900 € pour 50m2, alors imaginons pour 100m2..., la marge est effectivement grande avec Bruxelles.
Où j'habite, le loyer est quasiment le même qu'à Paris, du fait du prestige du lieux.
Je crois que le facteur géographique est aussi a prendre en compte dans la valeur d'un bien.
Du lieu prestigieux ressort une demande supérieur à l'offre, donc un prix élevé.
L'Offre est rare et très prisée, de ce fait l'immobilier s'envole, ce qui a des répercussions sur les populations natives, je pense à mon canton, où on assiste à un incroyable exode des bas revenus depuis ces 20 dernières années, où la population bourgeoise urbaines a pris le pas sur les natifs : 80% de maison secondaire, valeur immobilière surélevée, la valeur des biens immobiliers a été mutliplié par DIX en vingt ans... C'est à la fois un problème, et une bénédiction pour les propriétaires comme moi.
En ce qui concerne Paris, il s'est passé la même chose, on parle aujourd'hui d'exode urbain, les populations pauvres habitent de plus en plus en banlieue, et les populations aisées habitent en centre ville, c'est une forme de ségrégation du à la valeur de l'immobilier par secteur géographique.
Je suis d'accord pour réduire une partie des charges qui pèsent sur les propriétaires. Cela dit, je ne suis pas sur que l'offre s'accroitera abondamment via des réductions de charge immobilière, mais tu as raison sur le fait qu'une offre plus abondante permettrait de baisser les prix et donc de répondre efficacement à la demande. C'est la loi du marché...
Pour ta récompense, voici les 500 premiers appartements (bon marchés) à louer aujourd'hui, dans les quartiers les plus huppés de Bruxelles :-)
http://www.immoweb.be/fr/rent.Results.g ... eep=&xcart…
http://www.immoweb.be/fr/rent.Results.g ... eep=&xcart…
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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Pas cher du tout.
Il serait intéressant de connaitre la différence du rapport offre/demande entre Bruxelles et Paris.
A Bruxelles, très certainement une offre supérieure à la demande, prix bas.
A Paris, offre inférieure à la demande, prix élevés.
Article de Challenges montrant le problème immobilier dans les grandes villes de France.
http://www.challenges.fr/actualites/fin ... HA5841/off…
Autre article :
"La demande de logements en France était supérieure à l'offre au troisième trimestre 2007, ainsi que le révèle Orpi dans son baromètre Offre – Demande. L'étude, la première du genre menée par le groupe immobilier, relève que 6.4 % des ménages recherchaient un bien immobilier au cours de cette période alors que seulement 2.5 % de logements étaient disponibles. L'écart se réduit si l'on compare l'offre et la demande de logements locatifs : 2.5 % de biens étaient ainsi mis en location pour une demande de 3.4 %. Un déséquilibre est également observé au niveau de la taille des logements. L'offre en effet se compose principalement de petites (deux pièces maximum) et grandes surfaces (au moins cinq pièces) alors que la demande se situe entre les deux (trois à cinq pièces). Enfin, en termes géographiques, ce sont les zones urbaines qui sont à la fois les plus proposées et les plus convoitées." Le guide du crédit.
Sujet intéressant, mais on est un peu hors-sujet.
Il serait intéressant de connaitre la différence du rapport offre/demande entre Bruxelles et Paris.
A Bruxelles, très certainement une offre supérieure à la demande, prix bas.
A Paris, offre inférieure à la demande, prix élevés.
Article de Challenges montrant le problème immobilier dans les grandes villes de France.
http://www.challenges.fr/actualites/fin ... HA5841/off…
Autre article :
"La demande de logements en France était supérieure à l'offre au troisième trimestre 2007, ainsi que le révèle Orpi dans son baromètre Offre – Demande. L'étude, la première du genre menée par le groupe immobilier, relève que 6.4 % des ménages recherchaient un bien immobilier au cours de cette période alors que seulement 2.5 % de logements étaient disponibles. L'écart se réduit si l'on compare l'offre et la demande de logements locatifs : 2.5 % de biens étaient ainsi mis en location pour une demande de 3.4 %. Un déséquilibre est également observé au niveau de la taille des logements. L'offre en effet se compose principalement de petites (deux pièces maximum) et grandes surfaces (au moins cinq pièces) alors que la demande se situe entre les deux (trois à cinq pièces). Enfin, en termes géographiques, ce sont les zones urbaines qui sont à la fois les plus proposées et les plus convoitées." Le guide du crédit.
Sujet intéressant, mais on est un peu hors-sujet.
Re: Mort aux pauvres ...
Electricité : plus de 6 millions de Français peinent à payer, selon une enquête 30/04
Près de 11% des Français --soit plus de 3 millions de foyers et le double de personnes-- reconnaissent avoir eu récemment des difficultés à payer leur facture d'électricité, selon un baromètre Powermetrix-AFP lancé mardi confirmant l'étendue de la "précarité énergétique".
Cette enquête a été menée cet hiver auprès d'un panel représentatif de 840 consommateurs par Wattgo, une société spécialisée dans la collecte et l'analyse de données sur la consommation électrique des Français, via des capteurs optiques placés sur leurs compteurs.
(...)
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