[/align]L’Insee a décrypté la vie des Français sur plus de 2.600 territoires.
Métropoles et villes moyennes de l’Ouest et du Sud-Ouest sont favorisées.
Peut-on mesurer le bonheur avec des chiffres ? Faut-il prendre en compte le taux de chômage, le pourcentage de succès au bac, les revenus moyens, la distance du domicile au travail, la mortalité ? Dans le droit fil de la commission Stiglitz sur la mesure de la performance économique et du progrès social, et des débats récents sur la situation des zones périphériques des métropoles, les experts de l’Insee se sont penchés sur la qualité de vie dans les territoires (voir document ci-dessous). Ils ont défini 27 indicateurs très larges, (accessibilité aux équipements, à la culture, aux sports, aux loisirs, les niveaux de diplôme, l’écart entre les salaires femmes-hommes, les revenus…) Et les ont appliqué à l’échelle de 2.677 lieux de vie de France métropolitaine.
Leur conclusion est, bien sûr, que les territoires qui accueillent en moyenne les populations les plus favorisées cumulent souvent des niveaux de diplôme, des taux d’emploi et des revenus parmi les plus élevés.
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Mais les différences de qualité de vie ne sont pas uniquement liées au niveau de richesse ou de qualité de l’environnement. L’Insee met en avant des contrastes sociétaux. « Dans certaines régions, la cohésion sociale est plus forte à travers une plus grande implication collective dans la vie associative et citoyenne », souligne-t-elle. Au niveau très local, la part des familles monoparentales est ainsi de 18 % à Paris et Metz, mais 10 % à Decazeville. Et celle des vingt ans ou plus ayant eu au moins le bac atteint 87 % à Paris contre 59 % à Drancy ou 44,2 % à Tonneins. Et si l’on recalcule par départements avec une batterie de 9 indicateurs (voir carte), arrivent en tête l’Ille-et-Vilaine, la Loire-Atlantique et le Maine-et-Loire.
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