C'et faux au moins depuis 2012. La grande partie des Français issu de l'émigration s'abstiennent ou vote de plus en plus à droite. Quand à l'achat des voix, voir plutôt du côté de Dassault qui a d'ailleurs été condamné pour ça.Hector » Sam 8 Oct 2016 - 16:36 a écrit :Mais beaucoup d'étrangers finissent par obtenir la nationalité française par naturalisation ou mariage, et les enfants nés en France de parents étrangers sont français. Et toussa votent à gauche, la gauche qui gouverne souvent les banlieues et qui arrosent copieusement pour acheter les suffrages.Georges » 08 Oct 2016, 14:42:32 a écrit :Les étrangers le votent pas.Hector » Sam 1 Oct 2016 - 15:20 a écrit :Les âmes sensibles ou les politicards de gauche qui marchande les suffrages maghrébins et subsahariens ?johanono » 30 Sep 2016, 22:52:34 a écrit :Cela me semble évident. Mais malheureusement, ce principe de bon sens (choisir qui nous voulons accueillir en France) semble choquer beaucoup d'âmes sensibles dans ce pays.
L'analyse de plusieurs territoires tests dans les trois plus grandes métropoles du pays va nous permettre de répondre à cette question. Commençons par le cas emblématique de Marseille, où le candidat du parti socialiste, Patrick Mennucci, a fait un résultat particulièrement médiocre, récoltant à peine plus de 20 % des voix, alors qu'il aurait pu bénéficier de la dynamique démographique locale (une forte immigration internationale et un départ des classes moyennes vers les communes de la périphérie). Dans les fameux «quartiers nord» à l'électorat d'origine maghrébine et comorienne conséquent, l'abstention a atteint des niveaux records, touchant plus d'un inscrit sur deux et progressant fortement en point comme en volume par rapport à 2008 (par exemple, il y a eu + 7000 abstentionnistes dans le 7° secteur de Marseille!).
A Paris, le même phénomène se constate, puisque les trois arrondissements du nord-est (18°, 19° et 20°), qui concentrent l'électorat d'origine étrangère, plus diversifié qu'à Marseille, ont vu leur taux de participation se réduire entre 2008 et 2014 alors qu'il est stable à l'échelle de la municipalité, pouvant expliquer à eux seul la seconde place d'Anne Hidalgo derrière Nathalie Kosciusko-Morizet. Il en va de même en Seine-Saint-Denis dans des communes comme Bobigny ou Bondy, où les candidats de droite font des scores inespérés, respectivement de 44 et 37 %, arrivant même en tête dans la ville-préfecture, pourtant bastion des bastions du parti communiste.
Enfin, dans l'agglomération lyonnaise, l'abstention augmente par rapport à 2008 dans les deux banlieues de l'est à forte population maghrébine, Vaulx-en-Velin et Vénissieux, pour atteindre le taux particulièrement impressionnant de 62 % dans la première. Ces différents exemples témoignent donc indirectement d'une abstention très importante des français issus de l'immigration extra-européenne, à l'origine en partie de la perte de vitesse du parti socialiste à l'échelle nationale.