"Sans doute aurait-on pu éviter ce meurtre" : la colère d'une association de protection de l'enfance après la mort de Va

[johanono]

"Sans doute aurait-on pu éviter ce meurtre" : la colère d'une association de protection de l'enfance après la mort de Vanille

"Est-ce que c'était l'intérêt de l'enfant d'être remis à sa mère alors qu'elle était dans une famille d'accueil ?" s'est interrogée sur franceinfo Martine Brousse, la présidente de l'association "La voix de l'enfant".

suite

Un fait divers parmi d'autres, hélas. Mais qui fait l'objet d'une certaine médiatisation. Avec une mise en cause des services sociaux. Il convient donc qu'on s'intéresse un peu au travail des services sociaux.

Je me souviens bien des commentaires dominants, sur certains sites, lorsque l'alerte enlèvement a été déclenchée. La tonalité dominante était du genre "un enfant a vocation à être avec sa mère, donc si l'enfant est avec sa mère, il n'y a pas enlèvement" ou "pourquoi refuser à une maman de voir son enfant". Et maintenant qu'on connaît l'issue fatale, la tonalité dominante consiste à reprocher aux services sociaux de ne pas avoir pris suffisamment de précautions...

En fait, les services sociaux sont critiqués quoiqu'ils fassent. S'ils séparent un enfant de ses parents, ils seront accusés d'être inhumains, cruels. S'ils ne le font pas et qu'un drame se produit (comme à Angers), on leur reproche alors leur inaction...

[Papibilou]

"Sans doute aurait-on pu éviter ce meurtre" : la colère d'une association de protection de l'enfance après la mort de Vanille

"Est-ce que c'était l'intérêt de l'enfant d'être remis à sa mère alors qu'elle était dans une famille d'accueil ?" s'est interrogée sur franceinfo Martine Brousse, la présidente de l'association "La voix de l'enfant".

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Un fait divers parmi d'autres, hélas. Mais qui fait l'objet d'une certaine médiatisation. Avec une mise en cause des services sociaux. Il convient donc qu'on s'intéresse un peu au travail des services sociaux.

Je me souviens bien des commentaires dominants, sur certains sites, lorsque l'alerte enlèvement a été déclenchée. La tonalité dominante était du genre "un enfant a vocation à être avec sa mère, donc si l'enfant est avec sa mère, il n'y a pas enlèvement" ou "pourquoi refuser à une maman de voir son enfant". Et maintenant qu'on connaît l'issue fatale, la tonalité dominante consiste à reprocher aux services sociaux de ne pas avoir pris suffisamment de précautions...

En fait, les services sociaux sont critiqués quoiqu'ils fassent. S'ils séparent un enfant de ses parents, ils seront accusés d'être inhumains, cruels. S'ils ne le font pas et qu'un drame se produit (comme à Angers), on leur reproche alors leur inaction...

Votre conclusion est la bonne, et, malheureusement, je crains que ce soit le cas pour tout organisme ou toute personne qui est amenée à prendre des décisions. Il n'y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent pas. Ce qui n'empêche pas, bien évidemment, de regarder de plus près le fonctionnement des services sociaux.