Soucieuse de faire des économies, la Poste a réorganisé le travail des facteurs et embauché de nombreux intérimaires peu formés. Il en résulte fort logiquement une dégradation continue de la qualité du service de distribution du courrier. Cet article le montre bien.Lettres perdues de La Poste : "Parfois, je n’arrive pas à finir ma tournée", confie une postière
De plus en plus d’usagers se plaignent de courrier jamais distribués ou remis en retard alors que le timbre n’a jamais coûté aussi cher. Franceinfo s’intéresse aux raisons de ces dysfonctionnements alors que La Poste doit gérer l’érosion continue du volume de lettres.
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Face à ce constat, il y a deux possibilités :
- Soit on constate que le service public n'apporte plus rien par rapport au privé, et donc, on en déduit qu'il n'y a qu'à privatiser la Poste.
- Soit on se dit qu'au nom de la préservation du service public, l'Etat doit fournir à la Poste les moyens financiers d'effectuer un travail de qualité. Mais est-il opportun, par les temps qui courent, à une époque où les gens utilisent de moins en moins le courrier, d'injecter plusieurs centaines de millions d'euros d'argent public dans ce service ? N'y a-t-il pas d'autres priorités ?