http://www.bakchich.info/Cette-creche-q ... 12555.htmlCette crèche qui tolère le voile
Il y a la loi, les débats, les polémiques. Et puis il y a la réalité. Comme dans cette crèche associative de Paris, où des femmes voilées s’occupent de tout petits, sans que personne s’en offusque.
Située au cœur de Paris, à deux pas du Marais, la crèche associative de la cité Saint-Martin tient à sa tranquillité. Alors que le cirque médiatique autour de celle de Chanteloup-les-Vignes battait son plein, « relançant » la question du port du voile à la crèche, cette structure espère surtout ne pas attirer l’attention. Il faut dire qu’ici la quasi-totalité des assistantes maternelles portent le voile islamique. Sans que personne s’en émeuve, apparemment. « Ça n’a jamais posé aucun problème », assure l’une d’elles.
« Les filles enlèvent parfois leur foulard quand elles sont entre elles, entre femmes, sinon elles le gardent », explique une des rares à ne pas le porter. « C’est idiot de faire des histoires autour de ça. Celles qui portent le voile s’occupent aussi bien des enfants que les autres », avance une autre salariée qui n’a pas compris la polémique autour du cas Baby Loup (voir encadré).
Ces nounous ont la cinquantaine un peu passée et une longue expérience auprès des enfants. Elles viennent de Tunisie, du Maroc ou d’Algérie. Pour ces femmes venues en France sans diplôme, généralement pour suivre leur mari, la garde d’enfants a bien souvent été la seule façon de s’insérer professionnellement. « Avant, j’étais en libéral. Cela a des avantages mais on est aussi plus seule. Ici, dans la crèche Saint-Martin, on se retrouve pour discuter, parler du travail, des petits problèmes quotidiens », raconte l’une d’elles. « Certaines crèches municipales m’ont fait comprendre que mon voile poserait un problème. Pas ici. » Pour ces femmes, travailler dans une telle structure est perçu comme un signe d’intégration, voire d’ascension sociale.
Pourtant la directrice de la cité Saint-Martin tient à rappeler certaines limites. « Nous avons une tolérance parce qu’en grande partie ces assistantes maternelles travaillent chez elle. Des parents nous ont quand même raconté que leurs enfants imitaient la prière musulmane en croyant que c’était un jeu. Nous avons rappelé aux assistantes maternelles que cela n’était pas acceptable », explique Catherine Cabannes. À l’approche de la fin de l’année, la crèche, qui accueille une quinzaine d’enfants, se prépare à célébrer Noël autour d’un buffet et d’un spectacle pour les tout petits. Ce jour-là, pas plus que les autres jours, la question du port du hidjab ne se posera pas.
Le voile à la crèche devant les prud'hommes.
Bon, malgré les couinements de la droite rasée de près qui est toujours prompte a commenter des décisions de justices qui n'ont pas encore été rendues et qui jette sans cesse l'opprobe sur les magistrats (tous pourris, bien sur) en généralisant , comme je vous l'avais annoncé, la justice est passée.
L'enturbannée est déboutée. Elle a donc perdu.
Le licenciement est licite.
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Bonjour,
Selon Le Parisien, Fatima Afif, l'ancienne employée voilée de la crèche Baby Loup de Chanteloup-les-Vignes dans les Yvelines, a décidé de faire appel, après avoir été déboutée par le conseil de Prud’hommes de Mantes-la-Jolie. Elle dénonçait un licenciement abusif et réclamait 80 000 € de dommages et intérêts à son ancien employeur. L’affaire est renvoyée devant la cour d’appel de Versailles.
A plus tard,
Selon Le Parisien, Fatima Afif, l'ancienne employée voilée de la crèche Baby Loup de Chanteloup-les-Vignes dans les Yvelines, a décidé de faire appel, après avoir été déboutée par le conseil de Prud’hommes de Mantes-la-Jolie. Elle dénonçait un licenciement abusif et réclamait 80 000 € de dommages et intérêts à son ancien employeur. L’affaire est renvoyée devant la cour d’appel de Versailles.
A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique
Elle en a le droit.politicien a écrit : Bonjour,
Selon Le Parisien, Fatima Afif, l'ancienne employée voilée de la crèche Baby Loup de Chanteloup-les-Vignes dans les Yvelines, a décidé de faire appel, après avoir été déboutée par le conseil de Prud’hommes de Mantes-la-Jolie. Elle dénonçait un licenciement abusif et réclamait 80 000 € de dommages et intérêts à son ancien employeur. L’affaire est renvoyée devant la cour d’appel de Versailles.
A plus tard,
D'après ce que j'ai pu entendre et lire du prononcé du jugement ....(référence à la constitution ???) j'espère que les magistrats ne seront pas trop méchants. Ils peuvent toutefois l'être (déboutée et condamnation a payer de l'article 700 pour appel abusif) tout en réformant le jugement d'instance (en se basant sur le lien de subordination et l'application pour tous du règlement) en espérant que ce moyen soit soulevé par l'avocat de la crêche.
http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/ ... by-loup-va…
Personellement, je n'aurais pas statué sur la référence à la constitution pour légitimer le réglement intérieur mais sur sa validité tel que c'est repris dans le commentaire ci dessus (en lien) car à partir de la , en cas de non respect du règlement la faute grave (inbsubordination) s'impose d'elle même et ne peut raisonnablement être contestée dès lors que règlement à été validé par l'autorité administrative, car bien entendu, cette formalité est obligatoire.
http://www.liberation.fr/societe/010123 ... iberation-…Crèche Baby Loup: délibération de la Halde reportée
La délibération de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde) concernant une ex-salariée voilée de la crèche Baby Loup de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), prévue pour lundi, a été reportée au 21 mars.
Selon cette source, des auditions sont toujours en cours actuellement, ce qui justifie le report au 21 mars du rendu de la délibération.
En décembre 2010, le conseil des prud’hommes de Mantes-la-Jolie (Yvelines) a validé le licenciement pour «faute grave» de cette salariée voilée, dont le cas avait créé des remous jusqu’au sommet de la Haute autorité de lutte contre les discriminations (Halde), après qu’un premier avis favorable à la salariée rendu en mars 2010 eut été contesté en octobre par Jeannette Bougrab, alors présidente de la Halde.
Eric Molinié, qui a remplacé Jeannette Bougrab mi-décembre, avait expliqué au journal La Croix fin janvier que «la première délibération de la Halde était une analyse juridique du problème posé par une puéricultrice, liée par un contrat de droit privé, à une crèche associative. Nous avons décidé d’ouvrir une réflexion plus large sur ce sujet complexe».
Est-il donc si compliqué d'affirmer que certaines pratiques religieuses communautaires n'ont pas leur place en France ? Apparemment, oui, à en juger par les valses-hésitations de la HALDE.
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Re: Le voile à la crèche devant les prud'hommes.
Le licenciement d'une employée voilée annulé
Quelle honte... icon_evil
Voici une décision qui illustre parfaitement la propension de nos dirigeants politiques à tolérer tout et n'importe quoi au nom de la liberté et du refus des discriminations, et plus généralement le renoncement de nos sociétés occidentales à faire respecter leurs valeurs.
La décision des magistrats de la Cour de cassation est très critiquable, évidemment, mais les vrais fautifs, dans cette histoire, sont les gouvernements et parlementaires qui ont exercé les responsabilités ces dernières années, et qui n'ont jamais osé édicter des textes de loi indiquant clairement ce qui est possible et ce qui est prohibé, ouvrant ainsi la porte aux jurisprudences les plus fantaisistes...
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Voici une décision qui illustre parfaitement la propension de nos dirigeants politiques à tolérer tout et n'importe quoi au nom de la liberté et du refus des discriminations, et plus généralement le renoncement de nos sociétés occidentales à faire respecter leurs valeurs.
La décision des magistrats de la Cour de cassation est très critiquable, évidemment, mais les vrais fautifs, dans cette histoire, sont les gouvernements et parlementaires qui ont exercé les responsabilités ces dernières années, et qui n'ont jamais osé édicter des textes de loi indiquant clairement ce qui est possible et ce qui est prohibé, ouvrant ainsi la porte aux jurisprudences les plus fantaisistes...
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