Non, il ne se sent pas "seul juge" de ce qui est un vrai problème. Il émet un avis, dans le cadre d'un débat, c'est tout. C'est le principe même du débat politique : suivant le positionnement politique que l'on a, on sera sensible à des problèmes différents. Robert Ménard est sensible à cette problématique là, moi aussi, d'autres sont davantage sensibles à d'autres problèmes, c'est le débat politique...artragis a écrit :johanono, le débat que lance ménart est intéressant car si on écoute bien l'émission, on se rend compte qu'il ne se base pas sur un avis totalitaire et unilatéral. Moi ce qui me gène c'est qu'à l'instar des politiques il se sent seul juge de ce qui est, ou non, un "vrai" problème.
Je suis peut-être rétrograde et ringard, mais je reste attaché à une conception traditionnelle de l'intégration : pour moi, l'intégration est réussie lorsque les immigrés adoptent les normes et valeurs de la société d'accueil. De ce point de vue, la pratique d'une religion comme l'islam, qui prend parfois des formes spectaculaires telles que les prières dans la rue, le voile, la burqa, les revendications de repas séparés, l'appel du muezzin ou l'édification de grandes mosquées avec minarets, n'est pas forcément une preuve d'intégration, et risque d'être vécue comme une agression de la part d'une société d'accueil à tradition judéo-chrétienne.Sinon, mes premières réponses étaient dirigées à FIFE qui non seulement n'argumentait pas (ce n'est pourtant pas son genre) mais en plus usait et abusait de mots forts, forts insultants et qui dévient immédiatement de débat.
Dès lors aucun avis n'a été donné puisque la remarque de FIFE (qui amenait nécessairement la réaction de El Fredo) ne postait aucun avis sur le sujet lui même, sur les dires de ménart, ou même sur ce "problème" qu'il soit, ou non "vrai".
Pour Ce qui concerne le sondage, j'ai dit que ça me choquerait car les mosquées ne font pas partie de la culture et de l'Histoire de France et que les mettre AU MEME NIVEAU que les églises est assez embêtant. Mais c'est surtout parce qu'il n'y avait pas d'autres choix qui synthétisait vraiment ma pensée . Ce qui est clair, c'est que toute mosquée ou bâtiment religieux n'est en AUCUN CAS une preuve d'intégration ou d'acceptation par la population locale. D'un point de vue sociologique cela n'a même, selon moi, aucun sens.
Je ne suis pas contre qu'il y ait des mosquées, et pour l'avoir visité, je sais que la Grande Mosquée de Paris est très belle et s'inscrit assez bien dans le quartier, cependant il faut effectivement connaître nos priorités : contruire des habitats, immeubles de bureau/loisir/administration/santé... ou bien des bâtiments religieux.
Bon, nous sommes dans un pays qui consacre la liberté religieuse (à condition que celle-ci reste dans la sphère privée, c'est le principe de la laïcité). Je ne prétends pas interdire l'islam. Si des personnes trouvent leur bonheur dans cette religion, grand bien leur fasse. N'empêche qu'il ne faut pas venir s'étonner si certaines manifestations spectaculaires de la pratique musulmane choquent des Français (surtout quand elles portent atteinte au principe de la laïcité).
Alors des mosquées dites officielles permettraient, éventuellement, d'encadrer la pratique de cette religion, et donc de mettre fin à des pratiques douteuses telles que les prières dans les rues ou les mosquées clandestines. De ce point de vue, la construction de mosquées peut s'apparenter à un moindre mal. Reste la question que tu as soulevée : dans un contexte de rigueur budgétaire, est-il préférable de construire des logements et de financer des services publics, ou de construire des bâtiments religieux ?