L'immigration : 160 ans après, plus ça change plus c'est par

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El Fredo
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Message non lu par El Fredo » 11 avr. 2011, 23:53:00

http://www.persee.fr/web/revues/home/pr ... -3219_1996…
Rapport sur les immigrations bretonnes dans la ville de Nantes

Monsieur le maire.

Dans son rapport du 11 janvier dernier, la commission pour l'assainissement des logements insalubres vous signalait ce fait : que l'insalubrité des logements, dont la raison principale était la malpropreté, avait souvent pour cause première des habitudes de malpropreté invétérées chez les personnes. Elle vous disait que cette malpropreté personnelle est, de plus, un agent incessant d’affaissement moral et de démoralisation qu'il importe de combattre activement ; et parmi les mesures les plus efficaces, elle vous indiquait la propagation des bains et lavoirs publics, qui ont obtenu un succès si remarquable à Londres et qui paraissent devoir réussir à Rouen de la même manière.

Nous avons la conviction qu'il est possible, avec une ferme volonté et beaucoup de persévérance, de faire pénétrer les améliorations nécessaires dans les classes malheureuses de notre cité : mais, nous devons le reconnaître, nos espérances se décourageraient, si les quartiers misérables, dont nous poursuivons l'assainissement, devaient être régulièrement infectés, le mot n'est pas trop fort, par ces invasions de mendiants qui nous viennent des campagnes de la Bretagne.

Ces populations, étrangères a notre département, chez lesquelles la malpropreté la plus repoussante est une seconde nature, et dont la dégradation morale est descendue à un niveau effrayant, viennent périodiquement encombrer nos quartiers les plus pauvres et les plus insalubres. Elles recherchent et n'obtiennent qu‘à des prix élevés, en raison de leur insolvabilité même, des logements où le devoir de l'administration ne lui permet pas de tolérer la présence d‘êtres humains. Ce sont généralement des réduits ou hangars, n'ayant d'autre ouverture qu'une porte pour donner accès à l'air et a la lumière ; dont le sol est une boue permanente, entretenue par l’humidité qui suinte des murs et du toit ; sol sur lequel repose l'unique couchette des habitants, un amas de paille recouvert de quelques guenilles fétides. Aussi, une bonne partie des interdictions que nous vous avons demandé de prononcer s'appliquent-elles aux logements de cette catégorie d’habitants.
Lorsqu'ils parviennent à occuper des habitations qui ne sont pas, par elles-mêmes, dans des conditions d'insalubrité, leurs habitudes d'une malpropreté hideuse, sur la personne, les vêtements, dans toutes les fonctions usuelles de la vie, ne tardent pas à y créer une insalubrité grave. Ajoutons que la plupart de ces malheureux ne comprennent que le bas-breton, et qu'il est presque impossible aux agents de l'autorité de s'en faire comprendre.

Nous ne saurions trop insister sur ce point, monsieur le Maire : chacun de leurs séjours est une véritable infection des habitations, qui doit paralyser tous nos efforts et les vôtres, si on n'apporte un remède énergique a ce fléau. Car c'est un véritable fléau, une plaie déplorable que la présence, parmi nos populations, de ces pauvres gens, dont la dégradation morale égale la dégradation physique.

Parmi les nombreux faits qui ont affecté profondément la commission, quelques-uns suffiraient pour justifier une pareille appréciation.

Ainsi, un hangar sans fenêtre, dont le sol et les murs étaient pour ainsi dire putréfiés, était occupé par deux jeunes filles, deux sœurs, toutes deux mères, ne comprenant pas un mot de français et n'ayant d‘autres moyens d'existence, pour elles deux et trois enfants, que la plus abjecte et la plus misérable prostitution.

Dans d'autres taudis non moins hideux, nous trouvons père, mère, enfants, ne comprenant également que le bas-breton, sans autre mobilier qu'un monceau de paille, sans autre ressource que la mendicité. Puis, quand ils ont obtenu quelques monnaies de la charité privée, le père et souvent la mère se hâtent de se plonger dans une affreuse ivresse d'eau-de-vie et scandalisent ensuite le voisinage par des luttes féroces et des actes d'immortalité révoltante. Les archives judiciaires révéleraient qu'ils entrent pour les trois quarts dans la population qui alimente les bancs des tribunaux de police.

En général, ces ménages sont encombrés d'enfants dont l'aspect est navrant.

Nous croyons fermement, monsieur le Maire, que l'administration doit se préoccuper sérieusement d'un pareil état de choses. Les mesures tendant à arrêter l'envahissement du mal seraient non moins dans l'intérêt de la population de notre ville que dans le véritable intérêt de ces infortunés.

L'intérêt de la commune est évident. Ces hordes nomades, à raison des conditions hygiéniques où elles vivent, sont une charge pesante pour ses hôpitaux. Elles entretiennent dans nos murs le fléau de la mendicité et rendent stériles les efforts et les sacrifices de l'administration pour le faire disparaître : ou bien, elles font une concurrence désastreuse à notre population ouvrière dans la recherche du travail. Enfin, elles démoralisent cette même population par l’incessant spectacle de la dégradation la plus infâme.

Si la présence de ces malheureux, dans nos murs, apportait une amélioration a leur sort, nous n'aurions pas le courage de demander qu'ils en soient écartés : bien des considérations peuvent se taire devant un soulagement réel de pareilles misères. Ils ont, comme tous les citoyens, droit a la liberté de choisir leur résidence sur le sol du pays. Mais si cette liberté souffre des restrictions nécessaires, dans l'intérêt de la société, ce principe de restriction peut être d'autant mieux invoqué, quand il se trouve d'accord avec l'intérêt sainement compris de ceux contre qui l'application en est demandée.

Or, il n'est pas douteux que ce ne soit ici le cas. C'est la misère qu'ils fuient en abandonnant leurs campagnes pour se jeter dans nos villes : mais ils ne font que changer de misère et aggraver leur triste condition.

La plupart ne comprennent ou ne parlent que leur patois breton : ils sont donc dans l'impossibilité de pouvoir s'employer utilement, sauf le cas exceptionnel de grands travaux de terrassement. La charité publique ne leur est pas accessible, parce qu'elle n'est acquise qu'à certaine condition de domicile ; leur seule ressource est la charité privée, c’est-à-dire son exploitation par la mendicité.

Logés comme nous l'avons fait connaître, ils sont victimes de nombreuses causes d'insalubrité qui sévissent tout autrement dans les réduits malsains de nos mauvais quartiers que dans les huttes des campagnes. Enfin, ils ont, outre la tentation, toute facilité, dans une grande ville, de s'abandonner à tous les vices auxquels les laisse en pâture l'absence du sens moral, à peu près étouffé chez eux, si jamais il y a été développé.

Nous pensons qu'à tous égards, il importe que cette facilité de quitter les campagnes pour venir croupir dans la misère d'une grande cité comme la nôtre, soit refusée à ces populations. L'administration doit les retenir dans les campagnes ; c'est là qu'elle doit s'occuper de venir en aide à leur misère. Elles y seront toujours plus à la portée d'un travail utile, qui leur fait, d'ailleurs, complètement défaut dans les villes. Elles y seront aussi, près du pasteur de leurs paroisses, à la portée des enseignements de la religion et de la morale, dont elles n'ont pas moins besoin que de pain.

Que le gouvernement, pour arriver à ce but, agisse sur leurs communes. Il le peut, il le doit ; car en les laissant venir ainsi s'engloutir dans cette fange qu'ils entretiennent dans nos cités, le gouvernement est coupable contre la société, coupable contre ces malheureux. Ce n'est point d'ailleurs au travail industriel qu‘il faut demander des ressources contre ces misères, c'est au travail agricole. Le premier est limité, le second peut être illimité devant le vaste champ du développement de la consommation. Celui-ci est, de plus, par lui-même, un agent de moralisation. Or, quand il s'agit de développer, de féconder le travail agricole, nous sommes de ceux qui croyons que vouloir, c'est pouvoir. Le tout est de savoir vouloir.

Ces considérations, Monsieur le maire, sont sans doute d'une compétence plus élevée que la nôtre : mais nous avons dû les indiquer à la justification de la mesure que nous provoquons.

Nous pensons, monsieur le Maire, que l'intérêt de la population que vous administrez exige que vous concertiez a cet égard avec M. le préfet, et dans le cas où ce magistral n'aurait pas les moyens d'action suffisants, que vous les réclamiez d'accord près du gouvernement. Car il est urgent de porter le fer dans une plaie dont nous étions loin de soupçonner la gravité et l'étendue avant qu'elles ne se fussent révélées à nous, dans la visite minutieuse que nous faisons de tous les logements pauvres de la ville de Nantes.

Nantes, 75 avril 1851.

Le vice-président de la commission, A. CHÉROT
Les Bretons sont impossibles à intégrer dans la société nantaise : par leur langue, leur culture, leurs pratiques religieuses, leurs moeurs, leur propension à la délinquance, ils constituent un facteur de déstabilisation de notre société. Ils seraient mieux chez eux, plutôt qu'à venir prendre les emplois des Nantais de souche. Si nous laissons la porte ouverte à cette invasion, nous assisterons bientôt à une substitution de population qui mettra en danger nos valeurs et nos fondements républicains, et d'ici 20 ou 30 ans, c'est sûr, Nantes sera une ville bretonne, nos femmes et nos filles seront obligées de porter la coiffe en dentelle, on entendra du biniou dans les rues et on servira du Kouign Aman dans les cantines de nos écoles.

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Message non lu par Nombrilist » 11 avr. 2011, 23:59:00

C'est un hoax, c'est pas possible ?

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Tryphon
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Message non lu par Tryphon » 12 avr. 2011, 01:08:00

A ceci près, que les nôtres sont grassouillets et heureux, de bénéficier de nos largesses.

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El Fredo
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Message non lu par El Fredo » 12 avr. 2011, 09:20:00

Nombrilist a écrit :C'est un hoax, c'est pas possible ?
Non, c'est tout à fait vrai. J'ai recoupé cette information à plusieurs endroits. Pour rendre à César, voici le blog sur lequel je l'ai lu en premier avant d'aller chercher la source originale :

http://torrebenn.over-blog.com/article- ... me-les-aut…
Le Breton, un bougnoule comme les autres

Par ce titre certes quelque peu accrocheur, je voulais vous faire part d'un texte de 1851 qui à bien des égards trouve écho dans les fâcheux débats de sociétés, à nous imposés, en temps de grossiers malfonctionnements de répartition des richesses. Bref, en gros ce qu'on appelle vulgairement un leurre.

La stigmatisation de l'étranger est une constante. Elle a toujours été utilisée comme solution pour détourner le peuple des réels motifs de leur colère ou de leurs rancoeurs. Quoi de plus simple de s'en prendre aux populations les plus faibles pour se défouler ? Quoi de mieux que stigmatiser les couches les plus vulnérables ?

Petit exutoire d'autant moins risqué que l' "étranger" ne risque pas en retour de vous envoyer des compagnies entières de gardes mobiles déterminées à fendre le crâne du subversif. Les vrais responsables de nos malheurs... si !

En 1851, Auguste Cherot, hygiéniste zélé de la loi du 13 avril 1850 (obligation pour les villes de créer une commission de recensement des logements insalubres) nous a légué un petit bijou réactionnaire que ne renierait pas aujourd'hui un "certain ministère de l'identité nationale et de l'immigration". Ce texte a pour titre

"RAPPORT SUR LES IMMIGRATIONS BRETONNES DANS LA VILLE DE NANTES".

Pour les moins au fait de la situation géopolitique bretonne, il se trouve que Nantes est bien une ville bretonne encore en 1851. Mais la différence linguistique fait que nombre de hauts bretons appellent "bretons" les locuteurs de breton - vivant dans la partie occidentale de la Bretagne - bien qu'étant eux mêmes bretons mais francophones - ou surtout souvent gallèsants.

Voici donc quelques extraits saisissants, que j'annoterai afin de nous rapprocher avec une certaine actualité contemporaine.

Monsieur le Maire,
Dans son rapport du 11 janvier, la commission pour l'assainissement des logements insalubres vous signalait ce fait : que l'insalubrité des logements, dont la raison principale était la malpropreté avait souvent pour cause première des habitudes de malpropreté invétérés chez les personnes.(...) nous devons le reconnaître, nos espérances se décourageraient, si les quartiers misérables, dont nous poursuivions l'assainissement, devaient être régulièrement infectés, le mot n'est pas trop fort, par ces invasions de mendiants qui nous viennent des campagnes de Bretagne.


[Aujourd’hui il s'agit d'invasion de mendiants Rroms qui chagrine nos bons français]

Ces populations étrangères à notre département, chez lesquelles la malpropreté la plus repoussante est une seconde nature, et dont la dégradation morale est descendue à un niveau effrayant, viennent périodiquement encombrer nos quartiers les plus pauvres et les plus insalubres.

["Si vous rajoutez à cela le bruit et l'odeur" comme disait un ancien président de la république française de sinistre mémoire]

(...) Ajoutons que la plupart de ces malheureux ne comprennent que le bas-breton, et qu'il est presque impossible aux agents de l'autorité de s'en faire comprendre.

[Tu comprends maintenant pourquoi camarade il était si urgent de nous franciser ! Il fallait que nous comprenions au plus vite les ordres de la maréchaussée, et les ordres en général. Dur d'être soumis lorsqu'on parle une langue que la cœrcition n'atteint pas]

Nous ne saurions trop insister sur ce point, monsieur le maire ; chacun de leurs séjours est une véritable infection des habitations, qui doit paralyser tous nos efforts et les vôtres, si on n'apporte un remède énergique à ce fléau.

[Aujourd'hui ce « remède énergique » s'appelle CHARTER. A l'époque c'était son anagramme : la CHARETTE]

Car c'est un véritable fléau, une plaie déplorable que la présence, parmi nos populations, de ces pauvres gens, dont la dégradation morale égale la dégradation physique.

[L'immigré est pauvre, il pue et est décadent. Voila pourquoi il est légitime de s'en débarrasser. Ce n'est pas comme si on se débarrassait d'un humain. Pour ce qui est de la dégradation morale à propos des bretons de l'époque, il est notable de noter qu'être de cette engeance est particulièrement pénible. Vous avouerez : les culs bénis les trouvent décadents et amoraux, et les autres culs bénis (les dogmatiques de Marianne) les trouvent trop portés sur la religion. Le breton emmerde tout le monde, surtout outre-Couesnon].

(...) les archives judiciaires révéleraient qu'ils entrent pour les trois quarts dans la population qui alimente les bancs des tribunaux de police. En général, ces ménages sont encombrés d'enfants dont l'aspect est navrant.

[Sérieux, ça ne te rappelle rien ? les prisons qui sont pleines à craquer d'étrangers, qui eux même font rien qu'à faire des milliers de gamins ? Décidément le Yann Lagadeg de 1851 ressemble comme 2 gouttes d'eau au Mohammed Haddad de 2010.]

(... ) Ces hordes nomades, [sont] une concurrence désastreuse à notre population ouvrière à la recherche du travail.

[Comme un air de famille avec ça : ]

(...) La plupart ne comprennent pas ou ne parlent que leur patois breton : ils sont donc dans l'impossibilité de pouvoir s'employer utilement, sauf le cas exceptionnel de grands travaux de terrassement. (...) Enfin, ils ont, outre la tentation, toute facilité, dans une grande ville, de s'abandonner à tous les vices auxquels les laisse en pâture l'absence du sens moral, à peu près étouffé chez eux, si jamais il y a été développé.

[Pas assez chrétien hier, toujours trop musulman aujourd'hui]

Nous pensons qu'à tous égards, il importe que cette facilité de quitter les campagnes pour venir croupir dans la misère d'une grande cité comme la nôtre, soit refusée à ces populations.

[Je dois de faire un dessin ?]

L'administration doit les retenir dans les campagnes. Elles y seront aussi, près du pasteur de leur paroisse, à la portée des enseignements de la religion et de la morale, dont elles n'ont pas moins besoin que de pain.

(...) Nantes, 25 avril 1851.
Le vice président de la commission, A. Cherot


Vous aurez remarqué la prose qui qualifiait le breton dans ce document :
« invasion de mendiants » ; « populations étrangères » ; « fléau » ; « plaie déplorable » ; « hordes nomades » ; « charge pesante » ; « concurrence désastreuse »… C’est la même que l’on peut retrouver ci ou là dans la prose de nos amis dotés d’une redoutable anémie du cerveau.

Ce qui surprend également, et je l’ai mentionné ci-dessus, c’est cet appui constant sur le « manque de rigueur morale » qui caractérise cette population basse bretonne ne parlant que le breton. Le camp républicain leur trouvera par contre toujours trop de rigueur morale, et s’attachera à combattre la langue bretonne, l’associant aux croyances religieuses. Le breton, face aux œillères françaises, à gauche comme à droite, l’a toujours eu dans le cul. (Je ne trouve pas de terme plus adéquat).

Mais ce petit document est intéressant à plus d'un titre. Grâce à lui nous pouvons mesurer que le système du bouc émissaire peut s'appliquer à n'importe quelle population. Il est même assez savoureux de voir que les héritiers de ce genre de prose (qu'ils soient FN, UMP, MPF et autres petites boules puantes) savent s'adapter avec le temps. Il est même encore plus savoureux de voir que certains petits déchets organiques "identitaires" se servent aujourd'hui de la Bretagne, présentée sous un angle mythifié, mystifiant, dégoulinant d'imageries chevaleresques mal digérées. Pourtant le breton de 1851 (et jusqu'en 1950 à Paris) était le Rrom, le tzigane, le bougnoule de l'époque. Le dégoût qu’il peut avoir pour le mahométan et son engeance. Le commun des réactionnaires français - dont il est le descendant
idéologique - l'avait pour la bretonne et sa portée de petits n'enfants tout dégueulasses. Et pourtant, ce que l’on peut légitimement trouver ridicule en 2010 à propos des bretons, ne l'est pas moins pour les populations stigmatisées aujourd'hui. Mais je suppose que cela fait beaucoup trop d'informations déconcertantes à apprendre d'un coup pour eux.

Je ne voudrais pas non plus oublier dans ma conclusion le petit athée-libre-penseur mou du bulbe, lui aussi, digne héritier de sacrés trous du culs.

Combattant à l’époque le breton et ses langues au nom d'un idéal que nous savons aujourd'hui teinté de suprématisme, ce dogme l’anime toujours en 2010. Hier il fallait extirper le breton de notre bouche, pour nous "élever" et nous sortir des griffes de la religion, aujourd'hui, notre langue l'ennuie toujours autant, mais cette fois-ci au nom (selon la mode du moment) de la lutte contre le communautarisme (Notion magique apparue la dernière décennie. Bien pratique car les affabulations nazies commençaient à s'essouffler 70 ans plus tard).

Ces deux engeances ont un point commun : leur amour sans faille pour une France, une, indivisible, proprette, débarrassée de stigmates considérés chacun à leur manière comme exogènes.

À ce titre, je suis fier de me reconnaître du côté de mes frères bougnoules. Nous aurons toujours quelque chose de plus en commun que ne comprendront jamais les tenants de la France éternelle qu'elle soit réac ou libre pisseuse.
Ces gens-là sont pas comme nous, ils sont bien mieux chez eux. icon_mrgreen

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Tryphon
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Message non lu par Tryphon » 12 avr. 2011, 12:31:00

Effectivement, ces bretons étaient certainement à l'époque de pénibles parasites comme le sont aujourd'hui certaines communautés qu'il est inutile de nommer.

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johanono
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Message non lu par johanono » 12 avr. 2011, 13:37:00

Je ne comprends pas. Nantes, c'est la Bretagne. Alors pourquoi opposer les Nantais aux Bretons ? 

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Tryphon
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Message non lu par Tryphon » 12 avr. 2011, 13:51:00

Cet article montre bien au demeurant que seule une assimilation forcenée (interdiction de la langue d'origine,...) permet d'intégrer les communautés parasites.
Merci El Fredo, très intéressant.

lancelot
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Message non lu par lancelot » 12 avr. 2011, 14:00:00

ha je crois bien qu'on a un beau spécimen la  .....  icon_biggrin

c'est quoi une communauté parasite ?

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Message non lu par El Fredo » 12 avr. 2011, 14:08:00

johanono a écrit :Je ne comprends pas. Nantes, c'est la Bretagne. Alors pourquoi opposer les Nantais aux Bretons ? 
La réponse est dans le second article, elle tient à une subtilité sémantique de l'époque :
Pour les moins au fait de la situation géopolitique bretonne, il se trouve que Nantes est bien une ville bretonne encore en 1851. Mais la différence linguistique fait que nombre de hauts bretons appellent "bretons" les locuteurs de breton - vivant dans la partie occidentale de la Bretagne - bien qu'étant eux mêmes bretons mais francophones - ou surtout souvent gallèsants.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.

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Message non lu par Tryphon » 12 avr. 2011, 14:23:00

lancelot a écrit :c'est quoi une communauté parasite ?
Une communauté qui a manifestement des problemes d'intégration du fait de l'écart culturel, vit d'expédients et de l'aide sociale, suscitant le racisme (et inversement, la compassion masochiste des gogos).

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Message non lu par Nombrilist » 12 avr. 2011, 14:24:00

Ou l'indifférence.

lancelot
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Message non lu par lancelot » 12 avr. 2011, 14:29:00

 
...vit d'expédients et de l'aide sociale, suscitant le racisme ...
Donc tu es raciste ?

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Message non lu par Tryphon » 12 avr. 2011, 14:38:00

Oui, évidemment.
Pas au sens de supériorité raciale, mais au sens de xénophobie modérée.
Leurs us et coutumes me dérangent, leurs incivilités me sont pénibles, leur parasitisme économique me coûte.
Heureux?

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Message non lu par Nombrilist » 12 avr. 2011, 14:41:00

Tu es donc xénophobe, mais pas raciste (le racisme implique par définition ce sentiment de race supérieure). Bon, ben au moins Tryphon est clair sur ses positions.

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Message non lu par Tryphon » 12 avr. 2011, 15:23:00

Toutefois, les civilisations évoluent et se concurrencent, et il existe des périodes de supériorité culturelle (et pas raciale).
Celle-ci est évidemment changeante, à travers l'histoire.

Aujourd'hui la civilisation occidentale est évidemment supérieure à d'autres, mais elle est maintenant concurrencée, par des civilisations qui émergent ou se réveillent (Chine, Amérique latine, certains parlent du réveil du monde musulman..)
Certains peuples ou civilisations, végètent. Comme les Romanichels, qui croupissent dans la médiocrité, et ressemblent assez aux bretons du texte. **Propos hors sujet**, dont la seule compétence se résume à rempailler des chaises, commettre des larcins et chanter des trucs sinistres.

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