L'immigration : 160 ans après, plus ça change plus c'est par

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mps
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Message non lu par mps » 13 avr. 2011, 12:49:00

trois pôles intéressants à cet article

1°. Les progrès sociaux qu'a engendré le capitalisme et les moyens qu'il a procurés: les bretonnes auraient sans doute un logement social, des allocs, des soins médicaux gratuits, une crèche pour leurs gosses, des cours de français, etc.

2°. Il n'y a, contrairement  à ce que brâment les esprits conditionnés, de "racisme" dans la réaction, mais le désespoir d'une petite communauté qui ne peut à elle seule résoudre un problème de cette mapleur, et en appelle à la solidarité nationale pour pallier son incapacité.  Comme si les quelques habitants de Lampedusa devaient prendre en charge le tsunami migratoire ...

3°. Qu'ont gagné ces bretonnes à émigrer vers Nantes, si ce n'est la tuberculose et quelques maladies vénériennes ?  Rien.
si on "invite" quelqu'un, mieux vaut s'assurer d'abord qu'on a de quoi faire son bonheur. Sinon,c'est une singerie.

Une société ne doit pas être étanche, mais elle a le devoir d'être sélective.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

lambertini
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Message non lu par lambertini » 13 avr. 2011, 20:19:00

Tryphon a écrit :Toutefois, les civilisations évoluent et se concurrencent, et il existe des périodes de supériorité culturelle (et pas raciale). Celle-ci est évidemment changeante, à travers l'histoire.

Aujourd'hui la civilisation occidentale est évidemment supérieure à d'autres, mais elle est maintenant concurrencée, par des civilisations qui émergent ou se réveillent (Chine, Amérique latine, certains parlent du réveil du monde musulman..)
Certains peuples ou civilisations, végètent. Comme les Romanichels, qui croupissent dans la médiocrité, et ressemblent assez aux bretons du texte. **Propos hors sujet**, dont la seule compétence se résume à rempailler des chaises, commettre des larcins et chanter des trucs sinistres.
les romanichels, qui croupissent icon_question  tu parle de se que tu connais pas , beaucoups sont plus riche que toi, vas bosser pour enrichir ton patron, et payer tes crédits, ta petite vie étriqué, te plait, non tu est jaloux, tu seras victime toutes ta vie, et jaloux, en plus
la caravane passe et les chiens aboient

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 14 avr. 2011, 10:42:00

lancelot a écrit : ha je crois bien qu'on a un beau spécimen la  .....  icon_biggrin

c'est quoi une communauté parasite ?
Je me demande si Tryphon n'est pas mon cousin je lui ai parlé de ce forum il devait venir icon_biggrin

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Nombrilist
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Message non lu par Nombrilist » 14 avr. 2011, 13:27:00

Ouh là. Faut surtout pas que vous discutiez politique entre vous icon_cheesygrin .

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 14 avr. 2011, 13:46:00

On évite soigneusement ce sujet,mais après tout je ne suis encore pas sûre que ce soit lui,mais ça y ressemble,il ne m'en voudra pas il connait mon humour,on choisit ses amis pas sa famille ...lol icon_biggrin

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Adeline
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Message non lu par Adeline » 16 avr. 2011, 21:19:00

El Fredo a écrit : http://www.persee.fr/web/revues/home/pr ... -3219_1996…

Rapport sur les immigrations bretonnes dans la ville de Nantes

Monsieur le maire.

Dans son rapport du 11 janvier dernier, la commission pour l'assainissement des logements insalubres vous signalait ce fait : que l'insalubrité des logements, dont la raison principale était la malpropreté, avait souvent pour cause première des habitudes de malpropreté invétérées chez les personnes. Elle vous disait que cette malpropreté personnelle est, de plus, un agent incessant d’affaissement moral et de démoralisation qu'il importe de combattre activement ; et parmi les mesures les plus efficaces, elle vous indiquait la propagation des bains et lavoirs publics, qui ont obtenu un succès si remarquable à Londres et qui paraissent devoir réussir à Rouen de la même manière.

Nous avons la conviction qu'il est possible, avec une ferme volonté et beaucoup de persévérance, de faire pénétrer les améliorations nécessaires dans les classes malheureuses de notre cité : mais, nous devons le reconnaître, nos espérances se décourageraient, si les quartiers misérables, dont nous poursuivons l'assainissement, devaient être régulièrement infectés, le mot n'est pas trop fort, par ces invasions de mendiants qui nous viennent des campagnes de la Bretagne.

Ces populations, étrangères a notre département, chez lesquelles la malpropreté la plus repoussante est une seconde nature, et dont la dégradation morale est descendue à un niveau effrayant, viennent périodiquement encombrer nos quartiers les plus pauvres et les plus insalubres. Elles recherchent et n'obtiennent qu‘à des prix élevés, en raison de leur insolvabilité même, des logements où le devoir de l'administration ne lui permet pas de tolérer la présence d‘êtres humains. Ce sont généralement des réduits ou hangars, n'ayant d'autre ouverture qu'une porte pour donner accès à l'air et a la lumière ; dont le sol est une boue permanente, entretenue par l’humidité qui suinte des murs et du toit ; sol sur lequel repose l'unique couchette des habitants, un amas de paille recouvert de quelques guenilles fétides. Aussi, une bonne partie des interdictions que nous vous avons demandé de prononcer s'appliquent-elles aux logements de cette catégorie d’habitants.
Lorsqu'ils parviennent à occuper des habitations qui ne sont pas, par elles-mêmes, dans des conditions d'insalubrité, leurs habitudes d'une malpropreté hideuse, sur la personne, les vêtements, dans toutes les fonctions usuelles de la vie, ne tardent pas à y créer une insalubrité grave. Ajoutons que la plupart de ces malheureux ne comprennent que le bas-breton, et qu'il est presque impossible aux agents de l'autorité de s'en faire comprendre.

Nous ne saurions trop insister sur ce point, monsieur le Maire : chacun de leurs séjours est une véritable infection des habitations, qui doit paralyser tous nos efforts et les vôtres, si on n'apporte un remède énergique a ce fléau. Car c'est un véritable fléau, une plaie déplorable que la présence, parmi nos populations, de ces pauvres gens, dont la dégradation morale égale la dégradation physique.

Parmi les nombreux faits qui ont affecté profondément la commission, quelques-uns suffiraient pour justifier une pareille appréciation.

Ainsi, un hangar sans fenêtre, dont le sol et les murs étaient pour ainsi dire putréfiés, était occupé par deux jeunes filles, deux sœurs, toutes deux mères, ne comprenant pas un mot de français et n'ayant d‘autres moyens d'existence, pour elles deux et trois enfants, que la plus abjecte et la plus misérable prostitution.

Dans d'autres taudis non moins hideux, nous trouvons père, mère, enfants, ne comprenant également que le bas-breton, sans autre mobilier qu'un monceau de paille, sans autre ressource que la mendicité. Puis, quand ils ont obtenu quelques monnaies de la charité privée, le père et souvent la mère se hâtent de se plonger dans une affreuse ivresse d'eau-de-vie et scandalisent ensuite le voisinage par des luttes féroces et des actes d'immortalité révoltante. Les archives judiciaires révéleraient qu'ils entrent pour les trois quarts dans la population qui alimente les bancs des tribunaux de police.

En général, ces ménages sont encombrés d'enfants dont l'aspect est navrant.

Nous croyons fermement, monsieur le Maire, que l'administration doit se préoccuper sérieusement d'un pareil état de choses. Les mesures tendant à arrêter l'envahissement du mal seraient non moins dans l'intérêt de la population de notre ville que dans le véritable intérêt de ces infortunés.

L'intérêt de la commune est évident. Ces hordes nomades, à raison des conditions hygiéniques où elles vivent, sont une charge pesante pour ses hôpitaux. Elles entretiennent dans nos murs le fléau de la mendicité et rendent stériles les efforts et les sacrifices de l'administration pour le faire disparaître : ou bien, elles font une concurrence désastreuse à notre population ouvrière dans la recherche du travail. Enfin, elles démoralisent cette même population par l’incessant spectacle de la dégradation la plus infâme.

Si la présence de ces malheureux, dans nos murs, apportait une amélioration a leur sort, nous n'aurions pas le courage de demander qu'ils en soient écartés : bien des considérations peuvent se taire devant un soulagement réel de pareilles misères. Ils ont, comme tous les citoyens, droit a la liberté de choisir leur résidence sur le sol du pays. Mais si cette liberté souffre des restrictions nécessaires, dans l'intérêt de la société, ce principe de restriction peut être d'autant mieux invoqué, quand il se trouve d'accord avec l'intérêt sainement compris de ceux contre qui l'application en est demandée.

Or, il n'est pas douteux que ce ne soit ici le cas. C'est la misère qu'ils fuient en abandonnant leurs campagnes pour se jeter dans nos villes : mais ils ne font que changer de misère et aggraver leur triste condition.

La plupart ne comprennent ou ne parlent que leur patois breton : ils sont donc dans l'impossibilité de pouvoir s'employer utilement, sauf le cas exceptionnel de grands travaux de terrassement. La charité publique ne leur est pas accessible, parce qu'elle n'est acquise qu'à certaine condition de domicile ; leur seule ressource est la charité privée, c’est-à-dire son exploitation par la mendicité.

Logés comme nous l'avons fait connaître, ils sont victimes de nombreuses causes d'insalubrité qui sévissent tout autrement dans les réduits malsains de nos mauvais quartiers que dans les huttes des campagnes. Enfin, ils ont, outre la tentation, toute facilité, dans une grande ville, de s'abandonner à tous les vices auxquels les laisse en pâture l'absence du sens moral, à peu près étouffé chez eux, si jamais il y a été développé.

Nous pensons qu'à tous égards, il importe que cette facilité de quitter les campagnes pour venir croupir dans la misère d'une grande cité comme la nôtre, soit refusée à ces populations. L'administration doit les retenir dans les campagnes ; c'est là qu'elle doit s'occuper de venir en aide à leur misère. Elles y seront toujours plus à la portée d'un travail utile, qui leur fait, d'ailleurs, complètement défaut dans les villes. Elles y seront aussi, près du pasteur de leurs paroisses, à la portée des enseignements de la religion et de la morale, dont elles n'ont pas moins besoin que de pain.

Que le gouvernement, pour arriver à ce but, agisse sur leurs communes. Il le peut, il le doit ; car en les laissant venir ainsi s'engloutir dans cette fange qu'ils entretiennent dans nos cités, le gouvernement est coupable contre la société, coupable contre ces malheureux. Ce n'est point d'ailleurs au travail industriel qu‘il faut demander des ressources contre ces misères, c'est au travail agricole. Le premier est limité, le second peut être illimité devant le vaste champ du développement de la consommation. Celui-ci est, de plus, par lui-même, un agent de moralisation. Or, quand il s'agit de développer, de féconder le travail agricole, nous sommes de ceux qui croyons que vouloir, c'est pouvoir. Le tout est de savoir vouloir.

Ces considérations, Monsieur le maire, sont sans doute d'une compétence plus élevée que la nôtre : mais nous avons dû les indiquer à la justification de la mesure que nous provoquons.

Nous pensons, monsieur le Maire, que l'intérêt de la population que vous administrez exige que vous concertiez a cet égard avec M. le préfet, et dans le cas où ce magistral n'aurait pas les moyens d'action suffisants, que vous les réclamiez d'accord près du gouvernement. Car il est urgent de porter le fer dans une plaie dont nous étions loin de soupçonner la gravité et l'étendue avant qu'elles ne se fussent révélées à nous, dans la visite minutieuse que nous faisons de tous les logements pauvres de la ville de Nantes.

Nantes, 75 avril 1851.

Le vice-président de la commission, A. CHÉROT

Les Bretons sont impossibles à intégrer dans la société nantaise : par leur langue, leur culture, leurs pratiques religieuses, leurs moeurs, leur propension à la délinquance, ils constituent un facteur de déstabilisation de notre société. Ils seraient mieux chez eux, plutôt qu'à venir prendre les emplois des Nantais de souche. Si nous laissons la porte ouverte à cette invasion, nous assisterons bientôt à une substitution de population qui mettra en danger nos valeurs et nos fondements républicains, et d'ici 20 ou 30 ans, c'est sûr, Nantes sera une ville bretonne, nos femmes et nos filles seront obligées de porter la coiffe en dentelle, on entendra du biniou dans les rues et on servira du Kouign Aman dans les cantines de nos écoles.

icon_mrgreen
En tant que Bretonne, j'affirme que tu as tout à fait raison. La Bretagne aux Bretons, avec nos rites et nos coutumes et surtout, sans Nantes pour se revendiquer Bretonne  Dance3:

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 17 avr. 2011, 06:05:00

Les bretons sont sur-représentée ici  icon_biggrin il n'y a qu'eux qui s'intéressent à la politique en France ?c'est curieux quand même...

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Message non lu par johanono » 17 avr. 2011, 10:53:00

L'article posté par Fredo montre qu'en tous temps, et en toutes époques, l'arrivée d'une immigration importante pose des problèmes dans la société d'accueil. Un peu plus récemment, au cours du XXe siècle, les immigrés polonais ou italiens furent également fustigés. Néanmoins, leur intégration s'est faite (par l'assimilation). Or aujourd'hui, pour diverses raisons qui dépassent le strict cadre de la religion musulmane, cette assimilation ne se fait plus. Donc en effet, cette article montre l'impérieuse nécessité de l'assimilation. 

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Message non lu par marco » 17 avr. 2011, 11:00:00

Tryphon a écrit : Oui, évidemment.
Pas au sens de supériorité raciale, mais au sens de xénophobie modérée.
Leurs us et coutumes me dérangent, leurs incivilités me sont pénibles, leur parasitisme économique me coûte.
Heureux?
     +1
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Cobalt

Message non lu par Cobalt » 17 avr. 2011, 11:34:00

Ah bon marco est de ED,tout s'explique...

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Message non lu par marco » 17 avr. 2011, 11:47:00

tu entends quoi par ED ?
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Cobalt

Message non lu par Cobalt » 17 avr. 2011, 12:09:00

extrême droite.

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Message non lu par Nombrilist » 17 avr. 2011, 12:15:00

Ben oui, pas ED l'épicier icon_cheesygrin

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marco
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Message non lu par marco » 17 avr. 2011, 12:17:00

là on touche le fond du néant de la réflexion stéréotypée qui se veut intelligente et qui n'est ...qu'absente tout simplement!
avec ta vision des choses et l'état d'esprit des Français actuellement ,MLP devrait avoir un score de 60% si ce que tu appelles un raisonnement tenait la route et s'l y avait une once de vérité dans tes propos.
 
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Message non lu par marco » 17 avr. 2011, 12:19:00

Nombrilist a écrit : Ben oui, pas ED l'épicier icon_cheesygrin
      tu as deja fait mieux ,là c'est pas terrible ...tu me déçois icon_biggrin
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