Ah l'exclusion, la grande misère des banlieues, les très méchantes sociétés qui n'en font pas assez pour intégrer tout ce qui s'installe chez elles, l'a-t-on entendu ad nauseam !
Et bien voici un autre son de cloche, plus revigorant !
Réussir brillamment dans la finance lorsqu’on provient d’un quartier pauvre et sans diplôme, c’est possible ! Rodolphe Pedro en est le parfait exemple ! Après une adolescence difficile dans les banlieues françaises et une décennie d’échec scolaire, il fonde en 1997, la première société indépendante de conseil en patrimoine en France. Aujourd’hui, son entreprise dispose un milliard d’euros sous gestion et 105 collaborateurs. Parmi eux, 80% sont d’origine immigrée et 90% n’ont pas de diplôme.
Un tel parcours nous montre qu’il n’y a pas de fatalisme dans l’échec qu’il soit scolaire ou professionnel. Son itinéraire et sa réussite doivent devenir demain moins exceptionnels. C’est tout l’enjeu de la méritocratie. C’est tout l’enjeu du développement d’une société libérale et émancipatrice permettant à chacun de réussir à force de volonté et de détermination.
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article92502
Doléances confortables ou responsailité individuelle ?
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Rodoplhe Pedro, millionnaire issu des banlieues, a été interpellé mardi dernier dans le quartier de la Plaine à Oyonnax. À bientôt 40 ans, ce financier est à la tête de la CFCI, une imposante compagnie financière qui gère plus d’un milliard d’euros pour le compte de ses clients. « On aurait cru que les policiers d’Oyonnax étaient tombés sur un dangereux terroriste quand ils ont interpellé mon client mardi matin » explique maître Catherine Lévy, avocate de Rodolphe Pedro. Les policiers d’Oyonnax confirment qu’une interpellation s’est bien déroulée mardi, après un « banal » contrôle de deux individus suspects. L’un d’eux n’ayant pu présenter de pièce d’identité, il a été conduit au commissariat pour des vérifications. Au cours de la palpation d’usage, les policiers vont retrouver sur lui un couteau de défense, un délit qui va motiver son placement en garde à vue pour port d’arme de sixième catégorie. Après vérification de son identité, les enquêteurs se seraient alors rendu compte qu’il fait également l’objet d’une recherche pour des faits d’extorsion commis en avril 2009 à Dijon. Dans cette histoire, il ne serait pas seul en cause, le second individu contrôlé mardi à Oyonnax ayant été placé en garde à vue dans le cadre de la même affaire. Les deux hommes sont suspectés d’avoir extorqué un masseur, dont ils avaient préalablement sollicité une prestation. C’est donc le tribunal correctionnel de Dijon qui devra, en novembre prochain se prononcer sur cette affaire. Reste à savoir comment un magnat de la finance a pu se retrouver mêlé à cette « petite » affaire d’escroquerie…
Démocratie :le pouvoir pour les poux de manger les lions Clémenceau
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