La ville dévore inexorablement les terres agricoles

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freeze
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Re: La ville dévore inexorablement les terres agricoles

Message non lu par freeze » 19 nov. 2013, 17:12:20

johanono » 19 Nov 2013, 16:35:05 a écrit :
Nombrilist » Mar 19 Nov 2013 - 16:34 a écrit :Je ne comprends pas.
Ca veut dire qu'une friche, par définition, a été touchée par l'homme avant d'être abandonnée. Un terrain jamais touché par l'homme n'est pas une friche.
exactement
si on laisse faire la nature
en général le terrain se boise

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Re: La ville dévore inexorablement les terres agricoles

Message non lu par Nombrilist » 19 nov. 2013, 17:14:31

Donc, une prairie naturelle, ça ne peut pas exister. CQFD. Heureusement que les prairies ne le savent pas ^^.

freeze
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Re: La ville dévore inexorablement les terres agricoles

Message non lu par freeze » 19 nov. 2013, 17:18:15

ben dans mon coin non ^^
j'ai des cartes postales datant des années 40 et on voit nettement l'avancée de la forêt sur les prés
quand l'homme faisaient les foins ou les cultures
dés qu'il a abandonné la forêt a repris le dessus
après pour avoir des prairies naturelles tu te dois d'avoir du gibier en nombre pour paturer je pense

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Re: La ville dévore inexorablement les terres agricoles

Message non lu par Nombrilist » 19 nov. 2013, 17:23:49

C'est vrai que si tu as une zone boisée près de la prairie, cette zone grignote petit à petit. Mais c'est très lent comme processus. Il faut des décennies. ça laisse largement le temps aux espèces de s'adapter à l'évolution de la zone naturelle.

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Vincendix
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Re: La ville dévore inexorablement les terres agricoles

Message non lu par Vincendix » 19 nov. 2013, 17:29:22

Les paysans se sont toujours battus pour conserver leurs terres, c'est dans leurs gènes, mais ils sont les premiers à vendre de bonnes terres à blé pour un gros paquet d'oseille.
Les rendements agricoles progressent toujours et ce n'est pas quelques hectares dévolus à la construction qui vont réduire la production.
Comme un collier de joyaux rares dont le fil rompu laisse lentement tomber des gouttes de lumière, la vie égrène nos jours.Georges Clemenceau

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Re: La ville dévore inexorablement les terres agricoles

Message non lu par johanono » 19 nov. 2013, 17:59:00

Nombrilist » Mar 19 Nov 2013 - 18:14 a écrit :Donc, une prairie naturelle, ça ne peut pas exister. CQFD. Heureusement que les prairies ne le savent pas ^^.
La plupart des prairies sont artificielles, en effet. Il existe bien des prairies naturelles, mais elles sont très rares en France.

Mais le mot "friche" désigne quelque chose qui a été fait par l'homme, puis abandonné par celui-ci. Une friche naturelle, ça ne peut pas exister, les deux mots sont contradictoires.

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Re: La ville dévore inexorablement les terres agricoles

Message non lu par Nombrilist » 19 nov. 2013, 18:45:34

Visiblement, comme bien souvent, c'est la définition du mot qui fait nos désaccords. Cette définition de "friche" me semble très vague. Depuis combien de temps une friche ne doit-elle plus être utilisée pour ne plus être considérée comme "friche", mais comme prairie naturelle ?

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Re: La ville dévore inexorablement les terres agricoles

Message non lu par Vincendix » 26 nov. 2013, 21:43:00

La friche est un terrain qui n'est plus cultivé définitivement ou momentanément alors qu'il l'était.
C'est aussi un terrain industriel à l'abandon, comme c'est le cas surtout en Lorraine à l'emplacement des anciennes usines sidérurgiques.
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Re: La ville dévore inexorablement les terres agricoles

Message non lu par Golgoth » 26 nov. 2013, 22:00:30

Les prairies naturelles ne peuvent exister durablement que si le climat est particulier (steppe, toundra...) ou par l'effet des herbivores. Sinon c'est une prairie de fauche ou une pâture. Le climax français est forestier. Il y a naturellement des clairières mais ça bouge.
Le processus de fermeture peut être long si le climat est sec et le sol pauvre.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI. :mrgreen2:

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Re: La ville dévore inexorablement les terres agricoles

Message non lu par johanono » 27 nov. 2013, 10:42:18

Les prairies naturelles sont très rares en France. Rappelons qu'à l'origine, la France est un pays très largement boisé, et que toutes ces forêts originelles ont été défrichées au Moyen-Age pour être transformées en terres agricoles. Une prairie, en France, est donc par définition artificielle.

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Re: La ville dévore inexorablement les terres agricoles

Message non lu par Golgoth » 27 nov. 2013, 10:56:14

Dans 99 % des cas on va dire.
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Re: La ville dévore inexorablement les terres agricoles

Message non lu par Vincendix » 27 nov. 2013, 11:02:56

Les prairies naturelles existent en France, dans les vallées, des fleuves au moindre ruisseau, mais beaucoup ont été labourées et cultivées.
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Re: La ville dévore inexorablement les terres agricoles

Message non lu par El Fredo » 27 nov. 2013, 11:56:11

La France couverte de forêt est un mythe avec son lot d'images comme celle de l'écureuil traversant le pays sans jamais toucher le sol. En réalité dès la préhistoire le territoire est constitué d'une mosaïque hétérogène de forêts denses, de bois clairsemés, de landes, de prairies naturelles et de zones humides. Et les premiers déboisements ne datent pas du moyen-age mais du néolithique. Quand Jules César envahit la Gaule il trouve un pays de bocages déjà assez largement déboisée par les Gaulois.
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Re: La ville dévore inexorablement les terres agricoles

Message non lu par Golgoth » 27 nov. 2013, 13:21:07

Ce n'est pas vraiment un mythe, en terme de surface, le forêt l'emportait largement partout avant le néolithique. Le reste existait aussi mais les milieux ouverts étaient minoritaires et transitoires (tout ceux que tu cites). Y compris en zone méditerranéenne, là où tu as actuellement de la garrigue rase ll y avait du chêne pubescent. Pour les zones humides, elle peuvent être boisées. Même la Crau est artificielle et sans les moutons, elle disparaitrait.
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Re: La ville dévore inexorablement les terres agricoles

Message non lu par johanono » 14 mai 2015, 17:26:34

Les sols agricoles insuffisamment protégés par les pouvoirs publics

Ressource naturelle précieuse pour la sécurité alimentaire, le maintien de la biodiversité ou même l’atténuation du changement climatique, les sols agricoles sont insuffisamment protégés par les pouvoirs publics. Dans un avis très attendu, voté mercredi 13 mai, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) ouvre plusieurs pistes d’action pour tenir compte des services rendus à la société par les sols agricoles.

« L’avis vise d’abord à une prise de conscience de l’ensemble de la société sur la valeur et l’importance des terres agricoles, résume Cécile Claveirole, co-rapporteuse du texte. Il s’agit d’une problématique et d’un enjeu de société. »

La première menace identifiée par le CESE est celle de l’artificialisation de ces terrains. Selon les données réunies par le Conseil, entre 2000 et 2012, 40 000 à 90 000 hectares de terres arables ont disparu chaque année en France sous les nouvelles infrastructures et l’étalement urbain. « Les sols sont une ressource “consommée” de manière complètement abusive, comme si elle était inépuisable », dit Mme Claveirole. Pour contrer cette tendance, le Conseil préconise de mettre en place une fiscalité favorable à la réhabilitation de logements anciens ou à la réexploitation de zones commerciales obsolètes.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... sfTHbK5.99

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