Corse : la région la plus sanglante d'Europe

[Lucas]

C'est même assez vrai^^ Mais bon si personne ne met un coup de pied dans la fourmilière, ça ne changera jamais, et chaque semaine on commentera un nouvel assassinat.

[politicien]

Un homme de 45 ans a été tué de deux balles dans la tête mardi dans une station-service du village de Cervione, en Haute-Corse, au sud de Bastia, a-t-on appris de source proche de l'enquête.

La victime, un entrepreneur de travaux publics, a été tuée vers 13h30. C'est la 18e victime d'un homicide par balles depuis le début de l'année en Corse.

http://www.europe1.fr/Faits-divers/Un-c ... e-1318185/

[mordred]

C'est viscéral. Les victimes sont-elles blanches ? Grises ? Noires ? Bref; tant qu'il n'y a pas de balles perdues !

[Lucas]

C'est une belle région la Corse C'est accueillant, chaleureux...

[johanono]

19 !

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/ ... balles.php

[johanono]

Corse : les élus répondent à Manuel Valls

Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a reproché aux élus corses une « ambiguïté » dans leur dénonciation de la criminalité. « Quand on vit en Corse, on a besoin de tout le monde, y compris quand on veut se faire élire », affirme l’ancien patron de la lutte anti-terroriste au parquet de Paris, aujourd’hui député.

Entend-on assez les élus corses s’exprimer contre le terrorisme ? Non, semble penser Manuel Valls. Après avoir promis une politique de « harcèlement », le ministre de l’Intérieur a en effet dit dimanche regretter « l'ambiguïté » des élus locaux. Il affirme ne pas entendre « suffisamment de voix parmi les responsables politiques » corses pour condamner les récents attentats. L’île a de nouveau été secouée par une vague d’attentats entamée vendredi par le 20ème assassinat de l'année en Corse suivi d'une « nuit bleue » marquée par une série d'attaques contre des résidences secondaires, 27 selon un dernier bilan.
Le maire d'Ajaccio, Simon Renucci (DVG), a appelé le gouvernement à la « prudence » dans ses déclarations. « Ce gouvernement, aujourd'hui porteur d'espérances pour la Corse, doit être prudent, ne pas faire d'amalgames et éviter ce type de déclarations », a déclaré l’élu.

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Valls a voulu placer les Corses devant leurs responsabilités. Manifestement, ça ne plait pas à tout le monde. Probablement parce qu'il a vu juste...

Il est de bon ton de dire que les poseurs de bombes ne sont qu'une minorité et ne représentent pas la Corse. Certes, tous les Corses ne posent pas des bombes, mais on dirait quand même qu'une majorité de Corses a une sympathie pour les nationalistes, et s'abstient de les dénoncer à la police, dans une forme de passivité qui tourne à la complicité.

C'est un peu comme dans les "cités", où seule une minorité d'individus trafique et casse, mais cette minorité bénéficie de la passivité complice du reste de la population.

[Nombrilist]

Dans les cités, on se tait car on a peur des répercussions. Je pense que sur l'île, c'est pareil.

[El Fredo]

L'insularité accentue fortement cette pression mafieuse. La Corse, c'est 300.000 habitants.

[johanono]

Déjà cinq meurtres depuis le début de l'année :

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/ ... -corse.php

[Baltorupec]

Ce taux d'homicide élevé est renforcé non seulement par le climat mafieux mais aussi par le nombres d'armes assez élevé possédé par les corses.

[johanono]

Revenons sur certains propos tenus il y a quelques jours par Manuel Valls :

Pour Valls, "la culture corse est prisonnière de la violence"

En visite depuis deux jours sur l'île de Beauté, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls - dont les récents propos ont braqués certains élus corses - a dénoncé les "pressions mafieuses" dont sont victimes les maires de l'île.

Depuis lundi après-midi, Manuel Valls est en Corse pour une visite de deux jours. Si c'est la troisième fois qu'il se rend sur l'île, le contexte est particulièrement tendu. Vendredi, un nouvel homicide a endeuillé la Corse portant à onze le nombre d'assassinats depuis le début de l'année, contre 19 pour toute l'année 2012. Et le ministre s'est attiré dernièrement les foudres d'élus locaux et de certains Corses avec ses récentes déclarations.

Au lendemain de l'assassinat de Jean-Luc Chiappini, fin avril, Manuel Valls avait en effet estimé que "cette violence (était) profondément enracinée depuis des décennies dans la culture corse". Le 6 mai, il persistait et précisait sa pensée au micro de France inter : "Depuis des dizaines d'années, oui, la violence est profondément enracinée (..) C'est la région de France où il y a le plus d'assassinats et de violence, et vous voudriez que le ministre de l'Intérieur nie cette réalité, qui est aussi enracinée dans la culture corse?", avait-il répondu à une auditrice.

"Il ne connaît rien à l'histoire du peuple corse"

"L'omerta, le silence, le règlement d'un certain nombre d'affaires par le meurtre, l'assassinat, le fait que des mafias prospèrent sur l'île… J'ai été le premier ministre de l'Intérieur à utiliser le mot 'mafia' pour définir ce qu'est aujourd'hui la réalité de la violence et du crime organisé sur cette île", avait-il poursuivi avant d'appeler les Corses à "nous aider à lutter contre cette violence".

Des propos qui ont suscité l'ire de certains élus locaux. En disant cela, "il ne connaît rien à l'histoire du peuple corse", regrettait Jean-Toussaint Morganti, maire d'Ogliastro interrogé par BFM TV lundi, à la sortie d'une rencontre entre Manuel Valls et les associations de maires de Corse. Le leader nationaliste, Edmond Simeoni, invité de RTL mardi, n'a pas hésité quant à lui à accuser le ministre de l'Intérieur de "racisme".

"Être maire en Corse, c'est plus difficile qu'ailleurs"

A Ajaccio lundi, Manuel Valls est revenu sur ses propos. "Je n'ai jamais fait de faux procès contre quiconque (…) Je dis que la culture corse est prisonnière de cette violence", c'est la "première des priorités" avec celle "de l'économie", a-t-il déclaré avant de rencontrer les associations de maires de Corse.

Mardi, au deuxième jour de sa visite, il s'en est à nouveau pris à la "mafia" qui sévit sur l'île de Beauté. "Etre maire en Corse, c'est plus difficile qu'ailleurs", a-t-il insisté devant la presse affirmant qu'ils subissent "des pressions mafieuses", précisant que "quinze personnalités sont protégées dans l'île".

"Je demande du temps", a-t-il enfin conclu. S'il y a eu des "avancées sur les enquêtes en cours", "c'est plus difficile d'enquêter en Corse qu'ailleurs", estime le ministre de l'Intérieur. "Il faut des preuves. Quand les commanditaires et les tueurs seront pris, la confiance reviendra. C'est pour ça que je dis aux Corses: parlez!"

Manuel Valls semble pourtant avoir dit quelques évidences, mais cela ne plait pas à tout le monde...

[johanono]

Et ça continue...

L'assassinat de Jean Leccia tétanise élus et hauts fonctionnaires corses

Trois jours après l'assassinat de Jean Leccia, 53 ans, directeur général des services du conseil général de la Haute-Corse, à Aléria, l'émotion le dispute à la peur, dans une île où se multiplient les menaces contre élus et hauts fonctionnaires. Dimanche, vers 23 h 30, alors qu'il quittait une soirée électorale à San-Gavino-di-Fiumorbo – l'une de ses deux filles figurait sur une liste pour les élections municipales –, M. Leccia a été exécuté, au volant de sa voiture, de plusieurs balles d'arme lourde. Son véhicule a quitté la route, le haut fonctionnaire est mort sur le coup.

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[freeze]

comment les corses peuvent laisser agir cette mafia ?

[Ramdams]

Ils n'ont pas trop le choix.

[freeze]

ah et pourquoi ?