Je suis fier de mes origines bretonnes, néanmoins, j'estime que le français doit rester la seule langue utilisée dans les documents administratifs français. Si on met le doigt dans cet engrenage consistant à créer des documents administratifs spécifiques pour chaque région, alors bientôt il faudra faire la même chose pour chaque catégorie de population revendiquant un quelconque particularisme, pour chaque religion, pour chaque ethnie, etc., et on n'en finit plus.Langue bretonne. Le livret de famille bilingue remis en cause
Les livrets de famille rédigés en français et en breton délivrés par certaines communes du Finistère ne seraient pas conformes à la législation française. À Carhaix, on s’indigne…
À Carhaix, dans le Finistère, cela fait plus de cinq ans que la mairie édite des livrets de famille bilingues. Des documents officiels, identiques à ceux de l’ensemble de la population française, à cela près que chaque partie rédigée en français est aussi traduite en breton. Jeunes mariés et nouveaux parents se voient ainsi remettre systématiquement le document bilingue par les services de la mairie.
« Non-conformité à la réglementation »
Une pratique qui n’a jamais posé problème. Jusqu’au jour où un couple séparé dont les enfants sont nés à Carhaix, demande la mise à jour de ses livrets de famille.
La mère, née en Allemagne, se voit dans l’obligation de passer par le ministère des Affaires étrangères pour remplir la partie qui la concerne. Celui-ci renvoie les papiers vierges à la mairie accompagnés d’une lettre datée du 3 mai 2012, indiquant l’impossibilité de mettre à jour les documents.
En cause : leur non-conformité « à la réglementation en vigueur » qui veut que « seule la langue française, langue de la République », soit utilisée « dans les actes publics ».
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En plus, il faut savoir que le breton n'est pas une langue unifiée. Il en existe plusieurs variantes suivant l'endroit de Bretagne où l'on se situe. Le breton enseigné aujourd'hui dans les écoles et utilisé dans certains documents est le résultat d'une politique d'harmonisation totalement artificielle de ces différents dialectes locaux. La pratique de la mairie de Carhaix ne permet donc aucunement de défendre la langue bretonne, elle sert seulement à satisfaire un certain électorat, et en plus, elle coûte de l'argent public.