Marseille : menacé, frappé, le personnel des urgences est excédé

[merlin]

Perso, je ne m'exprimerais (après mure réflexion) qu'une fois sur ce sujet :

- ne confondons pas la bobologie avec le reste.
- que le personnel soignant et d’accueil fasse son boulot.
- que leur "but" soit vraiment de faire de l'urgence de qualité.
- que l'on ne me parle plus jamais de débordement et de manque de personnel pour s'excuser.
- qu'une hôtesse ne m'empêche plus jamais d'aller voir un malade au motif que l'urgentiste ne l'a pas encore vu ... etc ... etc ...
- que l'on ne me dise plus jamais que la situation est sous contrôle alors que rien n"a été fait et que les avis des pompiers et du médecin traitant n'ont pas été transmis ...

BREF que l'on ne me parle plus de cela. Je ne leur ait pas fait de procès mais je n'en pense pas moins et je garderai toujours en mémoire la somme des incompétences :
- administratives
- médicales

que j'ai pu constater .... hélas.

Donc ... next time : je frappe. ( et fort)




-

[Emmanuel]

Message supprimé

[Nico37]

Tarascon : les médecins en grève contre une violence devenue ordinaire 12/07

Exit le temps où les médecins étaient respectés de tous. Dans une société qui perd ses fondamentaux civiques, les agressions contre les officiers de santé se succèdent. La semaine dernière, un docteur tarasconnais se fait cracher au visage et décide de marquer le coup. Il fait grève aujourd’hui, et une dizaine de ses confrères l’a spontanément rejoint. Zoom sur cette escalade violente, loin d’être imaginaire et pourtant peu dénoncée dans le milieu.

Jeudi 4 juillet, 16h. Le Tour de France passe par Tarascon (Bouches-du-Rhône), située à 17 km au nord d’Arles. Déviations, fermetures de certains axes dans la ville : le cabinet médical situé rue de l’ancien collège est désert. Les confrères généralistes en profitent pour se réunir autour d’un café pendant le passage du Tour. Le Docteur Ranquet attend son patient pour 16h30. Ce dernier arrive avec un peu de retard et patiente tout au plus dix minutes avant d’être reçu. Contrarié de cette attente, il s’en prend verbalement au docteur : « Dans ces conditions, je pars et je vais me faire soigner ailleurs ! ». Le médecin le prend au mot et l’y encourage, soulignant au passage l’ambiguïté de son impatience, pour un retardataire. Pour toute réponse, il reçoit un crachat en pleine figure. Choqué, Pierre Ranquet trouve soutien et refuge auprès de ses pairs, dont le Dr Chay, qui tape du poing sur la table. « Il faut réagir, marquer le coup. Nous avons décidé de fermer aujourd’hui car nous sommes de plus en plus confrontés à de l’irrespect et à de l’agressivité. Le climat dans la salle d’attente se dégrade, et nous assistons à des faits qui ne se produisaient pas auparavant ». Une dizaine de médecins tarasconnais a rejoint spontanément ce mouvement de grève. « C’est une synergie remarquable. Beaucoup d’histoires similaires sont ressorties », précise Michel Chay.

(...)