Qu'en pensez vous ?La dette des hôpitaux, qui a triplé en moins de dix ans, inquiète les pouvoirs publics. Mandatée par le gouvernement, l’Inspection des finances (IGF) tire la sonnette d’alarme et préconise, dans un rapport qui vient d’être publié, de « limiter fortement » le recours des établissements de santé aux emprunts bancaires de court terme. Ce qui fait bondir la Fédération hospitalière de France, qui défend les intérêts des quelque 2.000 établissements publics.
Les hôpitaux se sont massivement endettés ces dix dernières années pour financer les programmes d’investissement Hôpital 2007 et Hôpital 2012. L’encours des prêts de moyen et long terme est passé de 9 milliards d’euros en 2003 à plus de 24 milliards en 2011. L’importance de cette dette « a rendu d’autant plus problématiques les conséquences de la crise bancaire et financière de l’automne 2008 pour le secteur hospitalier », observe l’IGF.
Une vingtaine d’hôpitaux en situation financière tendue
La faillite de Dexia, premier financeur des hôpitaux, et la prudence renforcée des autres banques « ont conduit à un assèchement de l’offre de crédit », et à des taux d’intérêt plus élevés « qui pénalisent désormais les établissements publics de santé ». Pour l’IGF, la « réticence des banques » s’explique par une perception du « risque emprunteur des hôpitaux, qui se dégrade ». Bien que les établissements soient soutenus par l’Etat en cas de difficulté, des incidents de paiement se sont multipliés ces dernières années, en particulier sur les lignes de trésorerie de court terme accordées par les banques. « Les hôpitaux concernés n’ont pas honoré leurs échéances de remboursement et ont demandé le plus souvent un report de paiement », note le rapport.
(...)
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La dette des hôpitaux sous surveillance
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La dette des hôpitaux sous surveillance
Bonjour,
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Re: La dette des hôpitaux sous surveillance
Une vingtaine d’hôpitaux en situation financière tendue
La faillite de Dexia, premier financeur des hôpitaux, et la prudence renforcée des autres banques
« ont conduit à un assèchement de l’offre de crédit », et à des taux d’intérêt plus élevés
« qui pénalisent désormais les établissements publics de santé ».
A noter que la faillite de Dexia n'était pas due aux hopitaux mais à son imprudence
dans la crise des subprimes . Et on l'a fait payer à la santé publique .
https://www.lemonde.fr/economie/article ... _3234.html
Et pendant ce temps là le permafrost décongèle .
Re: La dette des hôpitaux sous surveillance
Expliquer la dette des hôpitaux par les difficultés financières de Dexia est pour le moins simpliste et réducteur.
Le vrai problème n'est pas que Dexia ait révisé sa politique tarifaire suite à ses difficultés financières.
Le vrai problème est que les hôpitaux aient besoin, aient eu besoin, de Dexia, pour se financer.
Le vrai problème n'est pas que Dexia ait révisé sa politique tarifaire suite à ses difficultés financières.
Le vrai problème est que les hôpitaux aient besoin, aient eu besoin, de Dexia, pour se financer.
- Calvero
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Re: La dette des hôpitaux sous surveillance
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Re: La dette des hôpitaux sous surveillance
Pour être précis sur l'info, on soulignera que "le vent se lève" s'affiche explicitement de tendance politique gauche et revendique une filiation intellectuelle marxiste.
Cela permet de relativiser le discours.
(A titre perso, je me suis toujours demandé si le forum se doit d'être un relais idéologique de groupuscules, quel qu'ils soient)
Cela permet de relativiser le discours.
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Re: La dette des hôpitaux sous surveillance
Le système de santé et de recherche coute forcément cher .johanono a écrit : ↑10 avr. 2020, 09:35:38Expliquer la dette des hôpitaux par les difficultés financières de Dexia est pour le moins simpliste et réducteur.
Le vrai problème n'est pas que Dexia ait révisé sa politique tarifaire suite à ses difficultés financières.
Le vrai problème est que les hôpitaux aient besoin, aient eu besoin, de Dexia, pour se financer.
Beaucoup de personnel qualifié avec des métiers souvent pas faciles et de la disponibilité 7 jours sur 7 ,
des infrastructures , des services etc . Méme optimisé ça restera trés couteux .
On mesure enfin aujourd'hui qu'il est indispensable méme pour l'économie .
Ceux qui le considéraient comme une charge qu'il faut réduire à tous prix peuvent maintenant s'en excuser .
Le moins qu'on puisse faire est de lui assurer un financement pérenne
et de ne pas en faire une aubaine pour des financiers .
On ne pourra pas échapper à un débat sur l'opportunité et le bien-fondé des allégements de charge
et de l'optimisation fiscale par exemple .
Et pendant ce temps là le permafrost décongèle .
Re: La dette des hôpitaux sous surveillance
Une petite question cependant: pourquoi les hôpitaux allemands ont-ils 10% de personnel administratif de moins que chez nous ? Décidément, ces allemands sont nuls, ils préfèrent mettre plus de soignants dans les hôpitaux et moins
d 'administratifs.
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Re: La dette des hôpitaux sous surveillance
C'est le gros problème de l'administration à la française. A mon avis, on pourrait aussi en dire autant de l'administration dans l'EN.
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Re: La dette des hôpitaux sous surveillance
C'est quand même dingue de voir qu'après des décennies de révolution en matière de technologies de l'information le nombre de postes administratifs du secteur public soit toujours à un niveau aussi élevé (s'il n'a pas augmenté).
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.
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Re: La dette des hôpitaux sous surveillance
La technologie et l'administration française ont une longue tradition de complets foirages: bugs catastrophiques du logiciel du RSI, Louvois pour les armées, Cassiopée pour la Justice, Chorus pour le paiement des société privées travaillant pour l'Etat...
Re: La dette des hôpitaux sous surveillance
Pour gérer les achats de stylos Bic bleus et de stylos Bic rouges, il faut mettre en place une procédure (on utilise plus de stylos bleus que de stylos rouges). Ensuite, il faut que quelqu'un contrôle la bonne application de la procédure. Puis, il faut quelqu'un qui audite le bon contrôle de la procédure. Il faut aussi un groupe de travail dédié pour prendre en compte les constats faits lors de ces audits. Et enfin s'assurer avec la nomination d'un comité de gouvernance que toutes ces personnes travaillent de manière coordonnée. Et là, nos commandes de stylos Bic Bleus seront prêtes (enfin...presque car il faudra traiter avec Bic pour modifier le RAL du bleu qui ne correspond pas à la charte graphique...).
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Re: La dette des hôpitaux sous surveillance
Et enfin, il faut au moins trois devis.
Re: La dette des hôpitaux sous surveillance
Très drôle, mais ...un peu triste aussi.Nolimits a écrit : ↑22 avr. 2020, 11:08:23Pour gérer les achats de stylos Bic bleus et de stylos Bic rouges, il faut mettre en place une procédure (on utilise plus de stylos bleus que de stylos rouges). Ensuite, il faut que quelqu'un contrôle la bonne application de la procédure. Puis, il faut quelqu'un qui audite le bon contrôle de la procédure. Il faut aussi un groupe de travail dédié pour prendre en compte les constats faits lors de ces audits. Et enfin s'assurer avec la nomination d'un comité de gouvernance que toutes ces personnes travaillent de manière coordonnée. Et là, nos commandes de stylos Bic Bleus seront prêtes (enfin...presque car il faudra traiter avec Bic pour modifier le RAL du bleu qui ne correspond pas à la charte graphique...).
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Re: La dette des hôpitaux sous surveillance
Très bonne remarque, je vous serais gré d'en faire une du même type lorsque vous citerez le Figaro ou l'Express par exemple.Nolimits a écrit : ↑20 avr. 2020, 09:21:08Pour être précis sur l'info, on soulignera que "le vent se lève" s'affiche explicitement de tendance politique gauche et revendique une filiation intellectuelle marxiste.
Cela permet de relativiser le discours.
(A titre perso, je me suis toujours demandé si le forum se doit d'être un relais idéologique de groupuscules, quel qu'ils soient)
Quelque soit l'orientation idéologique de ce journal, il serait intéressant de parler de leurs arguments basés sur des faits plutôt que de simplement leur coller une étiquette.
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Re: La dette des hôpitaux sous surveillance
Si pour toi "Français de Souche" est de la même veine et aussi fiable que "Le Figaro" (même analogie pour "le vent se lève" et "Libé" par exemple) je suis très inquiet de ton niveau d'information.Calvero a écrit : ↑22 avr. 2020, 17:22:51Très bonne remarque, je vous serais gré d'en faire une du même type lorsque vous citerez le Figaro ou l'Express par exemple.Nolimits a écrit : ↑20 avr. 2020, 09:21:08Pour être précis sur l'info, on soulignera que "le vent se lève" s'affiche explicitement de tendance politique gauche et revendique une filiation intellectuelle marxiste.
Cela permet de relativiser le discours.
(A titre perso, je me suis toujours demandé si le forum se doit d'être un relais idéologique de groupuscules, quel qu'ils soient)
Quelque soit l'orientation idéologique de ce journal, il serait intéressant de parler de leurs arguments basés sur des faits plutôt que de simplement leur coller une étiquette.
Quand il se revendique ouvertement comme "marxiste","le vent se lève" se colle lui-même une étiquette (ce qui est louable de leur part d'être transparent). Je maintiens donc que le forum n'a pas à être le relais de com' d'un parti politique, ni de groupuscules obscurs.
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