Malgré la loi Kouchner, qui, depuis 2002, pose la transparence aux malades comme un dû, le médecin français n'a pas la religion absolue de la vérité. Quarante-trois pour cent des répondants (dont un tiers exercent en cabinet) disent pudiquement relativiser les risques d'une opération ou d'un traitement au patient... pour mieux obtenir son adhésion au traitement. Aux Etats-Unis, ils ne sont que 10 %.
Et vous, souhaitez vous qu'on vous dise toute la vérité sur votre état de santé, ou trouvez vous préférable qu'on vous épargne de certaines vérités, afin de garder le moral ?