La Sécu veut inciter les médecins à réduire le nombre d'arrêts maladie

[Nombrilist]

Je préfère trop de soins que pas assez de soins.

[Baltorupec]

Je préfère aussi, mais je ne peux avoir confiance dans un organisme qui est juge et parti. Tant que l'état gérera les soins, la qualité en pâtira systématiquement.

[Nombrilist]

ça dépend quelles priorités a le gouvernement.

[Baltorupec]

Le jour ou on aura des politiques qui se soucieront du bien publique, les cochons auront des ailes (j'abandonne le "les poules auront des dents", des scientifique en ont déjà fait poussé sur des poules).

Plus les pouvoirs qui peuvent être séparés seront séparés, mieux la société s'en portera.

[Nombrilist]

Les cochons auront des ailes, c'est l'équivalent allemand. C'est bien, tu t'adaptes !

[Baltorupec]

Anglophone aussi, c'est en regardant des séries en VOSTFR que j'e l'ai apprise. J'espère qu'ils n'ont pas prévu d'expérimentations bizarres sur les cochons.

[Narbonne]

Je préfère trop de soins que pas assez de soins.

Sauf qu'à force d'abus, la sécurité sociale disparaitra et le système sera privatisé.

[Baltorupec]

L'important est que tout le monde ait accès aux meilleurs soins possibles pour le meilleur coût possible.

Est-ce qu'une mutuelle obligatoire éventuellement payée par l'état est la solution ? Je ne sais pas.
Est-ce que la sécurité sociale centralisée par l'état est la solution ? Je ne sais pas.

Comme j'ai dit, j'ai un gros problème avec un état qui ordonne à des médecins de réduire le nombre d'arrêts maladies, non pas pour des questions de santé publique, mais bien de finances. Pour moi, cela est la conclusion logique de la non-séparation de pouvoirs.

[Narbonne]

C'est surtout la preuve que les toubibs font du clientélisme et comme se n'est pas leur argent c'est du marketing gratuit pour eux.

[Baltorupec]

Certes, mais tu proposes quoi ?

[johanono]

Je préfère aussi, mais je ne peux avoir confiance dans un organisme qui est juge et parti. Tant que l'état gérera les soins, la qualité en pâtira systématiquement.

Et tu préfères que les soins soient gérés par qui ? Par les médecins eux-mêmes ? Par les patients ?

[Baltorupec]

Ma formulation est assez maladroite et peut porter à confusion.

La mauvaise séparation des pouvoirs impliquent que l'état a deux intérêts contraires : assurer le remboursement possible pour avoir une population la mieux soignée et assurer une rentabilité financière.
En plus de ces deux intérêts contraires, la sécurité sociale (l'état) assure deux missions : rembourser les soins en eux-même et permettre aux malades de vivre (congés maladie).

Toute cette confusion des genres ne peut que pousser à une mauvaise gestion du système de santé.

Notre civilisation s'est construire sur l'esprit de doute mais aussi de contradiction. Ainsi l'église catholique malgré les nombreuses choses que je peux lui reprocher a adopté cet esprit, jusque pour les procès en canonisation, avec une personne pour défendant la sainteté du possible saint, un "avocat du diable" qui au contraire tentait de démontrer que la personne était mauvaise et ne méritait pas d'être considéré comme un saint, avec un troisième parti, neutre et tranchant.

Je souhaite que l'état central soit ce troisième parti, neutre et arbitre. Il ne peut être neutre si il est à la fois parti et arbitre.

Je préférerais que l'état tranche entre des mutuelles qui chercheront à assurer leur rentabilité et des associations de consommateurs qui plaideront pour plus de protection, qu'il tranche aussi entre des assureurs pour les employeurs qui plaideront pour moins couvrir les arrêts maladies et des syndicats qui plaideront pour les couvrir plus.

Au passage, je vais copier-coller cela sur ton autre sujet, car il me semble que mon avis le concerne aussi.

[Narbonne]

Théoriquement la SS est indépendante de l'Etat. Elle est gérée par les partenaires sociaux ( syndicats de salariés et patronat)

[Baltorupec]

Tu fais bien de préciser que c'est théorique.

[Narbonne]

L'Etat a un droit de regard mais la majorité des caisses sont privées ainsi que le personnel. Comme l'Etat est obligé de mettre de l'argent dedans, il intervient.