Les hôpitaux français malades de la violence

[politicien]

Bonjour,

Insultes quotidiennes, agressions physiques... Un rapport officiel dresse un constat édifiant des violences et incivilités, notamment aux urgences. Reportages, interviews, infographies : retrouvez notre dossier.

«On ne peut pas dire qu'il y a plus de violences (à l'hôpital), mais leur origine ou leur forme a changé». C'est ce qu'affirme l'Observatoire national des violences en milieu de soins (ONVS), un organisme sous tutelle du ministère, dans son dernier rapport annuel (2015). «Ce qui augmente est l'aggravation du sentiment d'insécurité ressenti par les personnels de santé. La tolérance face à des violences dont les causes sont parfois mal identifiées ou à des violences gratuites est devenue très faible».

Le rapport liste les principaux motifs de violence. Si les reproches relatifs à la prise en charge constituent le premier reproche (avec plus de 58 % des motifs de violence observés), suivent l'alcoolisation (12%) et le temps d'attente jugé excessif par les patients (11,6%).

Dans la répartition des signalements d'atteinte aux personnes réalisée par l'ONVS, les injures, insultes et provocations apparaissent en première ligne avec 36,7% des cas. L'ONVS note sobrement qu'aux urgences, «les agressions verbales sont quotidiennes et les agressions physiques nombreuses».

(...)

http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... olence.php

Qu'en pensez vous ?

[Nombrilist]

L'autre jour j'ai vu 3 infirmières qui papotaient alors qu'une dame souffrait le martyre en salle d'attente. Certaines personnes étaient là depuis 11 heures (pas l'heure, la durée).

[johanono]

Je n'avais pas vu que Politicien avait déjà posté ce sujet. Je réécris donc ce que j'ai déjà écrit.

Il en va des hôpitaux comme des écoles : voici des services publics confrontés à la violence de notre société. Cette violence finira par générer une pénurie de vocations chez les médecins hospitaliers, de la même façon qu'on manque déjà de candidats aux concours de l'enseignement. C'est ennuyeux, ce sont des métiers dont une société a besoin. Tant pis : nous aurons à la place des bataillons de diplômés en STAPS ou en psycho ou en histoire de l'art...

A part ça, l'article ne dit rien sur le "profil" des agresseurs. Mais les hôpitaux cités se trouvent dans la banlieue pourrie de Paris...

[mordred]

ONVS ? On pourrait dissoudre ONVS et embaucher des vigiles supplémentaires.

Dans un service du CHU de Brest, l'imprimante de la madame était à trente mètres de son fauteuil de travail.

Urgences enfants (mon petit garçon avait eu le doigt à demi sectionné dans une porte) : sept tordus en train de commérer à 20 heures. Personne ne se déplaçait pour voir le gamin. J'ai gueulé !

Des vigiles ? Non ! Du personnel de bureau en surnombre ! Et aux Urgences, pas pressée la madame. Gentille; mais pas pressée. Urgence !

[Baltorupec]

ONVS ? On pourrait dissoudre ONVS et embaucher des vigiles supplémentaires.

Dans un service du CHU de Brest, l'imprimante de la madame était à trente mètres de son fauteuil de travail.

Urgences enfants (mon petit garçon avait eu le doigt à demi sectionné dans une porte) : sept tordus en train de commérer à 20 heures. Personne ne se déplaçait pour voir le gamin. J'ai gueulé !

Des vigiles ? Non ! Du personnel de bureau en surnombre ! Et aux Urgences, pas pressée la madame. Gentille; mais pas pressée. Urgence !

Un thermomètre ? Pourquoi faire ? Vendons le thermomètre et achetons du doliprane.

[Cheshire cat]

Les victimes de violences à l’hôpital peuvent être immédiatement secourues sur place.

[Hector]

Bonjour,

Insultes quotidiennes, agressions physiques... Un rapport officiel dresse un constat édifiant des violences et incivilités, notamment aux urgences. Reportages, interviews, infographies : retrouvez notre dossier.

«On ne peut pas dire qu'il y a plus de violences (à l'hôpital), mais leur origine ou leur forme a changé». C'est ce qu'affirme l'Observatoire national des violences en milieu de soins (ONVS), un organisme sous tutelle du ministère, dans son dernier rapport annuel (2015). «Ce qui augmente est l'aggravation du sentiment d'insécurité ressenti par les personnels de santé. La tolérance face à des violences dont les causes sont parfois mal identifiées ou à des violences gratuites est devenue très faible».

Le rapport liste les principaux motifs de violence. Si les reproches relatifs à la prise en charge constituent le premier reproche (avec plus de 58 % des motifs de violence observés), suivent l'alcoolisation (12%) et le temps d'attente jugé excessif par les patients (11,6%).

Dans la répartition des signalements d'atteinte aux personnes réalisée par l'ONVS, les injures, insultes et provocations apparaissent en première ligne avec 36,7% des cas. L'ONVS note sobrement qu'aux urgences, «les agressions verbales sont quotidiennes et les agressions physiques nombreuses».

(...)

http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... olence.php

Qu'en pensez vous ?

J'en pense que certains fauteurs de troubles, en général barbus et avec un fort accent nord-africain, devraient être invités à aller se faire soigner ailleurs au bled.

[Gis]

Quand j'ai lu ton sujet, j'ai pensé : "et donc, que font -ils pour essayer d'y remédier.. et dans l'article du Figaro, j'ai vu ceci :

L'architecture a été pensée pour séparer la salle d'attente des lieux de soins, des boutons d'alerte déclenchent l'arrivée d'un agent de sécurité, des vigiles interviennent grâce à la vidéosurveillance...

et

Christophe Prudhomme est porte-parole de l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf). Il travaille au Samu de Bobigny. Pour lui, le problème vient en partie du trop grand nombre de patients arrivant aux urgences, du fait du manque de généralistes: «Comme nos collègues médecins de ville sont débordés, les malades se retrouvent à l'hôpital, aux urgences» . Selon, lui, «il faut former le personnel hospitalier à la gestion de la violence, lui apprendre la médiation, la contention physique, que ce soit pour des patients agressifs ou pour des malades plus psychiatriques. Il existe des techniques pour faire baisser le seuil d'agressivité».

il n'y a rien par contre sur le stress des soignants, leur ambiance de travail..

[phoenix72]

Le problème des urgences c'est un manque complet dans l'organisation et le tri à l'accueil ,les urgences acceptent tout le monde sans distinctions ,les ivrognes ,les malades mentales ,les blessés des bagarres et les radins qui ne veulent pas payer un médecin ni des radios en cabinet,en conclusions ceux qui en ont vraiment besoin attendent des heures sur les brancards,de plus il est vrai que les infirmières se sont pas toujours aimables ni réactives.
Il est vrai qu'ils se font agressés par un public soit dément ou énervé par l'attente, mais ils oublient aussi de dire qu'ils sont eux aussi parfois agressifs et peu disponible ,il faut revoir toute l'organisation structurelle des urgences.

[mordred]

Le monde de la Santé sombre dans le laxisme; comme le reste de la Société. Ambiance pourrie due au chômage.

[karoline]

Bonjour,

Insultes quotidiennes, agressions physiques... Un rapport officiel dresse un constat édifiant des violences et incivilités, notamment aux urgences. Reportages, interviews, infographies : retrouvez notre dossier.

«On ne peut pas dire qu'il y a plus de violences (à l'hôpital), mais leur origine ou leur forme a changé». C'est ce qu'affirme l'Observatoire national des violences en milieu de soins (ONVS), un organisme sous tutelle du ministère, dans son dernier rapport annuel (2015). «Ce qui augmente est l'aggravation du sentiment d'insécurité ressenti par les personnels de santé. La tolérance face à des violences dont les causes sont parfois mal identifiées ou à des violences gratuites est devenue très faible».

Le rapport liste les principaux motifs de violence. Si les reproches relatifs à la prise en charge constituent le premier reproche (avec plus de 58 % des motifs de violence observés), suivent l'alcoolisation (12%) et le temps d'attente jugé excessif par les patients (11,6%).

Dans la répartition des signalements d'atteinte aux personnes réalisée par l'ONVS, les injures, insultes et provocations apparaissent en première ligne avec 36,7% des cas. L'ONVS note sobrement qu'aux urgences, «les agressions verbales sont quotidiennes et les agressions physiques nombreuses».

(...)

http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... olence.php

Qu'en pensez vous ?

Les urgences sont débordés, depuis le refus des médecins généralistes de faire des gardes de nuit, c'est une situation insupportable, autant pour les malades que les urgentistes et le personnel soignant.

[Cheshire cat]

La saturation des services d'urgence n'est effectivement pas la moindre des causes du problème.
Outre les difficultés de financement qui font qu'on gère la pénurie par la queue, il faut noter que nombre de petites urgences qui étaient autrefois prises en charge par les généralistes se retrouvent à l'hôpital, et pas seulement la nuit.

[karoline]

La saturation des services d'urgence n'est effectivement pas la moindre des causes du problème.
Outre les difficultés de financement qui font qu'on gère la pénurie par la queue, il faut noter que nombre de petites urgences qui étaient autrefois prises en charge par les généralistes se retrouvent à l'hôpital, et pas seulement la nuit.

Les vrais urgences ne sont qu'un petit pourcentage, mais malheureusement les patients ne sont pas encore capables de diagnostiquer eux-mêmes leur maladie, mais qui sait un jour, lorsque la pénurie de soins sera encore plus grande que le gouvernement mettre au point un questionnaire à cocher en fonction des symptômes, pour faire une première évaluation à domicile.

[Francis_15]

N'empêche que si les gens se soignaient déjà d'avance eux-mêmes chez eux on pourrait réduire le nombre d'hopitaux et de médecins. Ca ferait de grosses économies pour la sécu ...

[karoline]

N'empêche que si les gens se soignaient déjà d'avance eux-mêmes chez eux on pourrait réduire le nombre d'hopitaux et de médecins. Ca ferait de grosses économies pour la sécu ...

Soigner une maladie non-diagnostiquée sans traitement prescrit par un médecin?