Emmanuel Macron prolonge le confinement jusqu'au lundi 11 mai

[El Fredo]

Le déconfinement ne sera pas "régionalisé" mais il s'adaptera aux "réalités de chaque territoire", a annoncé jeudi l'Élysée à l'issue d'une réunion entre Emmanuel Macron et les maires.

Faut être franc-maçon et avoir fait Sciences Po et l'ENA pour sortir une telle connerie.

Tu sais pas faire la différence entre régional et local ?

[Nombrilist]

Sur les modalités du déconfinement, quelques annonces viennent d'être faites :

Un déconfinement adapté aux "réalités de chaque territoire"

Le déconfinement ne sera pas "régionalisé" mais il s'adaptera aux "réalités de chaque territoire", a annoncé jeudi l'Élysée à l'issue d'une réunion entre Emmanuel Macron et les maires. Le déconfinement doit se préparer avec les maires, a insisté le chef de l'État, selon des propos rapportés par l'Elysée. Le retour progressif des enfants à l'école à partir du 11 mai se fera en outre "sur un principe de volontariat des parents et sans obligation". Mais "il faudra probablement imposer le port du masque" dans les transports en commun.

Là, pour le coup, le gouvernement fait de la politique, c'est-à-dire qu'il arbitre en fonction des revendications des uns et des autres.

Par exemple, il a tenu compte des réticences de nombreux parents à renvoyer leurs enfants à l'école dès le 11 mai. Ainsi, les parents qui avaient du mal à vivre le confinement pourront renvoyer leurs enfants à l'école, ceux qui préfèrent garder leurs enfants pourront le faire.

C'est très bien, ça veut dire que le gouvernement fait vraiment des choix politiques, en laissant un peu de côté les recommandations (souvent contradictoires) des experts.

ça ne met pas de côté les recommandations des experts. Au contraire, les experts recommandent que le moins d'enfants possible retournent à l'école. Cette mesure va en ce sens.

[politicien]

La France risque de manquer de masques pour le déconfinement

Le déconfinement se fera-t-il masqué ? Alors que les Français devraient pouvoir sortir des chez à partir du 11 mai, les stocks de masques ne permettraient pas d'en fournir à tous. D'après nos confrères du "Journal du dimanche", une note des services d'Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie indique que "l'adéquation moyens-besoins" pose question.

À 48 heures de l'annonce par Edouard Philippe du plan de déconfinement à l'Assemblée nationale, beaucoup s'interrogent. Le port du masque sera-t-il obligatoire ? S'il devrait l'être dans les transports, pas sûr qu'il soit imposé dans les grands espaces ouverts. Selon une note rédigée le 14 avril par les services d'Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie, consultée par nos confères du Journal du dimanche, la production nationale hebdomadaire et les importations seraient "insuffisantes à ce stade pour couvrir la totalité du besoin".

La crainte d'une pénurie temporaire de masques n'est pas donc pas à exclure, mais sur ce point, Bercy se veut rassurant. "La production et les importations continueront de s'accroître après le 11 mai", rapporte le JDD. Toujours selon l'hebdomadaire, le document dresse le besoin en masques chirurgicaux et FFP2 à 70 millions d'unités chaque semaine pour les soignants et les personnels en Ehpad.

(...)

https://www.europe1.fr/societe/coronavi ... 1587886795

[Nombrilist]

Bon ben finalement, la position officielle de la France sera probablement que le masque ne sert à rien. La preuve, les allemands n'en portent pas

[politicien]

Etonnnement les entreprises privées arrivent à se fournir en masque et en grande quantité, et le retour au travail s'annonce très stricte chez nos clients : 2 masques chirurgicaux / jour + Gel + Désinfectant par bureau + Prise de température.

[Yakiv]

On sait désormais que le conseil scientifique avait bien plaidé pour une réouverture des écoles en septembre.

[Nombrilist]

On sait désormais que le conseil scientifique avait bien plaidé pour une réouverture des écoles en septembre.

Ce qui, médicalement parlant, était une évidence. On aura encore quelques milliers de personnes en réanimation dans deux semaines et il ne faut pas oublier que nous restons à 150% de saturation de ces lits à ce stade. Nos hôpitaux ne seront probablement pas prêt pour une seconde vague qui arriverait fin-mai début-juin.

[Nolimits]

On sait désormais que le conseil scientifique avait bien plaidé pour une réouverture des écoles en septembre.

Ce qui, médicalement parlant, était une évidence. On aura encore quelques milliers de personnes en réanimation dans deux semaines et il ne faut pas oublier que nous restons à 150% de saturation de ces lits à ce stade. Nos hôpitaux ne seront probablement pas prêt pour une seconde vague qui arriverait fin-mai début-juin.

Médicalement, ça semble être une évidence. Mais quand on dirige un pays, il y a une foultitude d'autres paramètres à prendre en compte : paramètres sociaux, économiques etc...Diriger, c'est prendre des décisions en mesurant les risques de chaque options.
Il est facile de dire "on attend quil y ait 0 risque " : ça, ce n'est pas diriger, c'est se laisser porter. On déconfine fin 2021 pour être sûr ? Le pays n'existera plus.

[El Fredo]

A partir du moment où l'on revient à un nombre de cas quotidiens proche du niveau de début mars, qu'on respecte les gestes barrières, qu'on interdit les rassemblements de plus de 10 personnes (seuils qu'on pourra relever ou baisser en fonction de l'évolution de l'épidémie), qu'on applique les mesures d'alerte et de quarantaine ciblée des clusters (mesures qui ont très bien fonctionné en Bretagne), qu'on s'assure de pouvoir remobiliser en urgence les moyens exceptionnels mis en place au niveau des hôpitaux, alors on peut déconfiner même si l'épidémie n'est pas terminée. Les médecins qui pensent en médecins voudraient nous confiner jusqu'à la fin de l'épidémie, histoire qu'on meurent tous en bonne santé. C'est pas eux qui auront à gérer l'après.

[Nombrilist]

On sait désormais que le conseil scientifique avait bien plaidé pour une réouverture des écoles en septembre.

Ce qui, médicalement parlant, était une évidence. On aura encore quelques milliers de personnes en réanimation dans deux semaines et il ne faut pas oublier que nous restons à 150% de saturation de ces lits à ce stade. Nos hôpitaux ne seront probablement pas prêt pour une seconde vague qui arriverait fin-mai début-juin.

Médicalement, ça semble être une évidence. Mais quand on dirige un pays, il y a une foultitude d'autres paramètres à prendre en compte : paramètres sociaux, économiques etc...Diriger, c'est prendre des décisions en mesurant les risques de chaque options.
Il est facile de dire "on attend quil y ait 0 risque " : ça, ce n'est pas diriger, c'est se laisser porter. On déconfine fin 2021 pour être sûr ? Le pays n'existera plus.

Donc, tu prédis que l'Italie, le Portugal, l'Espagne et le UK n'existeront plus en 2021. La France est le seul pays au monde qui aura 20 k+ décès liés au Covid et qui tentera une réouverture écoles quatre mois plus tôt que les autres.

[Nolimits]

On sait désormais que le conseil scientifique avait bien plaidé pour une réouverture des écoles en septembre.

Ce qui, médicalement parlant, était une évidence. On aura encore quelques milliers de personnes en réanimation dans deux semaines et il ne faut pas oublier que nous restons à 150% de saturation de ces lits à ce stade. Nos hôpitaux ne seront probablement pas prêt pour une seconde vague qui arriverait fin-mai début-juin.

Médicalement, ça semble être une évidence. Mais quand on dirige un pays, il y a une foultitude d'autres paramètres à prendre en compte : paramètres sociaux, économiques etc...Diriger, c'est prendre des décisions en mesurant les risques de chaque options.
Il est facile de dire "on attend quil y ait 0 risque " : ça, ce n'est pas diriger, c'est se laisser porter. On déconfine fin 2021 pour être sûr ? Le pays n'existera plus.

Donc, tu prédis que l'Italie, le Portugal, l'Espagne et le UK n'existeront plus en 2021. La France est le seul pays au monde qui aura 20 k+ décès liés au Covid et qui tentera une réouverture écoles quatre mois plus tôt que les autres.

Il y a des décisions à prendre. Elles sont prises. J'ai voté pour ça. Je n'ai aucun élément pour juger du bien-fondé ou non de cette décision. Les médecins veulent la sécurité totale, les économistes le retour immédiat de toute activité. C'est leurs jobs, ils exposent leurs avis et le patron tranche. Nous, nous jugerons les résultats.

[Nombrilist]

On est trop forts en France. On fait tout mieux que tout le monde.

[Nolimits]

On est trop forts en France. On fait tout mieux que tout le monde.

Non, la carte est au-dessus, chaque pays a pris ces décisions. Qui a tort, qui a raison ? On le saura dans 2 ans.

[Nombrilist]

On est trop forts en France. On fait tout mieux que tout le monde.

Non, la carte est au-dessus, chaque pays a pris ces décisions. Qui a tort, qui a raison ? On le saura dans 2 ans.

On aura la réponse bien avant. Dès juillet-août. Si ça n'a pas reflambé d'ici-là, on aura de la chance et il n'y aura pas de grosse raison de penser que ça puisse reflamber plus tard si on continue d'être prudents.

[Golgoth]

A partir du moment où l'on revient à un nombre de cas quotidiens proche du niveau de début mars, qu'on respecte les gestes barrières, qu'on interdit les rassemblements de plus de 10 personnes (seuils qu'on pourra relever ou baisser en fonction de l'évolution de l'épidémie), qu'on applique les mesures d'alerte et de quarantaine ciblée des clusters (mesures qui ont très bien fonctionné en Bretagne), qu'on s'assure de pouvoir remobiliser en urgence les moyens exceptionnels mis en place au niveau des hôpitaux, alors on peut déconfiner même si l'épidémie n'est pas terminée. Les médecins qui pensent en médecins voudraient nous confiner jusqu'à la fin de l'épidémie, histoire qu'on meurent tous en bonne santé. C'est pas eux qui auront à gérer l'après.

Le problème c’est de tout déconfiner en même temps. D’autoriser les déplacements régionaux aussi.
Quand aux établissements, c’est de la connerie tel que c’est présenté. Si il y a des positifs Covid, les chaînes de contacts vont être démesurées. Je ne suis pas contre une ouverture pour gérer certains cas et une extension du dispositif soignants pour l’économie, mais là c’est du grand n’importe quoi et cela va mettre en péril toute stratégie de contrôle en direct de l’épidémie. Sans parler des risques de santé, cela peut mettre en péril la reprise économique car il faudra encore réagir à l’arrache comme en mars.