Ce n'est pas une histoire d'énarques. Le problème, c'est qu'on ne peut pas concilier l'inconciliable. On ne peut pas, d'un côté, dire que les gens doivent reprendre le boulot, que les gamins doivent retourner à l'école, parce que la vie doit continuer, parce que notre économie en a besoin, et de l'autre, parce qu'on a peur d'une recrudescence des cas de contamination, émettre tout un tas de normes de sécurité tellement strictes qui, si elles devaient être appliquées, empêcheraient de travailler dans de bonnes conditions.
Si le gouvernement dit aux sociétés de transports "vous devez accueillir les usagers à partir du 11 mai, et vous vous débrouillez à respecter les normes qu'on va vous communiquer", je comprends qu'elles réagissent mal.
Pareil pour les maires chargés de rouvrir les écoles...