Comment financer la dépendance ?

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un artisan
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Message non lu par un artisan » 05 mai 2011, 14:17:00

Cobalt a écrit :Un artisan c'est bien tout ça,ok,c'est mal géré qu'est ce qu'on fait ? on vote pour qui ? ou qu'elle est la date de la prochaine révolution ?

Parce que ce genre de mesure annoncé par le petit, me met en rogne mais vraiment,et pas par intérêt personnel ,je n'ai pas 1 euros d'économie à ce jour ni en assurance vie ni ailleurs,mais je pense à des petits artisans qui par leur travail et les économies qu'ils ont faites TOUTE leur vie,pour avoir une petite maison dans un lotissement et 150 000 euros en assurance vie,qu'ils ont mis de côté sou par sou,pour ne pas être totalement démuni à l"âge de la retraite,et là j'endends qu'on va les spolier parce que c'est ça,alors qu'ils ont cotisé,au dela du raisonnable et que maintenant ,il vont devoir mettre ce fric pour ne pas dépendre de l'état à qui ils ont donné des millions d'impôt,mais marine va passer,je vous le dis !

Parce qu'à ce moment là,à quoi bon s'être donné tant de mal avoir travaillé des 12 à 15 par jour week-end compris pour finanlement n'avoir pas mieux que celui qui à fait paisiblement 39 heures par semaine sans les  soucis d'un entrepreneur,bon allé j'arrête parce que sur ce post ça me donne envie de voter marine !
Le hasard ,lors de notre dernère réunion au FNB,un artisan nous a fait part de son départ en retraite , 31 ans à son compte et 837 euros de retraite...
Je pense et souhaite que dans les instances gérants l'artisanat et les chambres de métiers soient dorénavant admis que des artisans et non plus ces pseudos gestionnaires qui nous bouffent la laine sur le dos...Les caisses AVA Muti sont régulièrement pillées ( Estrosi la dernière fois) que chaque corporation alimente sa caisse point fonctionnaire compris...
Des gendarmes et des bidasses partent en retraite à 46 ans ... soit 14 ans payés à minima 1200/mois cela représente 201 600 euros mais à rien foutre donc en comptabilité au double ..au total un costumé côute 2 ouvriers ,un peu de sérieux...
Démocratie :le pouvoir pour les poux de manger les lions Clémenceau

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 05 mai 2011, 14:28:00

Je suis d'accord avec toi,mais on va se mettre tous les gens de gauche à dos,ils ne veulent pas toujours concevoir que l'on soit de gauche mais revendiquant quand même le sérieux comme tu dis.^^

Nico37
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Message non lu par Nico37 » 08 mai 2011, 17:07:00

un artisan a écrit :
Cobalt a écrit :Un artisan c'est bien tout ça,ok,c'est mal géré qu'est ce qu'on fait ? on vote pour qui ? ou qu'elle est la date de la prochaine révolution ?

Parce que ce genre de mesure annoncé par le petit, me met en rogne mais vraiment,et pas par intérêt personnel ,je n'ai pas 1 euros d'économie à ce jour ni en assurance vie ni ailleurs,mais je pense à des petits artisans qui par leur travail et les économies qu'ils ont faites TOUTE leur vie,pour avoir une petite maison dans un lotissement et 150 000 euros en assurance vie,qu'ils ont mis de côté sou par sou,pour ne pas être totalement démuni à l"âge de la retraite,et là j'endends qu'on va les spolier parce que c'est ça,alors qu'ils ont cotisé,au dela du raisonnable et que maintenant ,il vont devoir mettre ce fric pour ne pas dépendre de l'état à qui ils ont donné des millions d'impôt,mais marine va passer,je vous le dis !

Parce qu'à ce moment là,à quoi bon s'être donné tant de mal avoir travaillé des 12 à 15 par jour week-end compris pour finanlement n'avoir pas mieux que celui qui à fait paisiblement 39 heures par semaine sans les  soucis d'un entrepreneur,bon allé j'arrête parce que sur ce post ça me donne envie de voter marine !


Le hasard ,lors de notre dernère réunion au FNB,un artisan nous a fait part de son départ en retraite , 31 ans à son compte et 837 euros de retraite...
Je pense et souhaite que dans les instances gérants l'artisanat et les chambres de métiers soient dorénavant admis que des artisans et non plus ces pseudos gestionnaires qui nous bouffent la laine sur le dos...Les caisses AVA Muti sont régulièrement pillées ( Estrosi la dernière fois) que chaque corporation alimente sa caisse point fonctionnaire compris...
Des gendarmes et des bidasses partent en retraite à 46 ans ... soit 14 ans payés à minima 1200/mois cela représente 201 600 euros mais à rien foutre donc en comptabilité au double ..au total un costumé côute 2 ouvriers ,un peu de sérieux...
Les TI font passer leurs cotisations en madelin donc c'est pas coûteux pour les intéressés.
Ensuite évidemment, les forces répressives sont beaucoup trop payées, un stagiaire gardien de la paix gagnaient plus qu'un stagiaire certifié jusqu'à la dernière réforme. Un commissaire stagiaire avec les primes gagne plus qu'un agrégé stagiaire et le double de son salaire en fin de carrière...

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Message non lu par politicien » 14 mai 2011, 19:51:00

Bonjour,
En 2007, Nicolas Sarkozy avait promis de créer une "cinquième branche" de la protection sociale "pour prendre en charge la dépendance". Quatre ans après, le dossier est toujours sur la table et le gouvernement n'a pas encore choisi la piste de financement de cette réforme. Le recours à une assurance privée obligatoire semble désormais exclu. Quelles sont alors les autres possibilités envisagées par l'Etat? Tour d'horizon.     C'était l'une des pistes privilégiées par le gouvernement pour financer la dépendance. Mais il semblerait que le recours à une assurance privée obligatoire appartienne désormais au passé. Roselyne Bachelot a en effet assuré mercredi que le gouvernement "excluait de privatiser la prise en charge de la dépendance", précisant que ce n'était "pas la voie retenue". "Nous resterons sur un socle massif de solidarité", a poursuivi la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale. Même Valérie Rosso-Debord a pris de la distance avec les conclusions qu'elles avaient pourtant mises en avant dans son propre rapport sur la dépendance publié en juin 2010. "Mon rapport a plus d'un an et demi, moi aussi j'ai évolué", a expliqué la députée UMP. Comme pour se justifier, alors qu'elle suggérait à l'époque d'ouvrir largement les portes au privé.

Exit donc les assureurs privés. Mais quelles sont les autres pistes envisageables? Car, alors que les semaines avancent, elles semblent être écartées les unes après les autres par le gouvernement. Pourtant, il faudra trouver une possibilité de financement de la dépendance. Une dépense "de l'ordre de 22 milliards d'euros par an" selon François Fillon et qui pourrait même atteindre 30 milliards d'ici à 2025. Début janvier, la ministre de la Solidarité Roselyne Bachelot a lancé le chantier de la dépendance et créé quatre groupes de travail. Ils remettront leurs conclusions fin juin, avant un arbitrage de Nicolas Sarkozy courant juillet. "Une première série de mesures sera contenue dans la loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), examinée en octobre-novembre, pour prendre effet en 2012", a précisé la ministre. Tour d'horizon des pistes proposées.

Une nouvelle journée de solidarité
Estimant qu'il fallait "demander un effort à tout le monde", le député du Parti radical Laurent Hénart – également président de l'Agence nationale des services à la personne – avait proposé la mise en place d'une deuxième journée de solidarité, qui obligerait les salariés a abandonné une journée de RTT. L'abandon du lundi de Pentecôte après la canicule de 2003 permet de récolter chaque année près de deux milliards d'euros. Les fonds recueillis servent notamment à financer une partie de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) versées aux personnes âgées.

Mais cette solution n'a semble-t-il pas été retenue par le gouvernement, qui ne souhaite pas à la veille de l'élection présidentielle demander un nouvel effort aux salariés, selon Le Parisiendaté du 4 mai. Cette idée a "un défaut : elle ne s'adresse qu'aux salariés et aux actifs", a déclaré Roselyne Bachelot mercredi. Avant d'ajouter : "Il serait tout à fait indécent que certains touchent des allocations et que, pour autant, ils n'y contribuent pas".

Une hausse de la CSG pour les retraités
Là encore, cette solution ne reçoit pas un véritable consensus. Elle consistait à demander une contribution plus importante aux retraités les plus aisés. Lorsqu'ils sont imposables, cette tranche de la population bénéficie aujourd'hui d'un taux de cotisation sociale généralisée (CSG) de 6,6%. Contre 7,5% pour les actifs. Le rapport de l'Assemblée nationale envisageait donc de l'augmenter à 7,5%. Une piste privilégiée par la CFDT, mais écartée par Nicolas Sarkozy. Le Sénat s'était également dit réticent à cet alignement, au vu "du niveau déjà élevé des prélèvements obligatoires" (impôts, cotisations sociales, taxes fiscales). Mercredi, Roselyne Bachelot a toutefois évoqué cette piste dans la "palette des solutions" possibles.

Une augmentation des droits de succession
C'était l'une des solutions retenues à la fois par l'Assemblée et le Sénat. Dans son rapport, la députée Valérie Rosso-Debord évoquait un "recours sur succession", terme transformé par la chambre haute du Parlement en "gage sur patrimoine". Selon Le Parisien, Nicolas Sarkozy serait également opposé à cette piste, refusant de pénaliser des familles qui contribuent déjà au financement de la dépendance.

Concrètement, la personne devenue dépendante aurait eu le choix entre transmettre la totalité de son patrimoine en recevant uniquement 50% de l'APA ou recevoir 100% de l'APA en étant prélevé d'un maximum de 20.000 euros sur son patrimoine. Ce prélèvement n'aurait pu être effectué que si le patrimoine dépassait un certain seuil, fixé entre 150.000 et 200.000 euros. Selon le Sénat, cela aurait permis de rapporter, à terme, un milliard d'euros par an, et 800 millions dès 2012.

D'autres pistes sont donc à l'étude. Parmi elles, la suppression des niches fiscales sur le capital et le patrimoine. Cette mesure a d'ailleurs été plébiscitée par les Français, âgés de 50 à 65 ans, dans une enquête Ifop pour le site Planet.fr. En effet, pas moins de 47% des sondés préféreraient que le risque de dépendance soit financé par une cotisation prélevée sur les revenus du patrimoine. Autre solution : favoriser la sortie des contrats d'assurance vie en "rente dépendance", permettant ainsi à l'assuré de toucher un capital à un moment de sa vie. Ce qui rapporterait un milliard d'euros par an. Mais le choix reste compliqué, et à moins d'un an de la présidentielle ne veut pas se tromper et risquer la rupture avec un électorat qui lui est généralement favorable. Quitte à ne pas réellement bouleverser le système actuel? Réponse dans quelques mois.

 Le Jdd.fr   
Qu'en pensez vous ?

A plus tard,
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Nico37
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Message non lu par Nico37 » 14 mai 2011, 20:08:00

Ce qui est à noter c'est le retour en arrière sur les fuites lancées pour tester l'opinion, pas "mûre" pour privatiser : ça permet d'ailleurs de repérer l'hypocrisie des députés de la majorité présidentielle, un peu comme Benisti après le scandale national de son 1er rapport disait l'inverse dans son 2ème rapport sur la prévention de la délinquance. Ensuite, jamais le gouvernement actuel (pas plus que celui de feue la gauche plurielle) ne propose de prendre l'argent là où il est (dans les poches du patronat puis des actionnaires). Or au vu des sommes prévues, c'est une réforme de fonds qui est nécessaire : un simple replâtrage n'y changera rien. Si la suppression des niches fiscales serait un minimum (de justice sociale et oermettrait de simplifier les impôts), il faut absolumment taxer les profits, le luxe (avec une super TVA à 40%) etc. mais aussi supprimer les très couteuses exonérations de taxes (qui font que la sécurité sociale est déficitaire). Bref, rien de bien compliqué mais douloureux politiquement que ni la bourgeoisie de gauche ni la bourgeoisie de droite ne peuvent mettre en place sans perdre le soutien de ses financeurs et cadres (élus ou non) politiques...


Ci-dessous un texte du NPA qui est plus proche de ce que je pense :
La dépendance n’est pas une marchandise, elle doit être intégralement prise en charge par la sécu !
Dépendance
Depuis son élection, Sarkozy répète son intention de créer un 5ème risque dépendance. Il lance en réalité une nouvelle offensive contre la Sécurité Sociale et contre les personnes âgées dépendantes. Comme d’habitude il utilise un langage pervers et dit le contraire de ce qu’il fait. Il affirmait vouloir sauver le système par répartition pour faire le contraire et favoriser le développement des fonds de pensions. Il emploie la même tactique concernant la dépendance. Son projet n’aurait qu’un objectif, protéger les personnes dépendantes. Grossier mensonge, son projet est en faveur des assurances privées ! La situation de la dépendance et sa prise en charge sont anxiogènes pour tout le monde : 87 % des français accordent de l’importance à cette question qu’ils soient ou non confrontés à ce problème chez eux. Les personnes âgées votent aussi. Avant l’élection présidentielle, Sarkozy veut afficher sa préoccupation des problèmes du 3ème âge en programmant une « 5ème risque de la Sécu » En réalité, nous avons à faire face à une nouvelle contre-réforme. Elle doit être combattue dans la plus large unité, c’est un enjeu de société ; 
Image il s’agit d’une attaque contre les droits de toutes les personnes en perte d’autonomie à pouvoir vivre dans de bonnes conditions matérielles, sociales et de soins. 
Image les mesures envisagées s’inscrivent dans la continuité des précédentes concernant la Sécurité Sociale. Il s’agit d’en finir avec la Sécu telle qu’elle avait été mise en place en 1945, sous la pression du rapport de force favorable à la classe ouvrière. Un bond en avant supplémentaire est programmé pour sa destruction. Le « 5ème risque » deviendrait le modèle d’une « Sécu » qui n’en n’aurait plus que le nom… Qu’est-ce que la dépendance ? C’est le fait de ne pouvoir faire face seul(e) à certaines tâches de la vie courante et parfois à des besoins de soins plus importants, voire constants (face par exemple à la maladie d’Alzheimer). Cet état de dépendance est fonction de l’état de santé physique et/ou psychique des personnes qui rend leur situation plus ou moins invalidante et aussi de l’environnement : type de logement, services dans le quartier ou la ville (services de transport, conditions matérielles de circulation...), situation de solitude ou non... Cela recouvre donc un ensemble de situations et des degrés variables de dépendance. Par exemple, il est clair que les difficultés à se mouvoir ne sont pas les mêmes, pour les personnes âgées, selon qu’on habite au 5ème étage ou au rez-de-chaussée. Ce que nous appelons "le 4ème âge", c’est la déprise (dessaisissement), l’abandon progressif de certaines activités en raison de la survenue d’incapacités. Cela nécessite donc la mise en place de dispositifs d’aides. Certes, la médecine, les soins, contribuent à repousser plus loin la mort physique mais ce qui fait l’être humain vivant, inséré dans une communauté, accepté avec son histoire et ses moyens (physiques et financiers), en lien avec les autres est trop souvent négligé. Dans tous les dispositifs d’aujourd’hui, à partir de 60 ans, on devient une personne âgée (23 % de la population générale) et, à partir de 75 ans (9 % de la population) on devient dépendant. En fait, ce ne sont que des statistiques ou indicateurs. En réalité, il n’y a pas de barrière d’âge pour être "dépendant" et il n’y a pas de barrière d’âge pour être bien portant. On peut perdre son autonomie à 24 ans et être bien portant à 80 ans. Evidemment, il y a des points communs avec des personnes atteintes d’un handicap. Mais il est frappant de remarquer que jusqu’à 60 ans une personne est classée handicapée et passée cette barrière fatidique, elle entre dans la catégorie des personnes âgées dépendantes. Ce classement correspond à des stratégies pour les politiques médico-sociales. La principale différence, en système capitaliste, réside dans le rapport au travail. Dans certains cas, une personne atteinte d’un handicap peut être encore exploitable, c’est un des objectifs essentiels de la loi de 2005 sur les handicapés. En société capitaliste, toute personne qui ne valorise pas le capital, qui ne participe pas à la circulation des marchandises ou qui n’a pas de place dans les appareils de reproduction de la société a, de fait, un statut dégradé. Cette situation va s’aggravant avec la dépendance, ce qui tend à réduire la valeur sociale des personnes à la valeur de leur corps défait. En termes d’estimation économique, ces personnes passent dans le camp des gens à charge de la société avec toutes les connotations stigmatisantes qui en découlent. Les législations actuelles Pour le moment deux législations demeurent distinctes : pour les handicapé(es), et pour les personnes âgées dépendantes. A terme, leur convergence est posée. Dans le cadre de la dépendance, Sarkozy aujourd’hui ne veut parler que des personnes âgées dépendantes. Le conseil général par le biais du versement de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) décide de qui est « dépendant » à la suite d’une une évaluation par une équipe médico-sociale autour de certains critères inclus dans une grille d’évaluation "AGGIR" (autonomie gérontologique groupe iso-ressources). Toutes les personnes qui ne demandent rien ne sont donc pas connues. A noter que dans ces critères, la question est posée de l’aide que peuvent apporter les enfants (fréquence des visites, proximité d’habitation...). Si ces derniers peuvent intervenir régulièrement, le degré de dépendance de la personne âgée est considéré moindre, ce qui est loin d’être anodin (proximologie). La prise en charge Elle s’effectue 
Image Soit à domicile, soit en établissement, via l’APA. Cette allocation paie, jusqu’à un plafond fixé nationalement, un "panier de services", un plan d’aide, soit un nombre d’heures d’intervention de professionnels... qui viennent s’ajouter aux aides gratuites de membres de la famille, des femmes majoritairement. Le financement de l’APA est assuré par les Conseils Généraux avec un ticket modérateur, ou reste à charge, dépendant du degré de dépendance et des ressources des bénéficiaires. Cette situation est profondément inégalitaire : le montant est différent d’un département à l’autre . Curieuse conception de « la solidarité nationale » Image Soit en EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Les Le prix du "loyer" est en moyenne de 1800 euros mensuels selon le Ministère, alors que le montant moyen des retraites s’élève à 1400 euros. Mais il est de 840 euros pour les femmes, très majoritaires parmi les personnes âgées dépendantes… Certains EHPAD demandent maintenant comme pour un loyer une caution, et elles sont gérés sous la tarification à l’activité. Image S’ajoutent les complémentaires santé pour ceux qui peuvent se les payer. Le niveau de vie de la personne âgée détermine donc directement les conditions de sa fin de vie ! Image Les soins relèvent encore de l’Assurance Maladie. Comme pour les retraites, une campagne activement médiatisée insiste sur l’augmentation inexorable des personnes dépendantes. Oui, la population de plus de 85 ans va doubler dans les 10 années à venir, et le nombre de personnes dépendantes va augmenter. Pour les groupes privés spécialisés dans la prise en charge de la dépendance et parfois cotés en bourse (la Générale de Santé par exemple), c’est un marché. La prise en charge s’effectue soit à domicile, soit en établissement, via l’APA. Cette allocation paie, jusqu’à un plafond fixé nationalement, un "panier de services", un plan d’aide, soit un nombre d’heures d’intervention de professionnels... qui viennent s’ajouter aux aides gratuites de membres de la famille, des femmes majoritairement. Le financement de l’APA est assuré par les Conseils Généraux et par un ticket modérateur qui est fonction du degré de dépendance et des ressources des bénéficiaires. Attention : situation profondément injuste car soi-disant solidarité nationale or si le département est mal loti (ex. Ariège), l’enveloppe "APA" sera moins élevée qu’en Haute-Garonne par exemple. Image En EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), les hébergés paient le prix du "loyer", en moyenne 1800 euros mensuels selon le Ministère, alors que la moyenne des retraites est de 1400 euros, mais de 840 euros pour les femmes, population majoritaire des personnes âgées dépendantes... Et comme pour une location, on commence à voir des EHPAD qui demande une caution comme pour un loyer (Albi) et qui sont gérés sous la tarification à l’activité. Image S’ajoutent les complémentaires santé pour ceux qui peuvent se les payer.. Le niveau de vie de la personne âgée détermine donc directement les conditions de sa fin de vie ! Image Quant aux soins, ils relèvent encore de l’Assurance Maladie. La contre-réforme La dépendance est présentée comme une affaire de responsabilité individuelle et familiale. Un exemple : le 6 octobre 2010, c’est déroulé une journée nationale des aidants familiaux avec entre autres le soutien de Novartis (groupe pharmaceutique) pour développer la proximologie. Il faudrait se préparer à vieillir et à perdre son autonomie à un moment ou à un autre, et donc s’organiser par l’épargne, l’assurance et la solidarité intergénérationnelle. La facture ne doit être adressé à la collectivité publique que dans les cas minoritaires. Comme pour toutes les aides sociales, le pouvoir renvoie d’abord aux familles, avec ou sans son accord, comme le prévoit le Code Civil avec l’obligation alimentaire ou la reprise sur héritage. Le rapport de la députée UMP Valérie Rosso-Debord présente les objectifs du gouvernement (page 77) : "poursuivre l’actuel ajustement des dépenses, dans le contexte de crise économique et de déficits budgétaires qui ne cessent de s’accumuler au fil des ans, il apparaît plus que jamais nécessaire de poursuivre une politique de rationalisation des dépenses de la prise en charge des personnes âgées" Et elle décline une panoplie des moyens assez complète : Image Une assurance dépendance obligatoire, dès 50 ans, qui se substituera au régime actuel de l’APA. Selon la Fédération Française des Sociétés d’Assurance (FFSA), il y a aujourd’hui 2 millions de contrats pour lesquels la dépendance est la garantie principale. Le marché privé est ouvert. Cyniquement, Valérie Rosso-Debord écrit (page 86) : "cette perception mature et de plus en plus partagée des français du risque que fait peser la dépendance des futures personnes âgées sur les jeunes générations, est une chance qu’il nous faut saisir immédiatement. Elle rend en effet possible, aujourd’hui, la construction à moindres frais d’un dispositif d’assurance universelle obligatoire". Donc, avec le démantèlement volontaire des Services publics et de la Sécu, il y a de plus en plus de besoins grâce auxquels les assureurs et trusts ont bien l’intention de s’enrichir. Déjà, en 2000, Sodexo, par exemple, s’était permis de définir elle-même dans un rapport, ce qui devait être de la sphère publique et ce qui devait être du marché ! Image Si les personnes âgées ou leur famille ne veulent pas payer cette assurance, il est prévu que les départements récupèrent les sommes versées sur leur patrimoine. Mesure qui existait avec la Prestation Spécifique Dépendance sous Juppé (PSD) et qui avait amené un grand nombre de personnes âgées à ne pas demander à en bénéficier, mesure abrogée par Jospin. Donc APA à 2 vitesses, selon que l’on accepte ou non une reprise sur succession. Image Le durcissement de l’APA : Pour faire des économies, il n’y aurait plus 4 degrés de dépendance mais 3, ce qui limiterait à 59 % le nombre de personnes âgées dépendantes à domicile concernées. Aujourd’hui, l’APA est attribuée à 1,1 millions de personnes âgées pour un coût de 5,7 milliards d’euros en 2010, alors que la Caisse Nationale de Solidarité Active (CNSA) elle-même financée par la journée de solidarité instaurée après la canicule de 2003 et par l’assurance maladie) ne verse aux départements que 1,5 milliards d’euros (manque 3,8 milliards d’euros à charge des départements) – (cette contribution de la CNSA couvre une part de plus en plus faible des dépenses des départements : en 2002, 43 % et, en 2010, 27 %). Fillon a proposé un fonds d’urgence en faveur des départements les plus défavorisés de 150 millions d’euros. Même Bruno Sido, un sénateur UMP, secrétaire général de l’assemblée des départements de France, s’est écrié (le 09/12/2010) : "Les contribuables locaux que nous sommes ne peuvent plus payer seuls les surcoûts d’une politique nationale. A force de nous transférer les charges sans en avoir les recettes, le budget ne passe plus". Et, depuis janvier 2010, la taxe professionnelle (principale ressource fiscale du département) est supprimée, sans être totalement compensée par l’Etat. Cette diminution des recettes, c’est une perte d’autonomie des Conseils Généraux. Cette année, une trentaine de départements risquent de se trouver en cessation de paiement et 80 % dans deux ans. Sous le couvert du partenariat public/privé, c’est abandon au privé du financement et de l’exploitation de l’équipement et des services. Image La limitation forfaitaire des frais de soins des patients attribués aux établissements en fonction des pathologies des patients. Le volume d’activité, pour chaque spécialité de chaque hôpital sera défini par la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS), et les établissements devront veiller à ne pas le dépasser, sous peine de sanctions financières. Cela s’inscrit dans la volonté politique de limiter la place de l’hôpital public en faveur du marché de la santé et des cliniques commerciales. Idem pour la sécurité sociale au profit des assurances. (le MEDEF déplore un taux de recours excessif aux hôpitaux –rapport de novembre 2010) Image La création d’un 2ème jour de travail gratuit « lundi de pentecôte » pour les actifs Image L’Augmentation de la CSG (contribution sociale généralisée) pour les retraités imposables Image Concernant les travailleurs du secteur associatif, très souvent des femmes, mise en place d’une "télépointeuse" au domicile des patients, ce qui ne peut qu’entraîner un sentiment très fort de malaise chez les aides à la vie sociale, déjà oppressées par les conditions de travail imposées, leur statut précaire (CDD), les salaires indécents. Le 6 janvier, la CGT a publié un communiqué concernant le Service à la personne : " le gouvernement vient d’introduire dans la Loi de Finances, la suppression à la hussarde de l’exonération des cotisations sociales pour les services à la personne. Cette nouvelle mesure augmentera de 2 à 10 % les charges de services d’aide à domicile et d’intervention sociale. Ce sont les personnes fragilisées par la maladie, l’âge et le pouvoir d’achat des familles qui en feront les frais. Ils préfèreront réduire le nombre d’heures qui leur sont consacrées plutôt que de payer ce surcoût ". 7 millions d’heures d’aide à la personne ne seront plus effectuées, 54 000 bénéficiaires en pâtiront ,11 500 postes, en grande majorité des emplois féminins, sont menacés. Image En 2001, le PDG de Médipep (un des principal groupe des maisons de retraites privé) s’était permis d’annoncer : "nous sommes en contact avec les agences régionales qui nous indiquent où sont les besoins. Nous négocions avec les mutuelles qui souhaitent se séparer de leurs établissements et nous nous sommes lancés dans l’acquisition du secteur associatif". Ces entreprises ont bien une stratégie de pénétration des établissements publics et privés non lucratifs qui leur confient tout es services à la personne âgée (restauration, blanchisserie, kinésithérapie...). L’avenir de la Sécurité Sociale est en jeu Cette contre-réforme dans la logique des attaques en cours depuis plusieurs années contre la Sécurité Sociale est une étape décisive pour la dynamiter. Pour la bourgeoisie, la santé et la perte d’autonomie, la retraite, ne sont considérés que sous l’angle de marché à conquérir. Le NPA appelle à s’opposer à ce projet où le marché domine toute la société. Il met en débat des propositions alternatives pour stopper la main-mise du marché sur l’ensemble de la protection sociale La notion de dépendance ne doit pas se fonder et s’institutionnaliser par une prise en charge uniformisée de la vieillesse avec des statistiques qui amène une standardisation plus ou moins affinée mais elle doit prendre en compte la singularité de chaque personne âgée. Des mesures spécifiques doivent prises pour résoudre l’isolement, prévenir la perte de mémoire, de locomotion, … des personnes âgées. l’aide au maintien à domicile doit recevoir bien plus de moyen ? Le NPA propose : Image De développer la prévention. Il faut agir sur tous les facteurs de dégradations de l’état de santé : lutter pour l’amélioration des conditions de travail, et réduire le temps de travail, et de vie (logement, habitat…) Image De créer un service public de qualité dans le cadre de la Sécurité sociale, financé à 100 % par les cotisations sociales, géré par la Sécu démocratisée, afin de développer les aides à la dépendance, pour toutes les personnes qui en ont besoin, quelque soit leur âge. avec du personnel formé aux problématiques des personnes à l’autonomie limité, bénéficiant des conditions de travail décentes et de meilleurs salaires (minimum 1500 € net) Image Ce service public de sécurité sociale doit prendre en charge et développer les services à la personne contre l’isolement, pour des logements et des transports adaptés aux handicaps, pour les soins à domicile… Image Les maisons de retraite médicalisées doivent être intégrées dans ce service public de santé accessible à tous et toutes. (seule 1 personne sur 5 aujourd’hui est capable d’assumer les frais d’accueil en maison de retraite sans mettre à contribution ses proches). Chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins...Ce principe fondamental de la Sécu doit s’appliquer pleinement. L’objectif a été fixé dans la Charte de l’OMS de 1946 : "rajouter de la vie aux années et pas seulement des années de vie". Nous sommes face à un choix de société fondamental. Nous voulons une société solidaire et pour tous les âges, nous voulons reconquérir et développer une Sécurité Sociale vraiment sociale. Il n’y a pas d’autre solution que d’engager la riposte la plus large et la plus unitaire possible. Les premières mesures concernant la dépendance seront prises dans le cadre de la loi de financement de la Sécu de 2012, débattue au parlement en octobre. Ce pourrait être l’occasion pour toutes les organisations qui avaient appelé ensemble à se rassembler le 2 avril, de prolonger et d’amplifier leur mobilisation. MPL, BS 

 

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johanono
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Message non lu par johanono » 15 mai 2011, 15:54:00

Le texte du NPA est bel et beau, mais il reste flou sur la façon de financer les nouveaux besoins. Quant à l'idée de "prendre l'argent là où il est", c'est là une idée éculée, répétée à satiété par tous ceux qui veulent justifier de nouvelles dépenses publiques sans se donner la peine d'expliquer comment les financer. Alors prendre l'argent là où il est, chez Bettancourt ou chez Total, c'est en effet très tentant, sauf que nous sommes dans un système mondialisé (que je déplore, mais qui existe pour l'instant, et qu'il faut donc prendre en compte), il y a donc des risques d'exil fiscal ou de délocalisations, tout est donc plus compliqué. 

Nico37
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Message non lu par Nico37 » 15 mai 2011, 16:10:00

johanono a écrit :Le texte du NPA est bel et beau, mais il reste flou sur la façon de financer les nouveaux besoins. Quant à l'idée de "prendre l'argent là où il est", c'est là une idée éculée, répétée à satiété par tous ceux qui veulent justifier de nouvelles dépenses publiques sans se donner la peine d'expliquer comment les financer. Alors prendre l'argent là où il est, chez Bettancourt ou chez Total, c'est en effet très tentant, sauf que nous sommes dans un système mondialisé (que je déplore, mais qui existe pour l'instant, et qu'il faut donc prendre en compte), il y a donc des risques d'exil fiscal ou de délocalisations, tout est donc plus compliqué. 
Tu imagines Total délocaliser ses raffineries ? Tu imagines la bourgeoisie partir avec leurs hôtels particuliers ? Avec la caisse de compensation Clearstream et la levée du secret bancaire tu contrôles tout à l'échelle européenne, c'est dire si c'est simplissime, reste à l'imposer et là c'est pas de toute repos...
Sinon le public coûtant moins cher à prestations égales, il faut socialiser le privé.
Une fois tout ça fait, tu fais le bilan...

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Message non lu par politicien » 28 mai 2011, 16:37:00

Bonjour,
Une activité intellectuelle, physique, un bon suivi médical, un logement adapté où l’on peut rester le plus longtemps possible sont autant de clés pour diminuer les risques de dépendance. « La prévention est une question tout à fait fondamentale qui doit guider notre politique publique », a assuré vendredi la ministre des Solidarités, Roselyne Bachelot, lors d’un débat public sur la dépendance à Paris. Plusieurs hôpitaux ont mis en place ces dernières années des pôles spécialisés, comme à Toulouse, avec des consultations « mémoire » ou des bilans gériatriques complets, comme à l’hôpital Les Magnolias, dans l’Essonne. Certaines mutuelles mais aussi la Caisse nationale d’assurance vieillesse mènent de nombreuses actions de prévention.  Mais le système de soins en France est plus souvent curatif que préventif. Selon les calculs de l’Assemblée des départements de France, un bon système de prévention de la dépendance permettrait pourtant d’économiser à terme 10 milliards d’euros ! La dépendance coûte aujourd’hui environ 25 milliards annuels aux pouvoirs publics. Des arbitrages doivent être rendus en juillet pour des mesures applicables à l’automne. France Soir.fr


 
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Message non lu par politicien » 11 juin 2011, 17:37:00

Bonjour,


 
L’ancien Premier ministre y voit "le moyen de financer la dépendance".
La piste a été lancée par le gouvernement cette semaine : lancer une seconde journée de solidarité pour financer la dépendance des personnes âgées. L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, à l'initiative de la première journée de solidarité en date du lundi de Pentecôte, s'est dit favorable, samedi matin sur Europe 1 à cette idée.
"Je pense que c'est ce qu’il y aura de plus simple", a assuré l'ancien Premier ministre. "Je pense que nous avons beaucoup de RTT", a-t-il estimé.

"Je pense que c’est le moyen, en partie, de financer la dépendance" :

Le Parti socialiste a estimé, pour sa part, que la piste évoquée par le gouvernement d'une seconde journée de solidarité pour financer la dépendance des personnes âgées s'apparentait à "un deuxième fiasco en vue".

Financer avec l'épargne des Français
Lors d'un débat interrégional sur la dépendance, début mai, la secrétaire d'Etat aux Solidarités et à la Cohésion sociale Marie-Anne Montchamp avait présenté sur Europe 1 quelques pistes de la réforme de la dépendance. Une des pistes principales soulevée par Marie-Anne Montchamp concernait l'épargne des Français, dont on pourrait "se servir comme d’une rente". "En France, il y a beaucoup, beaucoup d’épargne".
"Cela représente près de 1.300 milliards d’euros. Ce ne serait pas absolument scandaleux, plutôt que de le toucher en capital ou d’accroître cette épargne, qu'on puisse la mobiliser" comme rente si les Français le souhaitent, avait-elle détaillé.
 Raffarin : "on a beaucoup de RTT"par Europe1fr
 

 
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Message non lu par Nombrilist » 11 juin 2011, 18:33:00

On pourrait même supprimer les congés payés, étant donné que les français n'ont plus les moyens de partir en vacances.

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 12 juin 2011, 09:15:00

Nombrilist a écrit : On pourrait même supprimer les congés payés, étant donné que les français n'ont plus les moyens de partir en vacances.
C'est une bonne idée pour l'agité du bocal,méfies-toi,qu'il le passe pas par là,il te la piquerait icon_mrgreen

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Message non lu par johanono » 12 juin 2011, 11:14:00

Cinq semaines de congés payés, au moins cinq semaines de RTT : les travailleurs français ne manquent pas de congés. Un ou deux jours de RTT en moins, ce ne sera pas un drame. Voici donc des militants gauchistes et syndicalistes qui refusent de concéder un ou deux jours de RTT pour financer la dépendance, et qui justifient leur refus par je ne sais quelle défense des acquis sociaux ou je ne sais quel principe de solidarité. Il ne faut pas s'y tromper : les beaux discours sur la solidarité servent à masquer les pires égoïsmes de la part de gens qui défendent la solidarité à condition uniquement qu'elle soit financée par d'autres. Que cela soit dit. 

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Message non lu par Nombrilist » 12 juin 2011, 11:31:00

Tu as plus de 10 semaines de congés par an Johanono ?

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Message non lu par johanono » 12 juin 2011, 11:59:00

Moi, je suis dans une petite entreprise de moins de 5 salariés qui est restée aux 39 heures. J'ai donc mes 5 semaines de congés, ni plus ni moins. En revanche, ceux qui sont aux 35 heures ont en général au moins 10 semaines de congés par an (les 5 semaines de congés payés classiques, plus 5 semaines de RTT). En effet, 35 heures au lieu de 39, ça fait 4 heures de moins par semaine, donc 8 heures de moins en deux semaines, c'est-à-dire l'équivalent d'un jour de congé pour 2 semaines de travail, donc l'équivalent d'environ 25 jours supplémentaires de congé par an, c'est-à-dire 5 semaines de RTT qui viennent s'ajouter aux 5 semaines de base.

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Message non lu par Nombrilist » 12 juin 2011, 12:01:00

Tout le monde n'est pas passé au régime des 35 heures ? Tu n'es pas payé davantage pour les 4 heures supplémentaires ?

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