Adoption du budget de la Sécurité Sociale pour 2012

[politicien]

Bonjour,

Le Parlement français a définitivement adopté mardi, majorité contre opposition, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2012 qui comprend plusieurs mesures du récent plan d'économies du gouvernement.

(...)
Ce projet de loi prévoit de ramener à 13,9 milliards d'euros, contre 18,2 milliards en 2011, le déficit du régime général de la Sécurité sociale en 2012.

"Malgré le contexte économique, grâce aux efforts structurels réalisés depuis de nombreuses années, ce PLFSS est et reste un texte qui protège les Français les plus fragiles", a déclaré Marie-Anne Montchamp, secrétaire d'État chargée de la Cohésion sociale.
(...)

Hausse des taxes sur les alcools
Après avoir décidé de réviser à la baisse, de 1,75 % à 1 %, la prévision du taux de croissance pour 2012, le gouvernement a présenté un nouveau plan d'économies doté de plusieurs mesures. Le projet de loi inclut la révision à la baisse de l'objectif national des dépenses d'assurance-maladie (Ondam), ramené de 2,8 % à 2,5 %, et l'accélération de la réforme de la retraite pour les personnes nées entre 1952 et 1955.

(...)
En outre, les indemnités de rupture (licenciement, rupture à l'amiable) seront soumises aux cotisations sociales à partir de 72 744 euros contre 109 000 euros actuellement, mais la mesure ne s'appliquera pas pour les plans et départs négociés avant le 31 décembre 2011. Retrouvez l'intégralité de cet article sur

Qu'en pensez vous ?

A plus tard,

[El Fredo]

C'est marrant, plus la droite vote des "réformes" de la Sécu, plus son déficit augmente. Il me semble que le gouvernement Jospin avait laissé la Sécu en 2001 avec un excédent d'1 milliard.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Trou_de_la ... _en_France

[mps]

Et, et du temps de Jules Cesar, le budget était tout à fait à l'équilibre !

En Belgique, diverses mesures sont prévues pour réduire le coût.

- tout médicament mis sur le marché devra s'aligner sur les prix des pays voisins (les médocs sont bien plus chers en Belgique qu'en France, par exemple)
- on distingue alors les maladies chroniques et les maladies ponctuelles : pour les chroniques, le choix du medoc reste libre, pour ne pas perturber les habitudes ; pour les crises (antibiotiques par exemple), le pharmacien sera obligé de délivrer la molécule prescrite dans sa forme la moins onéreuse.
- les hopitaux voient leur enveloppe bloquée (alors que nos salaires sont indexés) : ils vont devoir affiner leur gestion.
- spécialistes et dentistes voient leurs honoraires bloqués, mais pas les généralistes, qu'on veut préserver.

Bref, en principe, le malade n'est pas visé (?)