Présidentielle ou la santé oubliée (communiqué de l'ADPM)
- Bertolt_Brecht
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Re: Présidentielle ou la santé oubliée (communiqué de l'ADPM
Les SSAM (Services de Soins et d'Accompagnement Mutualistes) coûtent cher et ne sont pas rentables.
Elles étaient jusqu'il y a peu financées par les mutuelles adossées aux organismes qui les géraient mais les transferts financiers n'étant plus possibles, les SSAM sont amenés à s'autofinancer.
Leur gestion traditionnelle étant déficitaire (cf cas du GCM et de l'UTMIF précités par exemple mais il y en a d'autres), l'organisation de réseaux de soins semble l'alternative permettant de ne pas les fermer et de les rendre viables.
L'arrivée de sang neuf dans ces structures n'est à mon sens pas une mauvaise chose car, si elle met un peu à mal la spécificité mutualiste, elle permet à de nouvelles compétences et à de nouvelles techniques de travail de prendre place et de tendre à un mode de gestion plus rentable si les "anciens" ne freinent pas trop des quatre fers au nom du sacrosaint esprit mutualiste.
Le virage que le secteur mutualiste a abordé (mal pour certains) nécessite absolument le recrutement de nouvelles compétences non gangrénées par une idéologie dépassée qui enferme les mutuelles et organismes gérant les réalisations sanitaires et sociales dans un mode de gestion dépassé depuis une trentaine d'années.
Elles étaient jusqu'il y a peu financées par les mutuelles adossées aux organismes qui les géraient mais les transferts financiers n'étant plus possibles, les SSAM sont amenés à s'autofinancer.
Leur gestion traditionnelle étant déficitaire (cf cas du GCM et de l'UTMIF précités par exemple mais il y en a d'autres), l'organisation de réseaux de soins semble l'alternative permettant de ne pas les fermer et de les rendre viables.
L'arrivée de sang neuf dans ces structures n'est à mon sens pas une mauvaise chose car, si elle met un peu à mal la spécificité mutualiste, elle permet à de nouvelles compétences et à de nouvelles techniques de travail de prendre place et de tendre à un mode de gestion plus rentable si les "anciens" ne freinent pas trop des quatre fers au nom du sacrosaint esprit mutualiste.
Le virage que le secteur mutualiste a abordé (mal pour certains) nécessite absolument le recrutement de nouvelles compétences non gangrénées par une idéologie dépassée qui enferme les mutuelles et organismes gérant les réalisations sanitaires et sociales dans un mode de gestion dépassé depuis une trentaine d'années.
"Le renoncement à une véritable intelligence est le prix à payer pour avoir des certitudes, et c'est toujours une dépense invisible à la banque de notre conscience." Martin Page
Re: Présidentielle ou la santé oubliée (communiqué de l'ADPM
oui effectivement des contrôleurs de gestion, des juristes, des superviseurs avec leur centre d'appel, actuaire, chef de projet marketing etc. http://partenaires.onisep.fr/wp-content ... sseDef.pdfBertolt_Brecht a écrit :(...)
Le virage que le secteur mutualiste a abordé (mal pour certains) nécessite absolument le recrutement de nouvelles compétences non gangrénées par une idéologie dépassée qui enferme les mutuelles et organismes gérant les réalisations sanitaires et sociales dans un mode de gestion dépassé depuis une trentaine d'années.
Qu'est ce que cette idéologie dépassée : la solidarité, l'égalité, la liberté : Ce n'est parce que le néolibéralisme économique est dominant qu'il faut aller dans le sens du vent... Y-a-t-il besoin de sous-traiter : De créer des filliales communes avec des entreprises à but lucratif : De préférer des réseaux de soins aux SSAM :
- Bertolt_Brecht
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Re: Présidentielle ou la santé oubliée (communiqué de l'ADPM
Cette idéologie dépassée c'est un peu celle de vivre dans le monde des bisounours : tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, le monde mutualiste est un monde à part, hors des règles de droit, de comptabilité, de fiscalité, etc...
J'ai connu des mutuelles dans lesquelles la comptabilité se résumait à une colonne crédit et une colonne débit, dans lesquelles certains salariés n'avaient jamais eu de contrat de travail ou avaient refusé de le signer à leur entrée et travaillaient depuis 25 ans comme ça, dans lesquelles les engagements juridiques n'étaient absolument pas sécurisés (pas de clause de durée ou de résiliation dans les contrats, contrats non signés mais appliqués, etc...).
Une idéologie selon laquelle rien ne pouvait leur arriver et qu'au pire la Mutualité Française volerait à leur secours au nom de la sacrosainte solidarité mutualiste.
Grande nouvelle, la Mutualité Française n'a pas de cape ou de moule-poutre rouge et ne vole pas...
Ce n'est pas parce que le néolibéralisme est dominant qu'il faut aller dans le sens du vent, mais faire fi de la concurrence, des évolutions juridiques, comptables, fiscales, sociales, etc... n'est pas vraiment la bonne solution non plus. Ce n'est pas parce qu'on les ignore délibérément que les choses n'existent pas.
Les mutuelles ont fermé les yeux sur ces évolutions depuis les années 80 et vécu dans leur petite bulle en vivant sur leurs réserves, ce qui permettait de croire à leurs salariés que tout allait pour le mieux sans se demander si les affaires tournaient ou non.
Le secteur mutualiste paie aujourd'hui ces trente années de retard et d'inadéquation avec le reste du système social français et européen.
Pour ce qui est de la sous-traitance, c'est un choix comme un autre et une source d'économies pour une mutuelle.
Comme la délégation de gestion au sein d'unions de mutuelles ou la délégation de gestion informatique le sont.
La création de structures communes avec des entreprises d'assurance et des institutions de prévoyance est inévitable : la différence de traitement juridique et la différence de moyens entre ces trois types de structures fausse la concurrence, c'est un moyen comme un autre de s'adosser à des structures économiquement viable et d'appréhender la concurrence sous un autre angle.
Pour les réseaux de soins ils sont plus rentables économiquement et donc plus viables.
Les SSAM fonctionnaient tant que les mutuelles Livre II (activité assurantielle) les soutenaient financièrement.
L'obligation de séparation financière des activités relevant des trois livres du Code de la Mutualité a laissé les SSAM sans autre ressources que les bénéfices (en l'occurrence les déficits) qu'ils généraient.
Certains ont abordé le virage au début des années 2000 et l'ont bien fait.
D'autres ont trop tardé et ont du arrêter brutalement les transfusions financières à leurs SSAM les laissant complètement exsangues.
Le problème des SSAM est que leur mode de gestion est daté et dépassé.
Qu'ils génèrent des bénéfices n'avait aucune importance puisque les mutuelles comblaient allègrement les déficits.
Lorsque ces transfusions se sont arrêtées, les SSAM se sont retrouvés avec un mode de gestion déficitaire et aucune réserve pour en changer et financer leur restructuration. Et toujours avec l'illusion que la Mutualité Française ne les laisserait pas mourir et trouverait un moyen de les sauver.
Ce qui était faux, on ne peut plus faux.
La position de la Mutualité Française a été clairement exprimée en Assemblée par Jean-Pierre Davant en 2009 : les SSAM s'autofinanceront, ceux qui n'y arriveront pas disparaîtront.
J'ai connu des mutuelles dans lesquelles la comptabilité se résumait à une colonne crédit et une colonne débit, dans lesquelles certains salariés n'avaient jamais eu de contrat de travail ou avaient refusé de le signer à leur entrée et travaillaient depuis 25 ans comme ça, dans lesquelles les engagements juridiques n'étaient absolument pas sécurisés (pas de clause de durée ou de résiliation dans les contrats, contrats non signés mais appliqués, etc...).
Une idéologie selon laquelle rien ne pouvait leur arriver et qu'au pire la Mutualité Française volerait à leur secours au nom de la sacrosainte solidarité mutualiste.
Grande nouvelle, la Mutualité Française n'a pas de cape ou de moule-poutre rouge et ne vole pas...
Ce n'est pas parce que le néolibéralisme est dominant qu'il faut aller dans le sens du vent, mais faire fi de la concurrence, des évolutions juridiques, comptables, fiscales, sociales, etc... n'est pas vraiment la bonne solution non plus. Ce n'est pas parce qu'on les ignore délibérément que les choses n'existent pas.
Les mutuelles ont fermé les yeux sur ces évolutions depuis les années 80 et vécu dans leur petite bulle en vivant sur leurs réserves, ce qui permettait de croire à leurs salariés que tout allait pour le mieux sans se demander si les affaires tournaient ou non.
Le secteur mutualiste paie aujourd'hui ces trente années de retard et d'inadéquation avec le reste du système social français et européen.
Pour ce qui est de la sous-traitance, c'est un choix comme un autre et une source d'économies pour une mutuelle.
Comme la délégation de gestion au sein d'unions de mutuelles ou la délégation de gestion informatique le sont.
La création de structures communes avec des entreprises d'assurance et des institutions de prévoyance est inévitable : la différence de traitement juridique et la différence de moyens entre ces trois types de structures fausse la concurrence, c'est un moyen comme un autre de s'adosser à des structures économiquement viable et d'appréhender la concurrence sous un autre angle.
Pour les réseaux de soins ils sont plus rentables économiquement et donc plus viables.
Les SSAM fonctionnaient tant que les mutuelles Livre II (activité assurantielle) les soutenaient financièrement.
L'obligation de séparation financière des activités relevant des trois livres du Code de la Mutualité a laissé les SSAM sans autre ressources que les bénéfices (en l'occurrence les déficits) qu'ils généraient.
Certains ont abordé le virage au début des années 2000 et l'ont bien fait.
D'autres ont trop tardé et ont du arrêter brutalement les transfusions financières à leurs SSAM les laissant complètement exsangues.
Le problème des SSAM est que leur mode de gestion est daté et dépassé.
Qu'ils génèrent des bénéfices n'avait aucune importance puisque les mutuelles comblaient allègrement les déficits.
Lorsque ces transfusions se sont arrêtées, les SSAM se sont retrouvés avec un mode de gestion déficitaire et aucune réserve pour en changer et financer leur restructuration. Et toujours avec l'illusion que la Mutualité Française ne les laisserait pas mourir et trouverait un moyen de les sauver.
Ce qui était faux, on ne peut plus faux.
La position de la Mutualité Française a été clairement exprimée en Assemblée par Jean-Pierre Davant en 2009 : les SSAM s'autofinanceront, ceux qui n'y arriveront pas disparaîtront.
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Re: Présidentielle ou la santé oubliée (communiqué de l'ADPM
Lutte pour la survie du Grand Conseil de la Mutualité
Où va la Mutualité ? Quel avenir pour les réalisations médicales et sociales du grand Conseil de la Mutualité.
Rassemblement le 24 mai 2012 Clinique de Bonneveine à partir de 17h 30.
Communiqué :
La mutualité se saisirait-elle du contexte économique difficile des Services de Soins et d’Accompagnement Mutualiste pour faire le choix d’une politique libérale ? La FNMF et la FMF mettent en œuvre un véritable démantèlement de ses œuvres médico-sociales et de l’emploi.
Le président de la FMF a déclaré, aux responsables des syndicats nationaux, sa volonté de faire du GCM une exemplarité de stratégie politique.
En effet la mutualité a choisi de ne plus gérer de structure hospitalière et de ne préserver et développer que des activités rentables voire lucratives. Renierait-elle ainsi ses fondamentaux?
La direction du GCM relaie cette stratégie dans notre entreprise dont les pistes de redressement ne sont que démantèlement : cession de la clinique, « territorialisation » et «regroupement » des centres médicaux, fermeture programmée de 3 centres optique et d’un centre dentaire, regroupement des services centraux, secteur pharmacie menacé….
Il n’y a pas de fatalité des solutions existent :
- Table ronde et financements pérennes d’Etat
- Déblocage de financement du Fond National de Solidarité Action Mutualiste.
- Réunion des mutuelles FNMF du département pour trouver des solutions collectives.
- Les organisations syndicales sont porteuses d’un projet d’entreprise qui maintient l’emploi et les structures.
La clinique apparaît bien comme le premier symbole de cette politique destructrice de l’emploi et des l’accès aux soins pour tous.
Exigeons le maintien de l’ensemble de nos structures :
Rassemblement le 24 mai 2012 Clinique de Bonneveine à partir de 17h 30.
Re: Présidentielle ou la santé oubliée (communiqué de l'ADPM)
Les centres de soins mutualistes devenus enjeu politique
La menace de liquidation judiciaire qui pèse sur le Grand conseil de la Mutualité, ses 11 centres de santé et sa clinique mutualiste dans les Bouches-du-Rhône, est devenue un enjeu politique, direction et syndicats en appelant désormais à l'aide de l'Etat
(...)
- Bertolt_Brecht
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Re: Présidentielle ou la santé oubliée (communiqué de l'ADPM)
Les centres de soins mutualistes deviendront un enjeu politique quand les politiques s'y intéresseront (et ils ont une fâcheuse tendance à s'en désintéresser dès qu'il s'agit de mettre la main à la poche...).
J'attends de voir, mais il ne suffit pas de le vouloir pour en faire un enjeu politique (ça a déjà été le cas à Paris et autant Hidalgo que LeGuen sont repartis en sifflotant après être arrivés la fleur au fusil...).
J'attends de voir, mais il ne suffit pas de le vouloir pour en faire un enjeu politique (ça a déjà été le cas à Paris et autant Hidalgo que LeGuen sont repartis en sifflotant après être arrivés la fleur au fusil...).
"Le renoncement à une véritable intelligence est le prix à payer pour avoir des certitudes, et c'est toujours une dépense invisible à la banque de notre conscience." Martin Page
Re: Présidentielle ou la santé oubliée (communiqué de l'ADPM)
C'est sûr que vous avez été jeté en pature (électorale) puis abandonné en rase campagne...Bertolt_Brecht a écrit :Les centres de soins mutualistes deviendront un enjeu politique quand les politiques s'y intéresseront (et ils ont une fâcheuse tendance à s'en désintéresser dès qu'il s'agit de mettre la main à la poche...).
J'attends de voir, mais il ne suffit pas de le vouloir pour en faire un enjeu politique (ça a déjà été le cas à Paris et autant Hidalgo que LeGuen sont repartis en sifflotant après être arrivés la fleur au fusil...).
Pour autant la lutte à Marseille est massive avec 7 comités locaux de soutien avec régulièrement des actions diverses et variés. La lutte sera dure mais peut être victorieuse car à force de précariser, les travailleurs ne vont plus se préoccuper de leurs vacances ou du dernier Iphone mais de se soigner dans de bonnes conditions...
Le sort des centres de santé mutualistes discuté lors d'une réunion le 7 juin (Avec AFP)
Le sort du Grand conseil de la mutualité dont onze centres de santé et une clinique mutualiste le département sont menacés, sera évoqué le 7 juin lors d'une réunion à l'Agence régionale de santé (ARS).
La date de cette réunion, faite à la demande de la ministre de la Santé Marisol Touraine, a été annoncée à la suite d'un comité d'entreprise (CE) extraordinaire du GCM, a souligné Hélène Honde, déléguée CGT du personnel.
(...)
Re: Présidentielle ou la santé oubliée (communiqué de l'ADPM)
Accès aux soins : La Mutualité Française s’investit à nouveau
La Mutualité Française a tenu son assemblée générale le vendredi 15 juin à Paris, et a réaffirmé sa volonté de s’engager dans la mise en œuvre de solutions pour favoriser l’accès aux soins.
Les 1000 délégués mutualistes présents à l’AG de vendredi ont adopté à l’unanimité une déclaration qui acte de cette volonté de la Mutualité française de favoriser l’accès aux soins.
Deux objectifs sont poursuivis : la maîtrise des restes à charge et l’organisation d’un « vrai » parcours de soins. Pour les réaliser, il faut, selon la Mutualité française, maîtriser les dépassements d’honoraires, une juste rémunération des professionnels de santé pour renforcer l’attractivité du secteur 1, une absence d’avance de frais pour les soins de premier secours, et le droit pour les mutuelles de constituer des réseaux de soins.
Re: Présidentielle ou la santé oubliée (communiqué de l'ADPM)
Les comités de défense des centres de santé mutualistes restent mobilisés
Mardi matin, une nouvelle manifestation des comité de soutien des centres des santé mutualistes du département est prévue devant le siège de l'Agence Régionale de Santé à Marseille. Objectif: maintenir la pression pour obtenir des aides d'urgences.
(...)
Re: Présidentielle ou la santé oubliée (communiqué de l'ADPM)
Merci Nico37 pour toutes ces news. Ce secteur m'intéresse vivement et je suis consciente de l'importance de la couverture santé. Mais je ne peux pas m'empêcher de voir une arnaque quelque part. Pourquoi voudrait-on favoriser le "peuple" ? Où est réellement leur intérêt ?
Parano, moi ?
_____________
Mon site pro pour effectuer un comparateur mutuelle santé http://www.comparateurmutuelle-sante.fr/
Parano, moi ?
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Modifié en dernier par cornero le 13 août 2012, 10:33:39, modifié 2 fois.
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Re: Présidentielle ou la santé oubliée (communiqué de l'ADPM)
Bonjour Cornero,
Bienvenue sur le forum, pourrais tu te présenter dans la rubrique appropriée => http://actu-politique.info/presentations-f5.html
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« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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Re: Présidentielle ou la santé oubliée (communiqué de l'ADPM)
Communiqué de la CGT du Grand Conseil de la Mutualité et de l’Union Départementale CGT des Bouches du Rhône suite à l'audience qui s'est déroulée ce matin au TGI de Marseille :
"La mobilisation du personnel, des syndicats du Grand Conseil de la Mutualité, de la CGT et des comités de soutien, a été à la hauteur de l’enjeu de cette audience du TGI du 9 Août 2012, importante pour l’avenir du GCM.
Le tribunal a statué en faveur de la poursuite de la période d’observation, soulignant l’importance du processus de travail actuel pour avancer sur l’ensemble des propositions, un souhait récurant du Comité d’Entreprise.
L’appel d’offre lancé par l’administrateur judiciaire pour la Clinique Bonneveine a suscité des intérêts (2 à ce jour).
Dans ce contexte le juge s’est prononcé pour une nouvelle audience fixée au 23 Octobre.
Ce nouveau délai doit être l’occasion de mettre en œuvre tous les moyens pour aboutir à une solution pour le maintien des emplois et de l’activité.
D’ores et déjà, des propositions, ne touchant ni les emplois, ni les activités (accords CNAM, amélioration du recouvrement, et de la cotation des actes en médecine de spécialité, économie sur les achats) peuvent être mises en œuvre, avec un impact économique positif conséquent.
Notre organisation, avec le personnel va continuer la mobilisation et avancer, dans l’état d’esprit de nos 28 propositions et de la Déclaration Commune du 17 Juillet, pour la concrétisation de mesures pour le retour à l’équilibre dans l’intérêt de l’emploi.
Notre volonté étant le maintien de l’emploi, nous étudierons avec le plus grand sérieux toutes les propositions en concertation avec les salariés.
Nous continuons à interpeller la Mutualité pour qu’elle contribue concrètement à une solution pérenne, et le gouvernement sur les engagements qu’il a à prendre sur ce dossier. Il doit intervenir non seulement pour l’emploi, mais aussi sur la question de l’offre de soins dans notre département qui voit son secteur de la santé menacé (Grand Conseil, AP-HM, Laveran….).
Pour les usagers, pour l’emploi, pour le droit et l’accès à la santé pour tous, la CGT reste mobilisée et déterminée."
Re: Présidentielle ou la santé oubliée (communiqué de l'ADPM)
Bonnes nouvelles pour le Grand Conseil de la Mutualité
C’est plutôt une bonne nouvelle pour les dirigeants, les salariés et les patients des équipements du Grand conseil de la Mutualité de Marseille. La structure mise en redressement judiciaire depuis le mois de novembre dernier va bénéficier d’une nouvelle audicence le 23 octobre. C’est ce que vient de décider le Tribunal de Grande Instance de Marseille, en acceptant de poursuivre la période d’observation de près de trois mois.
Sandra Camilie Camillieri-Allais, présidente du Grand conseil de la Mutualité, se félicite de la trésorerie qui est meilleure qu’attendu, de l’activité du secteur mécical qui semble avoir repris au mois de juillet et de l’offre sérieuse qui a été reçue pour l’externalisation de l’acitivité de la clinique de Bonnevaire. Autre bonne nouvelle, l’obtention d’une enveloppe de 750 000 euros du conseil régional pour la labellisation de sept centres de santé en "maisons régionales de santé". Cette enveloppe permettra notamment d’effectuer, dès cette année, des investissements dans les centres de santé Paul Paret et de l’étang de Berre.
Dans un rapport rendu public le 15 juillet dernier, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) pointe des améliorations à mettre en oeuvre et montre la place importante que tient le Grand Conseil dans les Bouches du Rhône : "l’offre répond à un besoin... Le Grand Conseil est un acteur globalement important pour l’accès aux soins de publics plus ou moins fragilisés". Ce rapport rappelle que les centres de santé restent l’activité "pivot" du grand Conseil. S’ils représentent 40% du chiffre d’affaires, c’est aussi le "secteur le plus en déficit".
Reste que l’Etat est le grand absent du dossier, malgré les nombreuses interpellations. Le Grand conseil de la Mutualité représente actuellement 1200 emplois sur le département des Bouches du Rhône.
Re: Présidentielle ou la santé oubliée (communiqué de l'ADPM)
Je déroule en vitesse tout ce mic mac ... Un vrai bac à crabes !
Fondamentalement, il faut des hopitaux (publics ou privés), où les gens paient ce qu'ils doivent, et retouchent les montants conventionnés.
Tout le reste, c'est pagaille et bonne soupe.
Fondamentalement, il faut des hopitaux (publics ou privés), où les gens paient ce qu'ils doivent, et retouchent les montants conventionnés.
Tout le reste, c'est pagaille et bonne soupe.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Re: Présidentielle ou la santé oubliée (communiqué de l'ADPM)
De très lourdes menaces pèsent sur le Grand Conseil de la Mutualité. Communiqué de Pierre Dharréville, secrétaire départemental du PCF 13
Un appel d’offre relatif à la cession globale de la totalité des activités de l’entreprise vient d’être lancé par l’administration judiciaire.
Le fermeture ou la vente à la découpe, les licenciements représentent un très grave danger : c’est la santé de 200 000 usagers des Bouches du Rhône et l’emploi de 1 200 salariés qui sont en cause. C’est le risque d’un véritable désastre sanitaire.
Le précédent gouvernement a réduit les ressources affectées à la protection sociale et soutenu les logiques assurantielles mettant en cause la sécurité sociale, l’hôpital public, la mutualité.
Pourtant des solutions existent pour sauvegarder et pérenniser le GCM.
Avec la majorité de gauche la donne doit changer !
Nous appelons Marisol Touraine, Ministre de la santé, et le gouvernement à répondre à cette attente. L’Etat doit assumer ses responsabilités en matière de santé.
Il faut immédiatement débloquer un fond d’urgence et prendre les mesures de justice et d’équité qui pérenniseront le Grand Conseil de la Mutualité. Son action de service public doit être financée par des fonds publics.
Pour sauvegarder et développer les centres de santé et œuvres sociales mutualistes, dans le cadre d’une même action, pour une protection sociale de haut niveau, nous appelons les citoyens, usagers ou non, les mutualistes, les syndicalistes, les élus à se rassembler et à agir sans attendre selon les modalités qu’ils décideront.
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