Se loger ou se soigner : de plus en plus d'étudiants contraints de choisir Nadia TESKRAT (AFP)
PARIS — Se loger plutôt que se soigner : c'est le choix que font de plus en plus d'étudiants qui renoncent à des soins coûteux comme le dentiste, voire un médecin généraliste, révèle une grande enquête de la Mutuelle des étudiants (LMDE).
(...)
Se loger ou se soigner : les étudiants contraints de choisir
Se loger ou se soigner : les étudiants contraints de choisir
- mordred
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Re: Se loger ou se soigner : les étudiants contraints de cho
Les soins et le logement devraient être gratuits pour les étudiants. Les VRAIS étudiants.
"La mer était très forte. Je pense qu'il était bien trop vieux pour aller à la pêche aux maquereaux".
Feu Dédé la fleur; bien souffrant (Ouessant) et Yann Tiersen (mondialement connu).
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Re: Se loger ou se soigner : les étudiants contraints de cho
Sûrement ! Cela leur laisserait plus de moyens pour payer leurs joints et leurs sorties.mordred a écrit :Les soins et le logement devraient être gratuits pour les étudiants. Les VRAIS étudiants.
Sans le moindre besoin d'avoir un job d'appoint.
Mais pourquoi seulement les étudiants ? On pourrait élargir cette aimable situation à tout citoyen qui veut bien respirer ...
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
- mordred
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Re: Se loger ou se soigner : les étudiants contraints de cho
J'ai mis "les VRAIS étudiants".
"La mer était très forte. Je pense qu'il était bien trop vieux pour aller à la pêche aux maquereaux".
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Re: Se loger ou se soigner : les étudiants contraints de cho
N'ont ils pas droit à la CMU ?
[hr]
« Ce que tu donnes est à toi pour toujours, ce que tu gardes est perdu à jamais. » - Proverbe soufi
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- mordred
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Re: Se loger ou se soigner : les étudiants contraints de cho
Je ne sais pas à quoi ils ont le droit. Mais la CMU, le RSA et autres dispositions étaient comme les Restos du Coeur : pas fait pour durer !
Education et soins entièrement gratuits pour chaque citoyen. Quand on dispose de cinq ou six sous-marins nucléaires, des missiles et tout le toutim, c'est qu'on a les moyens de faire juste et bien.
Education et soins entièrement gratuits pour chaque citoyen. Quand on dispose de cinq ou six sous-marins nucléaires, des missiles et tout le toutim, c'est qu'on a les moyens de faire juste et bien.
"La mer était très forte. Je pense qu'il était bien trop vieux pour aller à la pêche aux maquereaux".
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Re: Se loger ou se soigner : les étudiants contraints de cho
Une suite est prévue : se loger ou se nourrir ou se prostituer, les étudiants contraints de choisir.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
Re: Se loger ou se soigner : les étudiants contraints de cho
On peut aussi continuer : arracher les dents et les ongles de mère-grand, pour lui faire avouer où elle cache ses économies ...
Soyons sérieux : aucune raison d'offrir une garçonnière à des étudiants n'habitant pas loin de chez leurs parents. Pour ceux qui doivent réellement s'éloigner, des calles dans des cités universitaires, à prix modéré.
Pour les soins de santé, s'adresser aux parents, qui ont un devoir d'assistance.
Et puis (oserais-je dire ce vilain mot ?), le travail ... Aux USA, où l'année universitaire excède 25.000 euros dans les bonnes universités, beaucoup d'étudiants alternent : une année ou un semestre académique, une année ou un semestre de travail rémunéré. Ceux-là ne demandent rien à personne, vivent bien, prennent de l'expérience en même temps que des connaissances.
Pour ceux qui voudraient mais ne veulent pas, leur déficit de niaque rend leurs études inutiles ...
Soyons sérieux : aucune raison d'offrir une garçonnière à des étudiants n'habitant pas loin de chez leurs parents. Pour ceux qui doivent réellement s'éloigner, des calles dans des cités universitaires, à prix modéré.
Pour les soins de santé, s'adresser aux parents, qui ont un devoir d'assistance.
Et puis (oserais-je dire ce vilain mot ?), le travail ... Aux USA, où l'année universitaire excède 25.000 euros dans les bonnes universités, beaucoup d'étudiants alternent : une année ou un semestre académique, une année ou un semestre de travail rémunéré. Ceux-là ne demandent rien à personne, vivent bien, prennent de l'expérience en même temps que des connaissances.
Pour ceux qui voudraient mais ne veulent pas, leur déficit de niaque rend leurs études inutiles ...
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Re: Se loger ou se soigner : les étudiants contraints de cho
Le nombre de places en cité U est tellement faible qu'il faudrait quadrupler leur nombre pour en finir avec le mal logement étudiant.mps a écrit :On peut aussi continuer : arracher les dents et les ongles de mère-grand, pour lui faire avouer où elle cache ses économies ...
Soyons sérieux : aucune raison d'offrir une garçonnière à des étudiants n'habitant pas loin de chez leurs parents. Pour ceux qui doivent réellement s'éloigner, des calles dans des cités universitaires, à prix modéré.
Pour les soins de santé, s'adresser aux parents, qui ont un devoir d'assistance.
Et puis (oserais-je dire ce vilain mot ?), le travail ... Aux USA, où l'année universitaire excède 25.000 euros dans les bonnes universités, beaucoup d'étudiants alternent : une année ou un semestre académique, une année ou un semestre de travail rémunéré. Ceux-là ne demandent rien à personne, vivent bien, prennent de l'expérience en même temps que des connaissances.
Pour ceux qui voudraient mais ne veulent pas, leur déficit de niaque rend leurs études inutiles ...
Bien sûr que pas mal de parents peuvent payer une complémentaire santé à leurs enfants (au besoin grâce à l'ACS) ou bénéficient de la CMU (et leurs enfants aussi), ce n'est pas le plus cher, la société de consommation (téléphone portable etc.) explique en partie la situation mais pas que...
Re: Se loger ou se soigner : les étudiants contraints de cho
Il y a une France estudiantine divisée en deux : ceux qui ont des bourses et ceux qui n'en ont pas. Les premiers ont une bourse mensuelle, la priorité aux résidence universitaires (indépendamment de la distance du domicile parental), un avantage certain pour les restaurants universitaires, une réduction significative sur les abonnements de transports en commun, des allocations logement supérieures (ce qui est absurde puisqu'ils ont déjà une priorité au logement et une bourse mensuelle) et... le clou du spectacle, une priorité pour les offres d'emplois du CROUS ! Alors qu'ils devraient, justement, être réservés aux non bénéficiaires des bourses.
Le reste (et j'en fais partie) doit se démerder sans bourse (ni quelconque revenu), sans CMU et en assumant toutes les dépenses (restauration et transport, notamment, dont le prix est honteux). Heureusement que je peux compter sur la générosité et l'hospitalité d'un ami pour m'héberger pendant mes études.
Autre fait absurde : le calcul des bourses se fait aussi sur la distance du domicile parental. Mes parents habitent à 30-40 km de mon lieu d'étude mais c'est une ville relativement mal desservie en termes de transports en commun). À l'inverse, un étudiant qui, certes, sera plus éloigné physiquement du lieu d'étude mais dont le domicile parental est dans la métropole lilloise, sera techniquement moins éloigné que moi car il pourra bénéficier d'un réseau de transports en commun efficace, très régulier et avec une excellente desserte. Pourtant, c'est bien le critère kilométrique, indépendamment de ces considérations, qui prime pour les bourses.
Le reste (et j'en fais partie) doit se démerder sans bourse (ni quelconque revenu), sans CMU et en assumant toutes les dépenses (restauration et transport, notamment, dont le prix est honteux). Heureusement que je peux compter sur la générosité et l'hospitalité d'un ami pour m'héberger pendant mes études.
Autre fait absurde : le calcul des bourses se fait aussi sur la distance du domicile parental. Mes parents habitent à 30-40 km de mon lieu d'étude mais c'est une ville relativement mal desservie en termes de transports en commun). À l'inverse, un étudiant qui, certes, sera plus éloigné physiquement du lieu d'étude mais dont le domicile parental est dans la métropole lilloise, sera techniquement moins éloigné que moi car il pourra bénéficier d'un réseau de transports en commun efficace, très régulier et avec une excellente desserte. Pourtant, c'est bien le critère kilométrique, indépendamment de ces considérations, qui prime pour les bourses.
Re: Se loger ou se soigner : les étudiants contraints de cho
Comme tous les dispositifs sociaux, il n'y a pas vraiment de dégressivité ou plutôt elle très brutale et exclue le coeur des classes moyennes qui est obligé de faire de gros sacrifices ou de laisser l'étudiant-e se débrouiller plus ou moins seul (d'où les boulots pourris, la prostitution, l'absence de régime complémentaire et de soins etc.) face au " marché " : loyers hyper chers car les bailleurs sociaux n'assument pas leur rôle, restauration universitaire sous-traitée donc chère, bizness des cours et manuels etc.
Re: Se loger ou se soigner : les étudiants contraints de cho
Ca m'a l'air d'être un joyeux merdier, où l'Etat se mêle de tout, une fois encore, en un plantage monumental.
Si tu es à l'univ à Lille, et tes parents habitant à 5 kms de là, tu pourrais donc te domicilier à Menton chez ta cousine ?
Chez nous, c'est simple :
- bourses aux indigents remplissant certains criètres de réussite. Mais aussi une foule de bourses privées, ne tenant pas compte des revenus mais fixant d'autres conditions.
- cité (restau) à prix unique, mais le service social peut donner quelques tickets- repas aux étudiants dans la purée.
- un minerval standard par faculté.
Et basta.
Si tu es à l'univ à Lille, et tes parents habitant à 5 kms de là, tu pourrais donc te domicilier à Menton chez ta cousine ?
Chez nous, c'est simple :
- bourses aux indigents remplissant certains criètres de réussite. Mais aussi une foule de bourses privées, ne tenant pas compte des revenus mais fixant d'autres conditions.
- cité (restau) à prix unique, mais le service social peut donner quelques tickets- repas aux étudiants dans la purée.
- un minerval standard par faculté.
Et basta.
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Re: Se loger ou se soigner : les étudiants contraints de choisir
Bonjour,
Qu'en pensez vous ?Si les cloches de la rentrée ont sonné, mardi 3 septembre dans le primaire et le secondaire, les étudiants ont encore quelques jours de répit avant de retrouver les bancs de la fac… et de se trouver un logement. Mais mauvaises nouvelles, les loyers qui leurs sont proposés ont progressé dans la quasi-totalité des villes de France, selon le baromètre location-etudiant.fr 2013-2014 dévoilé mercredi 4 septembre.
Le prix moyen des studios dans les cinq villes les plus chères s'élève ainsi en moyenne à 598 euros, indique l'étude du site d'annonces immobilières spécialisé. La ville la moins bon marché est évidemment Paris, où un studio se loue 740 euros en 2013, contre 673 euros l'an passé (soit près de 10% de hausse). L'Ile-de-France arrive en deuxième position à 609 euros en 2013 (contre 585 en 2012).
(...)
L'intégralité de cet article à lire sur Challenges.fr
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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Re: Se loger ou se soigner : les étudiants contraints de choisir
Pas étonné je connais beaucoup d'étudiant-es qui ont déménagé et ils avaient tout-es le nouveau loyer pour les suivant-es : l'augmentation est de 5 à 10%...
Un tiers des Français font une croix sur certains soins 15/10
Un Français sur trois a renoncé à se soigner ou soigner un de ses proches pour des raisons financières en 2013, selon un sondage publié mardi.
Les différentes réformes de la Sécurité sociale, notamment la baisse du taux de remboursement ou le déremboursement de certains soins, commencent à laisser des traces. En 2013, 33% des Français ont ainsi renoncé ou reporté des soins médicaux pour eux ou pour l'un de leurs proches faute d'argent, selon le dernier baromètre santé [PDF] de l'institut CSA pour le groupe Europ Assistance, publié ce mardi.
(...)
Modifié en dernier par Nico37 le 15 oct. 2013, 17:54:16, modifié 1 fois.
- Cheshire cat
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Re: Se loger ou se soigner : les étudiants contraints de cho
C'est toi qui décideras qui sont "Les VRAIS étudiants" ?mordred a écrit :Les soins et le logement devraient être gratuits pour les étudiants. Les VRAIS étudiants.
“On commence par se tromper soi-même ; et ensuite on trompe les autres. ”
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