Encore trop de gras, de sel, de sucre dans l'alimentation industrielle

[politicien]

Bonjour,

Encore trop de sucres, de gras et de sel: les efforts de l'industrie agroalimentaire pour réduire ces apports excessifs s'avèrent encore insuffisants pour respecter les préconisations sanitaires, selon l'étude de l'Observatoire de la qualité de l'alimentation (Oqali) publiée mardi.

Au cours des cinq dernières années, les apports journaliers en sucres ont baissé de 0,4% pour les hommes et les femmes et la part des lipides (graisses) de 0,4% pour les hommes et 0,3% pour les femmes, selon une évaluation basée sur les produits proposés par l'industrie agroalimentaire aux consommateurs français.

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Les gains ont été réalisés notamment sur les produits frais laitiers et les boissons fraîches sans alcool pour le sucre, sur les charcuteries pour le gras, selon l'évaluation transmise par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) qui pilote les travaux de l'Oqali avec l'Inra, l'Institut national de recherches agronomiques.

Les apports en sel ont baissé de 1,1% pour les hommes et de 0,9% pour les femmes, soit une réalisation de "3 à 5%" des objectifs du Plan national nutrition santé (PNNS 2) pour les hommes et de 14% pour les femmes. L'impact étant "plus important pour les forts consommateurs", souligne l'Oqali.

Le PNNS 2 adopté en juin 2012 préconise de contenir la dose quotidienne de sel sous les 8 grammes/jour.

Pour les sucres, la reformulation des produits permet de réaliser 1,6% des objectifs du Plan (hommes et femmes), et pour les graisses, cette contribution au PNNS 2 atteint 28% chez les hommes mais 5% seulement pour les femmes.

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Début 2012, il n'était plus présent que dans 39% des innovations à base de "faux sucres" (les "édulcorants intenses") contre 85% en 2002. A l'inverse, les produits à base de "stevia" (un édulcorant naturel) sont de plus en plus nombreux depuis l'autorisation du produit en 2009.

Autre donnée: près d'un produit sur cinq parmi les 15.000 de la liste contiennent de l'huile de palme, corps gras que le Sénat a vainement tenté de surtaxer pour en réduire l'usage (amendement dit "Nutella"), et qu'on retrouve notamment dans les pains, biscuits, gâteaux etc.

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L'intégralité de cet article à lire sur Le Nouvel Obs.com

Qu'en pensez vous ?

A plus tard,

[El Fredo]

Tout ça m'a donné envie de manger un kouign amann.

[Lucas]

Peut être que si les gens cuisinaient un peu plus des légumes par exemple, ça irait mieux ?

Non parce qu'on est pas obligé d'acheter de l'alimentation industrielle, une botte de poireau ça coûte 1.50€ en supermarché, et des pommes de terre 2.25€ en filet.

[Nombrilist]

Beaucoup de gens n'ont pas le temps. Métro-boulot-dodo, c'est pas une légende. Si en plus il y a des gosses à s'occuper, alors là.

[Lucas]

L'éducation d'un enfant c'est aussi une éducation sur la nourriture, alors oui ça prend un peu de temps de cuisiner, (enfin ça dépend quoi, faire revenir des poireaux, ça prend peu de temps) mais c'est quand même important.

Après on se plaint que les mômes de ne mangent que des chips, et autre truc gras.

[Marsupilami]

la solution c'est le kouign amann aux pommes, c'est beaucoup plus diététique.

pas le temps, je le crois, mais couper une tomate, faire des trucs simples, c'est mieux que se fier aux trucs tout prêts qui doivent pas être sains sains. Bon après faut avoir le temps de faire les courses. Mais en plus ça revient moins cher de faire un peu de cuisine, même basique.

[Nombrilist]

"la solution c'est le kouign amann aux pommes, c'est beaucoup plus diététique."

En effet. Plus il y a de pommes, moins il y a de beurre. Donc, le kouing amann aux pommes est un kouign amann allégé.

[Nico37]

"la solution c'est le kouign amann aux pommes, c'est beaucoup plus diététique."

En effet. Plus il y a de pommes, moins il y a de beurre. Donc, le kouing amann aux pommes est un kouign amann allégé.

Jamais goûté mais ça me tente... Sinon manger bio m'a permis de limiter les quantités... Enfin, à défaut de tout cuisiner, simplement réaliser l'entrée - en semaine - avec les enfants, c'est déjà un début... à condition de cuisiner ensemble le WE...