La communication non violente
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La Communication Non Violente est un ensemble de concepts et d'outils destinés à permettre aux gens d'établir des relations bienveillantes en eux-mêmes et avec les autres. Le terme non-violent est en référence au mouvement de Gandhi et signifie ici le fait de communiquer avec l'autre sans lui nuire.
La méthode de la CNV peut être résumée comme un cheminement en quatre temps :
Observation : décrire la situation en termes d'observation partageable ;
Sentiment : exprimer les sentiments vécus dans cette situation ;
Besoin : clarifier le(s) besoin(s) ,
Demande : faire une demande respectant les critères suivants : dans l'instant présent, réaliste, réalisable, négociable, précise et formulée positivement.
Cependant, il ne s'agit pas d'une manière de parler qu'il faudrait suivre à tout prix. Les concepts proposés sont des guides ou des aides, destinés à faciliter l'expression de la bienveillance, et non pas des règles à suivre.
Une bonne observation
Afin d'arriver à une observation précise, il vaut mieux éviter d'y mêler des évaluations et des jugements. Si notre interlocuteur se sent jugé, il aura tendance à s'investir dans l'autodéfense plutôt que la compréhension. Par ailleurs, les évaluations rendent le monde statique, alors qu'il est en transformation constante. Comme l'explique Wendell Johnson, le langage est un instrument imparfait invitant à parler de stabilité et de normalité, alors que la réalité est changeante et faite de différences. La CNV recommande de parler de faits concrets pour décrire les événements plutôt que d'attribuer des caractéristiques définitives à l'interlocuteur ou au monde. Par exemple, si l'on traite notre interlocuteur de fainéant, on l'enferme mentalement dans une case, alors qui si l'on parle de faits concrets, on ouvre la possibilité de formuler des demandes d'actions précises à réaliser dans le futur.
Exprimer ses sentiments
Afin de pouvoir communiquer ce qui se passe en nous, la CNV nous invite à développer un vocabulaire affectif pour exprimer toute la palette d'émotions qui peuvent nous toucher. Un des pièges habituels dans l'interprétation de nos sentiments est de faire l'amalgame entre nos émotions et la perception que nous nous construisons de l'autre, de ses agissements et de ce qu'on imagine faire. Par exemple, si l'on dit à quelqu'un qu'on se sent ignoré par lui parce qu'il ne nous a pas dit bonjour, on ne décrit pas nos sentiments mais notre interprétation de son comportement. Nos sentiments peuvent ici être de la tristesse ou de la frustration.
Exprimer les besoins
Quand nous ne sommes pas conscients du lien entre nos besoins et nos sentiments, nous limitons souvent la cause de ces derniers aux seules actions des autres. Entre les actions des autres et nos sentiments, il y a nos besoins qui sont un élément de causalité intermédiaire. D'où l'importance de déterminer les besoins et de les assumer. Par ailleurs, si l'on accompagne nos demandes de l'explication des raisons profondes, on permet à l'autre de nous comprendre et, si jamais il ne peut accepter ce que nous demandons, il proposera plus spontanément une alternative permettant de satisfaire à la fois le porteur de la demande et lui-même.
Demander les actions que l'on souhaite
Selon les principes de la CNV, il ne faut pas utiliser les exigences, la menace, les ordres ou la manipulation. Il s'agit de traduire nos besoins généraux en demandes concrètes, c'est-à-dire concernant des actions précises nécessaires pour satisfaire les besoins les plus urgents.
La méthode de la CNV peut être résumée comme un cheminement en quatre temps :
Observation : décrire la situation en termes d'observation partageable ;
Sentiment : exprimer les sentiments vécus dans cette situation ;
Besoin : clarifier le(s) besoin(s) ,
Demande : faire une demande respectant les critères suivants : dans l'instant présent, réaliste, réalisable, négociable, précise et formulée positivement.
Cependant, il ne s'agit pas d'une manière de parler qu'il faudrait suivre à tout prix. Les concepts proposés sont des guides ou des aides, destinés à faciliter l'expression de la bienveillance, et non pas des règles à suivre.
Une bonne observation
Afin d'arriver à une observation précise, il vaut mieux éviter d'y mêler des évaluations et des jugements. Si notre interlocuteur se sent jugé, il aura tendance à s'investir dans l'autodéfense plutôt que la compréhension. Par ailleurs, les évaluations rendent le monde statique, alors qu'il est en transformation constante. Comme l'explique Wendell Johnson, le langage est un instrument imparfait invitant à parler de stabilité et de normalité, alors que la réalité est changeante et faite de différences. La CNV recommande de parler de faits concrets pour décrire les événements plutôt que d'attribuer des caractéristiques définitives à l'interlocuteur ou au monde. Par exemple, si l'on traite notre interlocuteur de fainéant, on l'enferme mentalement dans une case, alors qui si l'on parle de faits concrets, on ouvre la possibilité de formuler des demandes d'actions précises à réaliser dans le futur.
Exprimer ses sentiments
Afin de pouvoir communiquer ce qui se passe en nous, la CNV nous invite à développer un vocabulaire affectif pour exprimer toute la palette d'émotions qui peuvent nous toucher. Un des pièges habituels dans l'interprétation de nos sentiments est de faire l'amalgame entre nos émotions et la perception que nous nous construisons de l'autre, de ses agissements et de ce qu'on imagine faire. Par exemple, si l'on dit à quelqu'un qu'on se sent ignoré par lui parce qu'il ne nous a pas dit bonjour, on ne décrit pas nos sentiments mais notre interprétation de son comportement. Nos sentiments peuvent ici être de la tristesse ou de la frustration.
Exprimer les besoins
Quand nous ne sommes pas conscients du lien entre nos besoins et nos sentiments, nous limitons souvent la cause de ces derniers aux seules actions des autres. Entre les actions des autres et nos sentiments, il y a nos besoins qui sont un élément de causalité intermédiaire. D'où l'importance de déterminer les besoins et de les assumer. Par ailleurs, si l'on accompagne nos demandes de l'explication des raisons profondes, on permet à l'autre de nous comprendre et, si jamais il ne peut accepter ce que nous demandons, il proposera plus spontanément une alternative permettant de satisfaire à la fois le porteur de la demande et lui-même.
Demander les actions que l'on souhaite
Selon les principes de la CNV, il ne faut pas utiliser les exigences, la menace, les ordres ou la manipulation. Il s'agit de traduire nos besoins généraux en demandes concrètes, c'est-à-dire concernant des actions précises nécessaires pour satisfaire les besoins les plus urgents.
racaille a écrit :Le gandhisme (hmm je sais pas si ça se dit) est assez similaire à l'anarchisme chrétien tolstoïen, non violent par essence.
OK, et il fait quoi, l'anar, quand il tombe sur quelqu'un de violent ?
Maintenant que j'habite en province, je suis devenu peace and love. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ( surtout les descendants d'immigrés des cités que j'adore dorénavant )
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Attendez je parle de communication, c'est-à-dire quand on peut utiliser les mots. Parce que c'est clair que si l'autre est campé sur ses positions ou qu'il est carrément violent physiquement, ça limite le débat. Le but de la CNV est d'avoir une bonne communication, mais faut qu'il y ait une possibilité de communication tout court à la base.
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Mais nan... parce que la besoins de l'autre sont aussi importants que les besoins de soi-même. Quand on parle avec quelqu'un qui ne connait pas la CNV et que la discussion semble partir en latte, on peut accompagner l'autre à exprimer ses besoins, à s'exprimer plus objectivement etc. Cela permet de transformer les critiques négatives en critiques constructives, et permet de vraiment négocier avec l'autre, ou mieux si c'est possible à réfléchir ensemble aux solutions.
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J'ai répondus la dernière solution, je suis un grand diplomate, je n'ai aucune raison de m'énerver même face à quelqu'un de très méchant, au contraire, c'est un plaisir de faire tourner en bourrique les gens bête et/ou méchant, via une communication affable avec un semblant de cynisme et d'afféterie.
Je suis aussi très empathique, ressentir les sentiments de l'autre, c'est aussi une condition primordiale à une bonne communication...
Pour ce qui est de la communication non violente, je pense justement que la diplomatie et l'empathie sont deux qualités nécessaire, je ne savais pas qu'il y avait une méthode, sinon je recommande l'analyse transactionelle comme étude de la communication, j'ai appris un tas de ptit truc inconnus du grand public grâce à l'AT et la PNL....
NB: Ah si je m'énerve des fois (modérément), quand je parle de politique avec des proches (un en particulier)... mais ça je crois que c'est tout le monde, le fameux sujet qui fâche durant les repas de famille ou les diners entre amis....
Je suis aussi très empathique, ressentir les sentiments de l'autre, c'est aussi une condition primordiale à une bonne communication...
Pour ce qui est de la communication non violente, je pense justement que la diplomatie et l'empathie sont deux qualités nécessaire, je ne savais pas qu'il y avait une méthode, sinon je recommande l'analyse transactionelle comme étude de la communication, j'ai appris un tas de ptit truc inconnus du grand public grâce à l'AT et la PNL....
NB: Ah si je m'énerve des fois (modérément), quand je parle de politique avec des proches (un en particulier)... mais ça je crois que c'est tout le monde, le fameux sujet qui fâche durant les repas de famille ou les diners entre amis....
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