Message non lu
par johanono » 22 janv. 2014, 09:58:14
La majorité de gauche a beau jeu de caricaturer les manifestants, en les accusant de vouloir remettre en cause le droit à l'avortement. Or il ne s'agit pas de cela. Personne ne remet en cause le droit à l'avortement. Il s'agit simplement de protester contre un amendement, dans un projet de loi en cours de discussion au Parlement, qui aboutirait à banaliser encore davantage l'avortement. On a quand même le droit de dire que l'avortement n'est pas un acte anodin, non ?
C'est pareil pour la pilule contraceptive, dont on commence à mesurer les dégâts qu'elle en train de causer sur la santé des femmes concernées : scandale sanitaire en perspective dans quelques années, car on ne touche pas impunément au fonctionnement hormonal du corps humain. Il ne faudra pas s'étonner si, dans quelques années, il y a des vagues de cancer de l'utérus, de leucémies ou de scléroses en plaques chez les femmes concernées, tout ça à cause d'une pilule qui fut présentée comme un vecteur de progrès social et qui fut abondamment distribuée alors même que ses effets pervers n'étaient pas bien mesurés.
Selon moi, on ne doit pas prendre la pilule contraceptive comme on prend un bonbon, et un avortement ne doit pas être un acte aussi banal qu'une prise de sang ou une opération des amygdales.
Sous prétexte de faciliter l'accès à la contraception et à l'avortement, toutes les mesures adoptées ces dernières années aboutissent bel et bien à banaliser des actes graves : distribution de la "pilule du lendemain", possibilité d'accès à la contraception sans autorisation des parents, facilitation de l'accès à l'avortement, etc.
