Le nombre de surrendettés s'envole

[Audrey]

coucou mps, non non je n'étais pas en prison, je vous lis toujours autant, là j'avais envie de donner un peu mon avis.

[mps]

Et tu as pu te retenir tout ce temps ? icon_confused

[lambertini]

bonjour dans un pays ou le consommateur est roi, ou le paraitre regne en maitre,..
ou lont existe plus par sont frics que par sa valeur morale..
ou les marques font partie de l appartenance a un grouppe, et sont vital pour certain.
que la consommation est une regle generale00( en ne parle plus de citoyens , mais de consommateurs..)
il est normal que certain les plus faibles tombent dans le piege.
les banques sont les premiers coupablent, puis l etat qui ne dit rien, ensuite les commercants, et je ne parle pas des commerciales...
les huisiers , et autres parasitent se frottes les mains

[mps]

En fait, les "paniers percés", cela a toujours existé ... sauf qu'on ne s'amusait pas à leur faire crédit !

En audit dans une société de déménagement, je découvre un jour dans les "trésors" un drôle de grand panneau percé de petites niches, avec des nuémros peints.

J'apprends que des panneaux comme cela, il y en avait dans tous les cafés ouvriers ! Le jour de la paie, la patronne au grand coeur ne servait un verre que contre remise intégrale du salaire de la semaine, qu'elle mettait dans un casier. Puis, chaque jour, l'ouvrier pouvait venir chercher environ 1/10ème de la somme. La semaine suivante, nouvelle "confiscation", maisle reliquat de la semaine précédente lui était soit remis, soit versé pour lui à la Caisse d'Epargne ... Bref, ces braves cafetiers régulaient, au plus grand bien deleurs consommateurs.

Le patron (cette année) me rejoint, et m'apprend qu'il fait pareil ! Du moins pour quelques "paniers percés". Il ne leur verse pas leur semaine, mais une petite somme tous les soirs. "Si je leur donne tout le vendredi soir, le samedi midi, ilsn'ont même plus de quoi s'acheter un pain. Encore un type qui complique sa comptabilité pour aider ses salariés.

Alors, quand on compare ces pratiques anciennes et toujours d'actualité, avec la légèreté des crédits, on se dit que les seconds détricotent ce que les premiers peinent à réaliser.

[lambertini]

faudrait il proteger les gens contre eux memes??, c est pas le travaille des banques a mettre le stop??(avant la cata, biensur)

[mps]

Les banques sont bien les seules à vérifier très soigneusement la qualité de leurs emprunteurs.

La plaie, ce sont ces officines qui affichent "prêt immédiat et sans conditions", tu vois le genre ...

Anecdtoe personnelle qui m'a laissée baba : un copain tenait une des ces petits boutiques de prêt, et devait s'absentr deux heures. Bref, je lui propose de le remplacer.

Pas de quoi se casser la tête : tu as un formulaire unique à remplir avec le demandeur, puis tu passes dans la salle d'à côté, appelle un numéro, done le contenu du questionnaire, et on te répond oui ou non. Si c'est oui, tu remets un chèque du montant demandé.

Arrivent "mes" clients : un couple, elle "ménagère", lui chômeur. Ils veulent 8.000 euros pour s'cheter une Porsche d'occase (!)

Je passe à côté, énonce la demande, m'attendant à un "niet" évidemment. Pas du tout : "accordé, chômeur est un revenu régulier".

Voila comment fonctionent ces usines à nouveaux pauvres icon_evil

[geekmature]

8000 euros, elle devait vraiment être d 'occase icon_biggrin c'est même pas le prix d'une voiture sans permis icon_mrgreen
Ces établissements de crédits sont des charognards qui emploient du personnel dénué de tout scrupule et exploité, et aussi formé pour harceler les gens. J'ai eu des relations téléphoniques avec un interlocuteur de ce genre pour aider une copine, je l'ai insulté et menacer de le rencontrer pour lui faire une tête, bizarrement la copine a été tranquille, donc c'est de l'intimidation. J'ai bien rigolé icon_mrgreen

[Libre penseur]

Plutôt d'accord avec mps, ce sont les fameux organismes de crédit proposant du revolving qui posent  le plus de problème.


Les gens contractent des crédits à la consommation avec des taux variable pouvant atteindre des sommets, et ce sont ces même pauvres gens qui après avoir voulus le dernier écran plat hightech se retrouvent dans la mouise. Certains contractent d'autres crédits pour rembourser, et après c'est l'engrenage... Huissier, saisis des biens... etc...

[mps]

il y a pire, Libre Penseur, dans ces officines merdiques !

Un jeune couple sur-endetté dont je me suis occupée s'est présenté, en début d'union, dans une de ces boites pour obtenir 2.000 euros, histoire d'assurer leur premier établisemment calculé au pus juste.

Le prêteur a été "ultra sympa" ! "Deux mille euros, c'est bien peu ! Je vois que vous êtes sérieux (à quoi ?) et vous devez profiter de la vie, vous meubler convenablement, vous offrir des vacances, des sorties ... Allons, je suis prêt - parce que c'est vous - à vous prêter immédiatement 10.000 euros" !!!

Mes poussins sont sortis de là flattés et enchantés, ont tout claqué en 3 mois, et se sont trouvés évidemment avec un prêt à 20 %, plus pénalités s'ils payaient en retard.

Ces organismes de prêts sont des usines à pauvres icon_evil

[Lou]

hélas il y a encore des gens qui croient au pére noël, pourtant on commence depuis quelque temps à expliquer que ces organismes sont juste bon à vous mettre dans la mouise.
On ne peut rien faire contre la bétise humaine, tant qu'il n'y aura pas une grande sévérité à l'encontre de certains endettés qui préfére le luxe inutile et mettre en péril leur famille, le nombre de surrendétté ne fera que croitre.

[mps]

Non, la prison pour dettes a été abolie il y a bien longtemps. La seule qui subsiste (rt n'est pas assez appliquée), c'est la prison pour non-paiement de la pension alimentaire.

N'incrimine pas les vendeurs de voitures, qui nont pas à etrer dans les comptes des particuliers. Quand quelqu'un signe, il a eu le temos de réfléchir, et il s'engage.

Pour le reste, le remède est simple : ne dépenser que ce que l'on a ...

[anonyme]

A noter qu'il existe toujours la contrainte par corps qui s'applique à toute personne de moins de 60 ans qui ne s'est pas acquitté "volontairement" ( souvent libre d'interprétation par le pouvoir judiciaire ) de sa dette vis-à-vis du Trésor Public.

Par contre, on ne va pas en prison pour non-paiement de la pension alimentaire, par contre on peut y aller pour un motif associé : "l'abandon de famille ou d'enfant", par exemple...