Logements sociaux : Pinel veut revoir les critères d'attribution

[Ramdams]

De plus. Comment peut-on mettre à disposition autant de logements que dans les grands ensembles sans que cela n'impacte les loyers ? La destruction des grands ensembles a diminué le nombre de places disponibles et/ou augmenté les loyers.

D'ailleurs habiter dans un petit ensemble n'est pas un gage de salubrité. Je prends mon cas : petite copropriété de trois étages, on a fait venir les services d'hygiène. Les murs ont... 100% d'humidité. Et autres joyeusetés. Ce qui constitue une infraction d'après ce qui est écrit dans le rapport

[Golgoth]

El FRedo, ce n'est pas tout à fait caricatural. Si on prend tes statistiques, on s'intéresse aux proportions de logements. Mais ce qui est le quotidien vécu, c'est la proportion de logés. En prenant les milieux des classes statistique et en prenant 100 logements pour la catégorie "50 et +", ce qui est une hypothèse basse, cela fait environ 60 % de logés dans des merdes comme sur la photo.
On ne construit plus de tour mais encore là qu'il y a des places dispos en majorité.

[Nombrilist]

Bien vu Golgoth.

[El Fredo]

A mon avis, cette statistique est biaisée. Comment sont comptabilisés les immeubles ? Probablement en fonction du numéro de rue. Par conséquent, on peut penser que la majorité des immeubles de 10 à 49 logements sont en réalité des 50+ déguisés car ils sont tout simplement accolés les uns aux autres.

Dans les enquêtes INSEE l'immeuble c'est le bâtiment tout entier, qui peut couvrir plusieurs numéros de rue. L'adresse postale est de toute façon une notion arbitraire, un même bâtiment peut avoir plusieurs entrées sur des rues différentes (les immeubles d'angle notamment), certains immeubles ont une seule adresse pour plusieurs cages d'escalier, d'autres une par cage d'escalier, etc.

http://www.insee.fr/fr/methodes/default ... lectif.htm

Un immeuble collectif est un bâtiment qui comprend au moins deux logements.
Certains bâtiments comportent plusieurs cages d'escalier. Au recensement, par convention, chaque cage détermine un immeuble. Dans l'enquête Logement, l'immeuble correspond à l'ensemble du bâtiment.

[Nombrilist]

D'accord, comme ça c'est plus clair.

[El Fredo]

El FRedo, ce n'est pas tout à fait caricatural. Si on prend tes statistiques, on s'intéresse aux proportions de logements. Mais ce qui est le quotidien vécu, c'est la proportion de logés. En prenant les milieux des classes statistique et en prenant 100 logements pour la catégorie "50 et +", ce qui est une hypothèse basse, cela fait environ 60 % de logés dans des merdes comme sur la photo.

??? Je crois que tu as mal compris le tableau, qui donne le nombre de logements et pas le nombre de bâtiments. Ensuite le nombre de logés est plus ou moins proportionnel au nombre de logements : en étudiant la distribution du parc par nombre de pièces, le taux d'occupation, de sur/sous-peuplement, etc., on constate qu'il y a assez peu de différence entre les différentes catégories d'immeubles ou même les dates de construction. Donc on doit bien tourner autour de 20% maximum de logés dans des immeubles 50+, et encore sur ces 20% tous ne concernent pas des immeubles pourris, loin de là. Au passage, l'habitat le plus indigne se situe le plus souvent non dans le secteur social comme beaucoup semblent le penser mais dans le secteur privé, là où les bailleurs n'ont pas les moyens ou la volonté d'assurer l'entretien (exemple du Parc Kallisté à Marseille, qui est une copropriété).

On ne construit plus de tour mais encore là qu'il y a des places dispos en majorité.

Ça reste à prouver. Tu as les chiffres de taux d'occupation qui viennent corroborer cette affirmation ?

[Nombrilist]

Dans le secteur privé, il y a aussi masse de taudis insalubre. Pour y avoir vécu un moment, je sais de quoi je parle. Reims est truffé de ce type d'appartement.

[Golgoth]

Si c'est vraiment par logement " individuel" ok, en ce cas cela est minoritaire ( mais pas négligeable).

[Jeff Van Planet]

Bonjour,

Vous voulez une meilleur façon d'attribuer les logements sociaux? Voici ma proposition:
Les demandeurs s'inscrivent sur une liste d'attente, on leur donne un nombre de points chaque mois. Le nombre de points sera calculé en fonction de la distance logement/travail en fonction des revenus (inversement proportionnel) en fonction de la disponibilité de logements dans la zone demandée.
A partir de là, les dossiers progresseront chaque mois selon le nombre de points. Celui qui est en haut de la fille d'attente recevra le logement.

çà vaut ce que çà vaut, mais çà éviterait les magouilles.

Cordialement

[Narbonne]

En réalité le 1 er critère est la solvabilité du locataire. Les HLMs non entretenus sont dus aux ardoises et aux faibles montants des charges d'entretien.

[Nombrilist]

"En réalité le 1 er critère est la solvabilité du locataire."

Et le deuxième la taille de la famille. Plus il y a d'enfants, et plus on est prioritaire.

[signora]

déjà ça cible vers une catégorie de population : le nombre d'enfants ....
"En réalité le 1 er critère est la solvabilité du locataire." il y a pas une loi là-dessus ? quelqu 'un qui se substitue à ceux qui seraient, ou deviendraient, insolvables :
état ? assurance ? l'idée a été émise mais je ne sais ou on en est ...

[Narbonne]

même s'il y a une assurance, c'est plus tranquille un locataire solvable.

[politicien]

Bonjour,

La Cour des comptes préconise de décourager la rétention foncière en Ile-de-France en alourdissant la fiscalité, de rendre plus transparente l'attribution de logements sociaux et de mieux contrôler l'application du dispositif fiscal Pinel, dans un rapport rendu public mercredi. Plus de 6 milliards d'euros sont consacrés chaque année par l'État et les autres acteurs de la politique du logement en Ile-de-France, sans "contribuer à y améliorer significativement la situation du logement", note la Cour.

Dans un rapport intitulé "Le logement en Ile-de-France : donner de la cohérence à l'action publique" - dont le quotidien Aujourd'hui en France/Le Parisien a rendu compte avant sa mise en ligne -, elle formule 14 recommandations en ce sens.

En matière de fiscalité, elle préconise de taxer les plus-values immobilières sans condition de durée de détention et de modifier l'assiette de la taxe foncière sur les terrains à bâtir, afin de tenir compte de leur valeur vénale. Car "la fiscalité locale et celle des plus-values immobilières sont actuellement trop favorables à la rétention foncière", souligne l'institution.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Point.fr

[Jeff Van Planet]

S'ils veulent rendre plus "transparentes les attribution de logements sociaux" ils n'ont qu'à faire comme à Rennes.