La Croix-Rouge, épinglée selon Le Parisien par l'Inspection du travail pour des heures supplémentaires non payées à ses salariés, s'est défendue dimanche, assurant que cette situation est liée à sa mission, «sauver des vies».
La Croix-Rouge française (CRF) «est malheureusement confrontée depuis de nombreuses années» à la question des heures supplémentaires, reconnaît l'organisation dans un communiqué.
«En matière d'urgence et de secourisme, de réponses aux catastrophes en France comme à l'international, nos missions demandent une grande mobilisation et disponibilité de nos salariés et bénévoles, quelle que soit l'heure du jour ou de la nuit» et «malheureusement, l'urgence ne prévient pas.» Mais «en aucun cas il n'y a volonté» de «porter préjudice» aux salariés, «qui accomplissent un travail considérable au quotidien», affirme la CRF.
«Loin de confondre activité salariée et bénévolat», la CRF travaille «pour trouver des solutions» permettant «à la fois de continuer d'assurer les missions pour lesquelles la population a besoin de nous, tout en protégeant nos salariés», assure-t-elle, évoquant un «rendez-vous avec le ministère du Travail pour apporter des réponses efficaces et durables à cette question».
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Ces infractions sont sanctionnées 750 euros chacune par le Code du travail, soit une amende de plus de 2,8 millions d'euros. En incluant la rémunération due aux salariés et leur indemnisation au titre du préjudice subi, la facture pourrait atteindre 11 millions d'euros pour la Croix-Rouge, selon Le Parisien.
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Défendant son image de marque, la CRF appelle à «une réelle vigilance dans le fait de porter préjudice à une organisation dont l'importance de l'engagement n'est plus à démontrer».
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