La tragédie des femmes SDF

[politicien]

Bonjour,

Deux SDF sur cinq sont des femmes. Les derniers chiffres de l'Insee ont révélé ce phénomène jusqu’alors méconnu. Pourtant, le plus souvent dans la rue, le visage de la pauvreté est masculin. Qui sont-elles ? Où se cachent-elles ? Ces dernières années, un nouveau profil de femmes sans abri est apparu. Ce sont des "madame Tout-le-Monde", ça peut être une voisine, une collègue de travail ou une ancienne connaissance. Souvent quinquagénaires, elles ont connu des situations sociales, familiales et financières confortables jusqu’à ce qu’un drame croise leur vie. Une rupture professionnelle ou affective qui leur a fait perdre leur toit et leurs repères. Avec la crise du logement qui met à mal les solidarités familiales, difficile pour elles de remonter la pente.

C’est l’histoire personnelle, mais si commune, de ces femmes que nous dévoilons. Celle de Soly, réfugiée politique d’origine guinéenne qui a passé près de deux années à errer dans les rues parisiennes sans pouvoir trouver de foyer. Celle de Caroline, une jeune vendeuse de 30 ans qui est devenue sans domicile fixe lorsqu’elle a perdu à la fois son appartement et son travail. Celle de Françoise qui a tout perdu en décidant de quitter son mari après vingt-cinq années de vie commune. Ou celle encore d’Amira, adoptée en Algérie et débarquée en France pour retrouver ses racines. Rapidement, elle s’est retrouvée à court de ressources et a dû se réfugier dans les centres sociaux. Nous les avons rencontrées et elles nous confient leur histoire, leur détresse et parfois leurs espoirs.

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[mordred]

La soeur de la copine de mon fils vit dans la rue. Elle ne la voit plus.
J'essayais un soir de quitter Paris. Mandela était avec Mitterrand au Trocadéro. La cohue dans la capitale. Quatre heures pour regagner Versailles.
Dans une rue du 11ème, dans une entrée d'immeuble, il y avait cette femme qui mettait en place ses cartons pour dormir. Une femme sans âge. Il faudrait que nos crétins d'élus de tous bords descendent dans la rue. J'aimerais bien voir la p'tite Marion Maréchal et ses airs de jeune bourgeoise casser la croûte sur un trottoir avec un clochard. Là elle pourrait dire qu'elle est pour le Peuple !

L'autre dimanche, à Brest, il y avait un pauvre type de mon âge (50 ans passés) qui m'a demandé une cigarette. Il était "propre sur lui" comme on dit. Je lui ai donné sa cigarette. En repassant près de lui, je lui ai filé le reste de mon paquet et 20 €. C'est pas ça qui me fera plus heureux; 20 €.