Aucune manifestation de plus de 20 personnes sans des montagnes de haut-parleurs qui vous baffent et vous ensablent les deux oreilles. Je ne sors plus sans mon sonomètre - instrument de mesure gratuit pour tous les possesseurs d’ordiphone - Dans un gymnase en ébullition, on frôle les 100 décibels. Ne parlons pas des stades. A un banquet de mariage, la musique s’oblige à vous empêcher de converser avec le convive en face de vous. Quant à la fête de la musique, on pense avec nostalgie aux premières années où les faiseurs de bruit n’avaient pas encore trouvé une prise électrique. La sonorisation des manifestations publiques est affligeante. Le public se transforme en zombie. Personne ne se plaint, il s’agit d’une fatalité. Il semblerait que la réussite de la fête est à la mesure du volume sonore.
Avez vous, comme l'auteur de cet article, l'impression de vivre dans le brouhaha permanent ?