La société française est "fatiguée psychiquement"
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Bonjour,
"Je suis inquiet car je perçois, à travers les dossiers qui me sont adressés, une société qui se fragmente, où le chacun pour soi remplace l'envie de vivre ensemble (...). Cette société est en outre en grande tension nerveuse, comme si elle était fatiguée psychiquement", dit Jean-Paul Delevoye dans un entretien au journal Le Monde daté dimanche-lundi.
"Les Français qui s'adressent à moi sont souvent en situation de grande fragilité sociale (...), je ne peux que constater que l'angoisse du déclassement augmente. Sont déjà confrontés à cette réalité un certain nombre de nos concitoyens, ceux qu'on ne connaît pas, que parfois on ne soupçonne pas, et qu'on peine à dénombrer, formant la +France des invisibles+", a-t-il ajouté. "J'estime à 15 millions le nombre de personnes pour lesquelles les fins de mois se jouent à 50 ou 150 euros près" et l'Etat répond mal à ces problèmes "parce que sa boîte à outils est mal adaptée", selon Jean-Paul Delevoye.
"Aujourd'hui, les parcours de vie s'opèrent sur des trajectoires de plus en plus fracturées: le même boulot, le même conjoint pour la vie, c'est fini. Des échecs importants peuvent se produire en cours de route. Or l'administration gère des dossiers, non des personnes dans la difficulté. L'octroi des aides se fait avec un décalage de plusieurs mois", a-t-il déploré.
Aussi le médiateur défend-il "l'idée d'une fiscalisation à la source et individuelle" car "elle seule permettrait d'adapter, en temps réel, l'octroi des aides compensatrices à la réalité de la situation des personnes". Jean-Paul Delevoye épingle aussi les responsables politiques : "d'un côté, trop de gestion des émotions collectives, le plus souvent médiatisées, de l'autre, pas assez de construction d'une vision collective". A ce sujet, le médiateur estime que les Français "accepteront d'autant mieux la réforme des retraites qu'on aura marqué la volonté de les associer au débat". Il pense que "la question du vivre ensemble va s'imposer comme le thème central de la présidentielle de 2012". Qu'en pensez vous ? A plus tard,
"Je suis inquiet car je perçois, à travers les dossiers qui me sont adressés, une société qui se fragmente, où le chacun pour soi remplace l'envie de vivre ensemble (...). Cette société est en outre en grande tension nerveuse, comme si elle était fatiguée psychiquement", dit Jean-Paul Delevoye dans un entretien au journal Le Monde daté dimanche-lundi.
"Les Français qui s'adressent à moi sont souvent en situation de grande fragilité sociale (...), je ne peux que constater que l'angoisse du déclassement augmente. Sont déjà confrontés à cette réalité un certain nombre de nos concitoyens, ceux qu'on ne connaît pas, que parfois on ne soupçonne pas, et qu'on peine à dénombrer, formant la +France des invisibles+", a-t-il ajouté. "J'estime à 15 millions le nombre de personnes pour lesquelles les fins de mois se jouent à 50 ou 150 euros près" et l'Etat répond mal à ces problèmes "parce que sa boîte à outils est mal adaptée", selon Jean-Paul Delevoye.
"Aujourd'hui, les parcours de vie s'opèrent sur des trajectoires de plus en plus fracturées: le même boulot, le même conjoint pour la vie, c'est fini. Des échecs importants peuvent se produire en cours de route. Or l'administration gère des dossiers, non des personnes dans la difficulté. L'octroi des aides se fait avec un décalage de plusieurs mois", a-t-il déploré.
Aussi le médiateur défend-il "l'idée d'une fiscalisation à la source et individuelle" car "elle seule permettrait d'adapter, en temps réel, l'octroi des aides compensatrices à la réalité de la situation des personnes". Jean-Paul Delevoye épingle aussi les responsables politiques : "d'un côté, trop de gestion des émotions collectives, le plus souvent médiatisées, de l'autre, pas assez de construction d'une vision collective". A ce sujet, le médiateur estime que les Français "accepteront d'autant mieux la réforme des retraites qu'on aura marqué la volonté de les associer au débat". Il pense que "la question du vivre ensemble va s'imposer comme le thème central de la présidentielle de 2012". Qu'en pensez vous ? A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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Que la société française soit psychiquement en crise ne fait aucun doute, mais l'analyse des causes qui est faite me semble assez légère ...
1°. Société factuelle : on passe moins de temps à s'intéreser à cultiver les enfants, à assurer une vieillesse heurese à ses parents, ou à approfondir ses propres connaissances qu'à jacter inlassablement sur des queues de cerises. Même enrobées de grands mots pompeux, ces préoccupations sont parfaitement stériles en terme d'epanouissement.
2° Absence totale de musculation psychique : depuis mai 68, on a voulu une éducation amusante, on a remplacé l'esprit d'abstraction par des cubes de couleur, et la lecture par des pictogrammes, pour cacricaturer. On a supprimé tout ce qui était astreignant, pour se livrer à un enseignement aussi peu structuré qu'un clip video, et portant exclusivement, de sucroît, sur ce que les gosses voulaient bien apprendre ... Bref, aucune contrainte, aucune discipline, aucun effort.
Or, il est clair que l'indépendance et la force de caractère, cela doit s'acquérir dès les pampers, et tout au long de sa vie. En contraignant l'enfant à surmonter d'abord de minuscules difficiltés à sa portée, et en augmentant la dose, exactement comme dans une salle de musculation. Trop, c'est la tendinite, trop peu, c'est le néant icon_confused
3°. L'Etat Providence. On le voit même dans l'article cité, les français ne voient au moindre de leur problème que des "solutions politiques". Et comme l'Etat n'a évidemment pas vocation d'offrir à chacun de nous un chemin semé de roses, cela n'engendre que de la frustration.
Si la société n'était pas aussi déliquescente, je préconiserais d'enfoncer dans la t^te de chacun qu'il ne doit rien attendre que de lui-même.
Mais je crois que le mal est trop profond.
Il faudra attendre, des siècles peut-être, qu'une catastrophe colossale mette chacun devant ses responsabilités.
1°. Société factuelle : on passe moins de temps à s'intéreser à cultiver les enfants, à assurer une vieillesse heurese à ses parents, ou à approfondir ses propres connaissances qu'à jacter inlassablement sur des queues de cerises. Même enrobées de grands mots pompeux, ces préoccupations sont parfaitement stériles en terme d'epanouissement.
2° Absence totale de musculation psychique : depuis mai 68, on a voulu une éducation amusante, on a remplacé l'esprit d'abstraction par des cubes de couleur, et la lecture par des pictogrammes, pour cacricaturer. On a supprimé tout ce qui était astreignant, pour se livrer à un enseignement aussi peu structuré qu'un clip video, et portant exclusivement, de sucroît, sur ce que les gosses voulaient bien apprendre ... Bref, aucune contrainte, aucune discipline, aucun effort.
Or, il est clair que l'indépendance et la force de caractère, cela doit s'acquérir dès les pampers, et tout au long de sa vie. En contraignant l'enfant à surmonter d'abord de minuscules difficiltés à sa portée, et en augmentant la dose, exactement comme dans une salle de musculation. Trop, c'est la tendinite, trop peu, c'est le néant icon_confused
3°. L'Etat Providence. On le voit même dans l'article cité, les français ne voient au moindre de leur problème que des "solutions politiques". Et comme l'Etat n'a évidemment pas vocation d'offrir à chacun de nous un chemin semé de roses, cela n'engendre que de la frustration.
Si la société n'était pas aussi déliquescente, je préconiserais d'enfoncer dans la t^te de chacun qu'il ne doit rien attendre que de lui-même.
Mais je crois que le mal est trop profond.
Il faudra attendre, des siècles peut-être, qu'une catastrophe colossale mette chacun devant ses responsabilités.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Mon très cher Lucifer - Bah non, je m'en fiche pas .. voici un icon_love1 pour te consoler..
Vous savez ce que disait mon arrière grand père.. ya qu'une guerre pour faire comprendre aux gens les choses essentielles : la vie et ses petites choses sans importance apparente, la famille et les amis, la solidarité et l'entraide.. la saveur de tout et de rien quand tout devient difficile à trouver.. quand on est privé de droits élémentaires comme aller et venir.. bon il allait un peu fort !
Vous savez ce que disait mon arrière grand père.. ya qu'une guerre pour faire comprendre aux gens les choses essentielles : la vie et ses petites choses sans importance apparente, la famille et les amis, la solidarité et l'entraide.. la saveur de tout et de rien quand tout devient difficile à trouver.. quand on est privé de droits élémentaires comme aller et venir.. bon il allait un peu fort !
- mareaction
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C'est le raisonnement que tenez mon Père et mon Beau Père, de la même génération, ayant fait tous les deux la guerre! et ils ont raison!Gis a écrit :Mon très cher Lucifer - Bah non, je m'en fiche pas .. voici un icon_love1 pour te consoler..
Vous savez ce que disait mon arrière grand père.. ya qu'une guerre pour faire comprendre aux gens les choses essentielles : la vie et ses petites choses sans importance apparente, la famille et les amis, la solidarité et l'entraide.. la saveur de tout et de rien quand tout devient difficile à trouver.. quand on est privé de droits élémentaires comme aller et venir.. bon il allait un peu fort !
Ce serait en effet préférable. Mis a part déclarer la guerre à la belgique, je doute que nous soyons en mesure d'aller plus loin.
Enfin, au dela de cet épisode humoristique je note que le bon vieux ; "il nous faudrait une bonne guerre" refait surface. c'est très amusant, parce que c'est une des caractéristiques que marx avançait pour combattre le capitalisme. Il qualifiait ainsi ce système.
Selon lui, le capitalisme ne pouvait perdurer que grace aux guerres engendrées par lui même. Si maintenant l'Ump, via Mareaction, reprend ces thèses ... y'a comme un chamboulement du paysage politique français ....
Enfin, au dela de cet épisode humoristique je note que le bon vieux ; "il nous faudrait une bonne guerre" refait surface. c'est très amusant, parce que c'est une des caractéristiques que marx avançait pour combattre le capitalisme. Il qualifiait ainsi ce système.
Selon lui, le capitalisme ne pouvait perdurer que grace aux guerres engendrées par lui même. Si maintenant l'Ump, via Mareaction, reprend ces thèses ... y'a comme un chamboulement du paysage politique français ....
Pour les guerres, il a été démontré que c'étaient des périodes fastes pour la santé !
- pas de dépressions nerveuses (on n'a pas le temps de s'écouter)
- pas d'obésité (peu à bouffer, beaucoup à marcher)
- pas de diabètes alimentaires (pas de sucre)
- pas d'encrassement des artères (pas de graisse ou de beurre et quasi pas de viande)
- une bonne musculature (marche et vélo)
- peu de rhumes, de bronchites etc (logements presque non chauffés)
Pour la guerre belgo-française : on est tout près, sur la frontière, du côté de la Lys ! En Belgique, les poubelles sont payantes, en France elles sont gratuites. Donc, certains belges viennent déposer leurs poubelles de l'autre côté de la frontière, tandis que des français se font du pognon en traficant les poubelles des restaurants belges ! Tout de même 25 tonnes l'an dernier ! Heureusement, l'ONU frontalier, en la personne des deux Maires concernés, négocie de manière à éviter un bain de sang icon_biggrin
- pas de dépressions nerveuses (on n'a pas le temps de s'écouter)
- pas d'obésité (peu à bouffer, beaucoup à marcher)
- pas de diabètes alimentaires (pas de sucre)
- pas d'encrassement des artères (pas de graisse ou de beurre et quasi pas de viande)
- une bonne musculature (marche et vélo)
- peu de rhumes, de bronchites etc (logements presque non chauffés)
Pour la guerre belgo-française : on est tout près, sur la frontière, du côté de la Lys ! En Belgique, les poubelles sont payantes, en France elles sont gratuites. Donc, certains belges viennent déposer leurs poubelles de l'autre côté de la frontière, tandis que des français se font du pognon en traficant les poubelles des restaurants belges ! Tout de même 25 tonnes l'an dernier ! Heureusement, l'ONU frontalier, en la personne des deux Maires concernés, négocie de manière à éviter un bain de sang icon_biggrin
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
icon_evil icon_evil icon_evil icon_evil icon_evil icon_evil icon_evilmps a écrit :Pour les guerres, il a été démontré que c'étaient des périodes fastes pour la santé !
- pas de dépressions nerveuses (on n'a pas le temps de s'écouter)
- pas d'obésité (peu à bouffer, beaucoup à marcher)
- pas de diabètes alimentaires (pas de sucre)
- pas d'encrassement des artères (pas de graisse ou de beurre et quasi pas de viande)
- une bonne musculature (marche et vélo)
- peu de rhumes, de bronchites etc (logements presque non chauffés)
Je crois mps, que vous êtes définitivement une grosse abrutie bien insultante pour la mémoire de l'Humanité et pour vous démontrer votre bétise crasseuse, je vous donne ces photos en exergue !!
- pas d'obésité (peu à bouffer, beaucoup à marcher)
- une bonne musculature (marche et vélo)
- peu de rhumes, de bronchites etc (logements presque non chauffés)
Hiroshima : 175.000 MORTS EN DIX MINUTES !!
JE PREVIENS SI CETTE BONNE FEMME CONTINUE A DELIRER ICI, J'APPELLE AU BOYCOTT DE CE FORUM EN DEMANDANT A UN MAXIMUM D'INTERVENANTS DE ME SUIVRE
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