Cette fois-ci, c'est à Bordeaux que la menace communautariste islamiste a frappé :
Violences à la maternité de Bordeaux : il refuse que sa femme soit examiné par un homme
Pour des raisons religieuses, le mari d’une femme enceinte a refusé qu’elle soit auscultée par un homme aux urgences et a agressé un aide-soignant.
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Le problème n'est pas nouveau :
L'hôpital face aux religions
En décembre 2003, les experts de la commission Stasi sur la laïcité découvraient, ébahis, les dérapages religieux dont l'hôpital public est devenu le théâtre: couloirs transformés en lieux de prière, femmes accouchant en burqa ou refusant d'être examinées par un homme en urgence, internes voilées ici ou là, psychiatre étranger recevant, dans le sud de la France, avec le Coran sur la table... Les sages avaient alors préconisé «la traduction dans une loi des obligations que les patients doivent respecter». Jean-Pierre Raffarin avait chargé le ministère de la Santé de se pencher sur le dossier. Depuis, plus rien. Evincée par le feuilleton du voile à l'école, la question de la religion à l'hôpital se pose pourtant bien, même si les conflits et les éruptions de violence restent très minoritaires, comme tiennent à le préciser tous les soignants. En cette rentrée assombrie par la menace islamiste, Isabelle Lévy, spécialiste des pratiques religieuses et formatrice en milieu hospitalier depuis une dizaine d'années, revient sur le sujet dans un livre très complet, La Religion à l'hôpital (Presses de la Renaissance). Les soignants, souligne l'auteur, ont pour obligation de prendre en compte la dimension spirituelle des malades. Mais cette obligation, inscrite dans notre cadre législatif laïque, a des limites. Dans quelle mesure l'hôpital peut-il satisfaire les requêtes de ses usagers? Où tracer la ligne jaune? Quelques soignants ont accepté de nous raconter, avec passion et parfois un certain désarroi, quelques bribes de leur quotidien. Et Isabelle Lévy s'explique, dans un entretien exclusif à L'Express.
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Mais l'on notera, sur ce problème comme sur d'autres problèmes, la grande passivité des pouvoirs publics qui laissent bien souvent le personnel soignant totalement désemparé face aux dérives communautaires.