Et l'étude de l'INSEE c'est ici : http://www.insee.fr/fr/themes/document. ... _id=ip1566La réduction des inégalités amorcée en 2012 s'est accentuée, en raison d'une baisse des revenus financiers et d'une hausse des impôts pour les plus aisés. Les plus modestes ont bénéficié d'une revalorisation des prestations sociales.
Le niveau de vie des Français s'est stabilisé en 2013, selon les dernières données de l'Insee publiées ce mardi. Le revenu disponible* médian - c'est-à-dire que la moitié de la population se situe au dessus et l'autre en dessous - d'une personne vivant dans un ménage s'élève à 20.000 euros annuels, soit 1667 euros par mois. Il est quasiment inchangé en euros constants (- 0,1 %) par rapport à 2012. Pour une famille composée d'un couple avec deux enfants de moins de 14 ans, il se situe à 42.000 euros par an, soit 3500 euros par mois. Depuis le début de la crise, en 2008, le niveau de vie a diminué en moyenne de 0,2% par an, après avoir progressé à un rythme annuel moyen de 1,7 % entre 2004 et 2008.
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En 2013, et pour la première fois en cinq ans, le niveau de vie des 10% de ménages les plus pauvres augmente (+1,1% en euros constants). Les personnes de cette tranche de population la plus modeste ont des revenus inférieurs à 10.730 euros. Les 10 % les plus aisées, pour leur part, ont un niveau de vie qui est 3,5 fois plus élevé, avec des revenus supérieurs à 37.200 euros. Leur niveau de vie a toutefois diminué. Résultat, les inégalités entre les plus pauvres et les plus riches se réduisent nettement, confirmant la tendance amorcée en 2012. L'indice de Gini **, qui mesure les inégalités de distribution des richesses, passe de 0,305 en 2012 à 0,291 en 2013.
«Ce repli, d'une ampleur inobservée depuis 1996, efface l'augmentation (...) enregistrée depuis le début de la crise, entre 2008 et 2011», souligne l'Insee. «La baisse des inégalités renvoie à l'évolution contrastée des composantes du revenu disponible», poursuit l'institut. Concrètement, les ménages aisés ont été frappés directement par le recul des revenus du patrimoine (revenus financiers tels que dividendes et intérêts perçus, ou encore loyers perçus par des propriétaires louant leur logement), qui pèsent 25,9% de leur revenu disponible. Ils ont aussi été les plus touchés par les hausses d'impôts. En 2013, les impôts directs atteignent 27,9% du revenu disponible des 10% les plus riches, soit 1,9 point de plus qu'en 2012.
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